V. Les sous produit de l'arganier
5.1 La pulpe
La pulpe du fruit, appelée encore péricarpe, est
la partie la plus externe enveloppant la graine, obtenue après
dépulpage de fruit (figure 03), sa couleur change suivant le
degré de maturation du fruit ; du vert au jaune veiné, de rouge
puis au brun. Cette pulpe est charnue, amère. Elle est utilisée
comme aliment pour les caprins. (CHERROUF & GUILLAUME, 1998 & RADI,
2003).
5.2 Les feuilles
Les feuilles servent de pâturage suspendu pour les
caprins (ANONYME, 1995), plusieurs flavonoïdes ont été
isolés des feuilles de l'arganier: la myrécitine, la
quercétine et autres dérivés glycolsylés. (CH ERROU
F, 2007).
5.3 Le tourteau
C'est le résidu de l'extraction (figure 03),
utilisé comme aliment d'engraissement pour les bovins, il est riche en
glucides et une fraction protéique de poids moléculaire
élevé. Sa composition lui confère des
propriétés pharmaceutiques intéressantes. (CHERROUF, 2002
& GILLES, 2007).
Figure 03 : schéma d'obtention des
produits et sous produits de l'arganier. (ANONYME, 2006).
Chapitre III : Méthodes d'évaluation de la valeur
nutritive des aliments
Selon TISSERAND (1991), Une meilleure connaissance de la valeur
alimentaire des sous-produits locaux constitue incontestablement un
clément déterminant pour le
développement de systèmes d'élevage
adaptés aux conditions particulières du pays.
La digestibilité d'un constituant chimique exprime sa
proportion disparue entre sa consommation et son excrétion dans les
fèces. La digestibilité de la matière organique (dMO) des
fourrages est une base essentielle pour estimer leur valeur
énergétique (DACCORD, 1999).
I. Prévision à partir des
caractéristiques botaniques des fourrages
Selon DEMARQUILLY & JARRIGE (1981), la composition chimique
et l'âge sont les deux caractéristiques principales qui
déterminent la digestibilité de la plante sur pied et permettent
donc de la prévoir.
II. Méthodes chimiques
C'est à partir de la composition chimique qu'on peut
prévoir la digestibilité des fourrages, cette dernière est
liée positivement à la teneur en constituants cytoplasmiques
totaux et négativement à la teneur en parois lignifiées et
cutinisées (DEMARQUILLY & JARRIGE, 1981)
III. Méthodes physiques
Les propriétés mécaniques comme la
résistance au broyage, sont susceptibles de refléter non
seulement la digestibilité mais également la vitesse de
dégradation des parois et par là leur ingestibilité (CH
ENOST, 1991).
IV. Méthodes enzymatique
La méthode est proposée par JO NES & HAYWARD
(1975) a été l'une des plus utilisée pour prévoir
la digestibilité des fourrages. Elle comprend deux étapes : un
pré- traitement par la pepsine dans de l'acide chlorhydrique
dilué (0,1 N) pendant 24 heures suivi d'un traitement par la cellulase
pendant 48 heures. (AUFRERE, 1982)
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