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Essai de prévision de la valeur nutritive des feuilles et la pulpe d'arganier

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par Abdelaziz Merouane
Université Hassiba Ben Bouali Chlef - Ingenieur en biologie 2009
  

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II. Les fourrages en Algérie

2.1 Les ressources fourragères

Selon HAMADACHE (2001) in AMRANI (2006), les ressources fourragères en Algérie se composent essentiellement des chaumes des céréales, végétation de jachères pâturés, parcours steppiques, forêts, maquis et de peu de fourrages cultivés qui sont répertoriés dans le tableau II.

Tableau II : Les ressources fourragères en Algérie.

Sources fourragères

Superficie (hectares)

Productivité moyenne U F/ ha

observations

Parcours steppique

15 à 20 millions

 

100

Plus ou moins

dégradés

Les forêts

Plus de 03 millions

 

150

-

Chaumes de

céréales

Plus de 03 millions

 

300

Nécessité

d'améliorer la

qualité des chaumes

Végétation de

jachères pâturées

Moins de

millions

02

250

 

Nécessité d'orienter la végétation

Fourrages cultivés

Moins de 500

 
 

1000 à 1200

Orge, avoine, luzerne, trèfle, vesce avoine et le sorgho

Les prairies

permanentes

Moins de 300

 
 

-

Nécessité

d'une prise en

charge

(AMRANI, 2006)

L'Algérie disposait en 2001 de 8 milliards d'UF issues principalement des zones

céréalières (52 %) et des parcours steppiques (44 %). Les chaumes et les pailles contribuent pour 37 % dans l'offre fourragère globale.

Ces données témoignent, encore une fois, du caractère extensif de la production fourragère en Algérie (ADEM & FERRAH, 2002).

2.2 Taux de couverture des besoins alimentaires du cheptel

Une analyse de la balance fourragère pour l'année 2001 a permis de mettre en exergue la persistance d'un déficit fourrager estimé à 22 %. Mais cette moyenne recèle des disparités régionales importantes. En effet, l'analyse selon les diverses zones agroécologiques montre que les déficits sont beaucoup plus prononcés dans les zones littorales, steppiques et sahariennes pour des taux respectifs de 58 %, 32 % et 29 %. Ce déficit fourrager a des répercussions négatives sur la productivité des animaux et se traduit par un recours massif aux importations de produits animaux à l'instar des produits laitiers et carnés. (ADEM & FERRAH, 2002)

Toutefois les systèmes d'élevage sont mixtes et la part de la production annuelle de chaque type de produit (lait, viande) dépend de la pluviométrie, qui conditionne les disponibilités fourragères, mais aussi leur qualité. (MADANI & al, 2004). Ce qui exige la recherche des solutions pour corriger ce déficit, et parmi ces solutions adoptés par l'Algérie c'est l'importation et la valorisation (RUINA, 1986).

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard