Chapitre 3
Etude de quelques syndromes
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
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Introduction:
Il y a plusieurs syndromes qui dues a cause des anomalies des
protéines sériques parmi ses syndromes les plus important sont
les suivants, en les résumé tous, mais en prend le syndrome
inflammatoire comme exemple on l'étude plus détaillé.
A) SYNDROME DE DÉNUTRITION:
> Définition : Dénutrition =
déficit d'apport nutritionnel principalement
quantitatif. > Mécanismes :
· Dénutrition exogène :
· Carence d'apport (anorexie mentale, cancer,
malabsorption).
· Dénutrition endogène :
· Maladies inflammatoires (Maladie infectieuses,
auto-immunes,
Cancers...).
· Fuites (cutanées, rénales,
intestinales).
· Défaut de synthèse (Insuffisance
hépatocellulaire).
· Dénutrition mixte.
> Evaluation : Clinique,
anthropométrique, biologique.
> Marqueurs biochimiques:
· Marqueur « idéal » :
· Dépendre essentiellement de l'état
nutritionnel.
· Varier significativement de façon
précoce.
· Profil de base :
· 2 marqueurs de dénutrition = ALB + PALB.
· 1 marqueur d'inflammation = ORO.
· plus éventuellement RBP ou TRF.
> Index biologique ou clinico-biologique:
· Index de Buzby ou N R I :
· 1,519 x ALB (g/l) + 0,417 x (poids actuel / poids
idéal) x 100.
· N > 97,5 ; 83,5 < modérée < 97,5 ;
sévère < 83,5.
· P I N I :
· [CRP (mg/l) x ORO (mg/l)] / [ALB (g/l) x PALB (mg/l)].
· Risque : faible 1-10 ; modéré 11-20 ; de
complications 21-30 ; vital >30.
> Exemples de profils nutritionnels
:(Figure7)
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
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Figure 7: Comparaison entre des profils nutritionnels.
a) Dénutrition exogène débutante sans
inflammation, PALB diminue ALB et ORO = N.
b) Dénutrition exogène chronique sans inflammation
PALB et ALB diminue ORO = N.
c) Dénutrition endogène isolée avec
inflammation PALB et ALB diminue ORO augmenté.
d) Dénutrition mixte, endogène avec inflammation
et exogène PALB et ALB diminue, ORO augmenté.
B) SYNDROME INFLAMMATOIRE:
> Définition : Réaction
inflammatoire = réponse de l'organisme à une agression tissulaire
;
· d'origine exogène (infection, traumatisme physique
ou chimique....).
· d'origine endogène (immunologique, tumorale ).
> Mécanisme:
PRI-(ALB, PALB, RBP, TRF).
PRI+ (CRP, AAT, ORO, HPT, CER, FIB).
Foyer inflammatoire Cytokines Foie
Schéma 2 : mécanisme du syndrome
inflammatoire.
> Marqueurs biochimiques:
· Marqueur « idéal » :
Varier exclusivement avec une inflammation, sans liaison à la
cause, Cinétique de variation rapide, amplitude de variation
significative et proportionnelle au degré de l'inflammation.
· Profil de base : 1 marqueur
cinétique rapide = CRP et 2 marqueurs cinétique
intermédiaire = ORO + HPT.
· Recherche de pathologies associées
:
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
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mri Adlène
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Hémolyse ? HPT, Carence martiale ? TRF.
Dénutrition ? ALB, TRF, Fuites protéiques Ur ? ALB,
ORO. ? Electrophorèse des protéines sériques
:
Figure 8: Electrophorèse des protéines
sériques au cours du syndrome inflammatoire.
C) SYNDROME NEPHROTIQUE:
> Définition : purement biologique
associant 3 signes: - protéinurie d'origine glomérulaire > 3
g/24h,
- hypoprotidémie < 60 g/l,
- hypoalbuminémie < 30 g/l.
> Electrophorèse des protéines
sériques:
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
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Protéinurie = 10,1 g/24H
Diminution d'Albumine.
Augmentation d'á2-globulines. Diminution de ã
globulines.
Figure 9: Electrophorèse des protéines
sérique au cours du syndrome néphrotique.
D) GAMMAPATHIES:
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
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> Schéma d'investigation dans le sérum
:(Schéma 3)
Figure 10: Electrophorèse des
protéines sérique d'une personne atteint de gammapathies.
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
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Etude détaillé d'un syndrome : Le
syndrome inflammatoire.
1) INFLAMMATION:
PHLEGMASIE OU INFLAMMATION : classe de maladie
très fréquente, consistant en une surexcitation qui appelle le
sang dans les vaisseaux capillaires d'un organe, d'où résulte de
la douleur, de la chaleur, du gonflement, etc., phénomènes
caractéristiques de l'inflammation. Le mot phlegmasie, qui, selon
Gallien, signifiait toute inflammation avec fièvre, est plus
particulièrement consacré aujourd'hui à désigner
l'état inflammatoire des organes intérieurs.
LITTRÉ E. et ROBIN Ch. Dictionnaire de
médecine, de chirurgie et de
pharmacie Éditions J.B. Baillère et Fils, Paris, 1878
2) DEFINITION:
La réaction inflammatoire (RI) : est un
processus non spécifique de défense de l'organisme contre une
agression tissulaire visant; tout en empêchant la progression de
l'inflammation, à cicatriser le tissu blessé.
C'est une Processus tissulaire dont la finalité est de
rétablir l'homéostasie. L'agression peut être d'origine:
® Exogène: infectieuse
(bactéries, virus, parasites, champignons), tumorale, chimique, physique
(traumatique, thermique, microcristaux, radique).
® Endogène: immunologique,
hypersensibilité, secondaire à une nécrose tissulaire
(IDM).
La réaction inflammatoire comporte des
phénomènes : ® Locaux : cellulaires, humoraux, vasculaires.
® Généraux : PRI, hormones, hématologiques.
3) SYNDROME INFLAMMATOIRE:
Modifications biologiques systémiques survenant au
cours des RI, principalement : augmentation de la Vitesse Sédimentaire,
modification du tracé de l'électrophorèse des
protéines sériques, modification du taux des PRI.
Les conséquences cliniques peuvent être:
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
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· Purement locales:
· Ou s'accompagner de signes généraux :
? Fièvre.
? Altération de l'état général :
Amaigrissement ++.
4) INTERET:
® Prévalence: 25-30% des patients consultants ou
hospitalisés. ® Témoigne d'une pathologie organique non
spécifique.
® Marqueur évolutif de nombreuses maladies et
permettra de confirmer
l'efficacité des traitements proposés.
® Valeur discriminative de certains marqueurs.
® Gravité : état de choc avec SDMV si RI
généralisée.
5) PHYSIOPATHOLOGIE: Quatre séquences
d'évènements complexes et intriqués composent la RI:
1. Phase d'initiation.
2. Phase d'amplification.
3. Phase de stabilisation.
4. Phase de résolution.
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
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1) INITIATION : fait suite à un signal de
danger d'origine exogène ou endogène et qui met en jeu des
effecteurs primaires.
Figure 11: Phase d'initiation du syndrome
inflammatoire.
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
2) AMPLIFICATION : mobilisation et l'activation
d'effecteurs secondaires.
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Figure 12: Phase d'amplification du syndrome
inflammatoire (pré activation des cellules
inflammatoires).
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Belaouar Hamza/Lamri Adlène
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Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
AMPLIFICATION (suite):
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Figure 13: Phase d'amplification du syndrome
inflammatoire (activation des cellules inflammatoires).
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Belaouar Hamza/Lamri Adlène
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Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
Belaouar Hamza/Lamri Adlène
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
3) STABILISATION : Par neutralisation des
facteurs de l'inflammation.
4) REPARATION ou RESOLUTION : tend à
restaurer l'intégrité du tissu agressé.
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Tableau 6 : répartition de la réponse
inflammatoire.
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Belaouar Hamza/Lamri Adlène
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6) MARQUEURS BIOLOGIQUES DU SYNDROME INFLAMMATOIRE: a.
VITESSE DE SEDIMENTATION(VS):
VS : distance parcourue en une heure par des
hématies sédimentant dans un tube sous l'action de la
gravité.
C'est un marqueur classique du Syndrome inflammatoire. ®
Méthode de Westergren (Fahreus, 1920);
· Simple, rapide, économique.
· Dépistage et suivi du SI.
Mesure VS à la 2e heure: pas
d'intérêt spécifique. > Le résultat de la
lecture de la VS dépend :
® Des hématies ; nombre, forme et volume.
® Du plasma : facteurs qui favorisent la formation de
rouleaux de sédimentation :
· Protéines asymétriques lourdes
chargées négativement : le Fibrinogène
++, les L- et ã-globulines et #177; á2-globulines.
· chaleur et acidose.
® De l'hématocrite : influence la VS à la
2°heure. ® Non influencée par la température
corporelle. > VS : DELAIS DE MODIFICATIONS:
® Fibrinogène ++ (80%) :
s'élève en 3-4 jours et retour à la normale plusieurs
semaines après une infection.
® VS = indicateur tardif du SI avec une cinétique
très lente.
® VS = marqueur global et indirect du SI.
® VS non spécifique du SI.
VS : VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES ET VALEURS NORMALES A LA
1ère HEURE:
Age Hommes Femmes
< 50 ans 15 mm 20 mm
> 50 ans 20 mm 30 mm
Tableau 7 : Variation de la VS du Fibrinogène
selon l'âge et le sexe.
> FACTEURS ABAISSANT LA VS :
· Anomalie des GR : microcytose, polyglobulie,
hémoglobinopathie.
· Hémolyse: Haptoglobine diminue.
· Hypofibrinémie: fibrinolyse.
· Syndrome néphrotique et fuites urinaires de
protéines.
· Hypogammaglobulinémie Hyperviscosité.
· Cryglobulinémie.
· Leucocytose > 50 000 /mm3.
· Corticoïdes.
· Cachexie.
· Mesure VS plus de 2H après le
prélèvement.
> FACTEURS AUGMENTANT LA VS :
· Âge avancé.
· Sexe féminin.
· Grossesse.
· oestrogènes (via fibrinogène).
· Anémie si Ht < 30%.
· Macrocytose.
· Hypogammaglobulinémie.
· Hypercholestérolémie,
hypertriglycéridémie.
· Héparine.
· Insuffisance rénale.
· Insuffisance cardiaque.
· Tube non vertical.
· VS élevée : peut
refléter un syndrome sédimentaire uniquement.
· VS normale : n'élimine pas un
syndrome inflammatoire. b. MODIFICATIONS DE L'HEMOGRAMME :
® Anémie ;
· Normochrome, normocytaire puis microcytaire,
arégénérative et modérée dès la
3e semaine.
· Fer sérique bas, ferritinémie
élevée, transferrine abaissée (CPT normale ou basse).
· Séquestration de fer par les macrophages.
® Thrombocytose.
® Hyperleucocytose à neutrophile > inconstante.
® Action des growth factors et IL-1 sur la moelle osseuse. c.
MODIFICATIONS NON SPECIFIQUES :
o LECTROPHORESE DES PROTEINES SERIQUES :
> Signification :
® Hyper alpha globulinémie évoque un SI ;
· Migrent en a 1 : Orosomucoïde, Alpha
chymotrypsine.
· Migrent en a 2 : Haptoglobine,
Céruléoplasmine.
® Migrent en Bêta : Fibrinogène, Bêta
globulines.
® Migrent en Gamma : CRP, y-globulines.
® Fibrinogène et CRP ne modifient pas le
tracé.
® L'albumine = PRI négative.
® Explore aussi :
· La fonction hépatique.
· L'état nutritionnel.
® L'interprétation est difficile en cas ;
· Entéropathie exsudative.
· Syndrome néphrotique.
· Malnutrition protéique.
· Insuffisance hépatocellulaire.
® Délai de modifications : Très lent et peu
spécifique.
® Examen peu sensible mais permet d'identifier "au coup
d'oeil".
® Hyper alpha globulinémie et hypoalbuminémie
en rapport avec un SI.
® Gammapathie poly- ou monoclonale =:). augmentation de la
VS.
® un bloc h évocateur d'une cirrhose.
® EPP = marqueur global et indirect de
l'inflammation. Quel marqueur idéal de la réaction inflammatoire
?
® Le marqueur idéal de la réaction
inflammatoire doit avoir les qualités suivantes:
· Rapport exclusif avec la réaction
inflammatoire.
· Non lié à la cause de l'inflammation.
· Cinétique rapide.
· Augmentation significative pour une RI
modérée.
· Augmentation proportionnelle au degré de la RI.
· Dosage facile, reproductible, standardisable.
· Coût modéré du dosage.
· Excellentes VPP et VPN.
7) PROTEINE DE LA REPONSE INFLAMMATOIRE (PRI):
> ACUTE PHASE PROTEINS:
Les PRI = protéines dont le taux varie au moins de 25%
lors de la réaction inflammatoire. Aucune PRI parfaite.
> MODIFICATION DES TAUX DES PRI:
· AUGMENTATION - PRI ? : V'
Protéine C-réactive (CRP).
V' Protéine sérique amyloïde A (SAA).
V' Orosomucoïde (á1-glycoprotéine acide). V'
á2-macroglobuline.
V' Procalcitonine (PCT).
V' á2-macroglobuline.
V' Anti-protéases ; á1-antitrypsine;
á1-antichymotrypsine.
V' Protéines de transport ;
Céruléoplasmine; Haptoglobine.
V' Fractions du complément ; C3; C4; C1-INH (inhibiteur) ;
Facteur B.
V' Protéines de la coagulation et fibrinolyse;
· Fibrinogène; Plasminogène; Protéine
S.
· Activateur tissulaire du plasminogène.
· Inhibiteur de l'activateur du plasminogène.
· DIMINUTION - PRI È: V'
Albumine.
V' Transferrine.
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
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V' Apolipoprotéine A1.
V' Préalbumine.
V' á-foeto-protéine (fetuine).
V' Facteur XII.
V' Insulin-like growth factor I (IGF-I). >
Propriétés des PRI:
® Production ++ FOIE.
® Influence principale de IL6 ++, IL1, TNFá.
® Rôle de défense;
· Opsonisation.
· activation du système du complément.
· élimination de substances toxiques.
· transport protéines.
· inhibition protéases.
> PROPRIETES BIOLOGIQUES DES PRI ? :
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PROTEINE
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GROUPE
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MOBILITE ELECTROPHORETIQUE
|
DEMI-VIE (JOUR)
|
CONCENTRATION (g/l)
|
VARIATIONS PATHOLOGIQUE
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OROSOMUCOIDE
|
II
|
a 1
|
2,3
|
0,5-1
|
1,5-2,5
|
á 1 ANTITRYPSINE
|
II
|
a 1
|
4,0
|
1,5-3
|
|
á 1 ANTICHYMOTRYPSINE
|
II
|
a 1
|
?
|
0,2-0,5
|
|
SERUM AMYLOID A
|
IIII
|
a1
|
1,0
|
10x10-3
|
|
HAPTOGLOBINE
|
II
|
a 2
|
4,0
|
0,8-2
|
3-8
|
CERULOPLASMINE
|
I
|
a 2
|
2,5
|
0,3-0,6
|
|
FIBRINOGENE
|
II
|
13-y
|
4-6
|
2-4
|
|
CRP
|
III
|
y
|
1,0
|
<0,006
|
0,015-0,3
|
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Tableau 8 : Propriétés biologiques
des protéines inflammatoires.
> Problèmes rencontrés avec les
PRI?
® L'amplitude de variation au cours de la RI est
différente d'une PRI à l'autre.
· x 1,5 : fraction C3, Céruléoplasmine.
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
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· x 2- 4 : Orosomucoïde, á1-antitrypsine,
á1-antichymotrypsine, fibrinogène, haptoglobine.
· x 1000: CRP, SAA.
· Diminué : Albumine, Transferrine.
® La cinétique de variation des protéines non
homogène.
· Rapide : CRP, SAA, Alpha-1-antichymotrypsine.
· Plus lente pour les autres PRI.
· L'Albumine a une demi-vie de 15-20 j et la
pré-Albumine de 2 jours. ® La réponse aux ttt non
identique.
· La CRP n'est pas modifiée par les
corticoïdes.
® L'association de plusieurs situations pathologiques peut
aboutir à des valeurs normales ou basses pour certaines
protéines:
· TRF et carence martiale; dénutrition
protéique.
· Haptoglobine et hémolyse.
· Orosomucoïde et fuite urinaire de protéines
(moindre poids moléculaire).
· C3 et activation du complément par les CIC
(baisse) et la RI (hausse).
· Albumine et fuite protéique;
dénutrition.
· PRI et insuffisance hépatiques.
Chapitre 3: Etude de quelques
syndromes
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Tableau 9: Facteurs susceptibles de modifier le
dosage sérique des protéines de l'inflammation.
+ HAPTOGLOBINE:
® Alpha 2 glycoprotéine
synthétisée par le foie et qui se combine à l'Hb libre
pour le recyclage du fer.
® Délais de modifications;
·
Cinétique lente ? Redondance avec la
VS.
· Variant parallèlement à
l'Orosomucoïde (x1, 3 en pourcentage).
· Augmente après 3-4 jours et 1/2
vie 3 à 6 j. ® Variations physiologiques;
· Hausse:
?
Réaction inflammatoire chronique.
· Baisse:
?
Hémolyse; Traitement par la Dapsone
(hémolyse).
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Belaouar Hamza/Lamri Adlène
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Chapitre 3 : Etude de quelques syndromes
o Nouveau né.
o Insuffisance hépatique très sévère
(TP < 50%).
® Permet (avec la CRP) :
· d'infirmer un SI à VS
accéléré.
· ou d'affirmer un SI à VS normale.
· Diagnostic des syndromes hémolytiques (LED,
anémie hémolytique auto
immune...).
TRANSFERRINE : PRI 0:
® Protéine de transport du fer,
synthétisée par le foie.
® Délai de modification :
· Lent.
· Augmente après 3-4 jours et 1/2 vie de 8 jours.
® Diagnostic des carences martiales.
® Utile au dépistage des hémochromatoses.
® Variations physiologiques;
· Varie peu avec l'âge, régulé par les
niveaux de fer.
· Augmentation de sa synthèse pendant la grossesse
(oestrogènes).
· Le taux varie chez l'adulte sain de 2 à 3 g/l.
® Baisse;
· RI de façon parallèle à
l'albumine.
· Dénutrition, carence en vit C.
· Insuffisance hépatocellulaire.
· Fuite protéique (glomérulaire, intestinale,
brûlures).
® Hausse;
· Carence martiale.
· Hépatite virale.
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Belaouar Hamza/Lamri Adlène
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Chapitre 3 : Etude de quelques syndromes
· Oestrogénothérapie.
· Thiazidiques.
· Hypoandrogénie.
v FERRITINE:
® Famille des isoferritines, protéines de haut
PM:
· Intracellulaires, réserve échangeable du
fer.
· Ou sériques de contenu faible en fer.
® Délai de modification : Lent.
® Variations physiologiques;
· Homme : 30-300 ug/l.
· Femme : 20 à 200 ug/l.
· Basse à la puberté son taux augmente avec
l'âge.
® Diagnostic de la carence martiale et des surcharges en
fer.
® N'est pas un marqueur de l'inflammation en
première intention.
® Baisse:
· Carence martiale.
® Hausse:
· Syndromes inflammatoires.
· Maladie de Still (très spécifique).
· Anomalie de l'érythropoïèse.
· Lyse cellulaire aiguë : infarctus, hépatite,
rhabdomyolyse, hémolyse.
· Cirrhose, hépatocarcinome.
· Hémochromatose.
v ALPHA -1 - ANTICHYMOTRYSINE:
® 6-6 Alpha-1-antichymotrypsine.
® Anti protéase dont la synthèse est
hépatique.
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Belaouar Hamza/Lamri Adlène
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Chapitre 3 : Etude de quelques syndromes
® La demi-vie courte= 2 jours.
® Taux habituel = 20,3-0,6 g/l.
® Augmentation précoce en de SI : 1 à 2 g
/l.
® Marqueur le plus sensible et le plus spécifique de
la RI (VPN 95%).
v FRACTION C3 DU COMPLEMENT:
® Activation en cascade des protéines du
complément au cours de nombreux processus : lyse cellulaire,
opsonisation, activité des neutrophiles et monocytes etc.
® Synthèse foie et macrophage.
® Trois voies d'activation:
· classique, initiées par le complexe Ag-Ac.
· alterne, initiée par des substances naturelles
(paroi bactérienne, venin..).
· voie des lectines.
· Carrefour : fraction C3 dont le clivage aboutit à
la voie terminale et à action biologique.
® La fraction C3 baisse lorsque le complément est
activé (présence de complexes immuns circulants):
· LED en poussée, PR avancée.
· Certaines infections: endocardite, infection à
méningocoque coli.
· Anémie hémolytique.
· Glomérulonéphrite.
· Insuffisance hépatocellulaire
sévère.
® La fraction C3 augmente dans les autres SI et en cas de
cirrhose biliaire primitive.
® Son taux est de 0,15 à 2 g/l et ne varie pas avec
l'âge.
v SAA (serum amyloïde A protein):
® Apolipoprotéine de type HDL épurant le
cholestérol lors de la RI.
® Synthèse : foie, poumon, rein, rate, intestin.
Chapitre 3 : Etude de quelques syndromes
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® effet chimiotactique pour les leucocytes et favorise leur
adhésion sur les parois vasculaires.
® Peut être dégradée en protéine
A amyloïde.
® Taux habituel = 2,5 mg /l.
® 1/2 vie courte = un jour.
® Augmentation précoce en cas de SI: 50-1000 mg
/l.
® Serait plus spécifique et meilleure VPN que la
CRP. ® Marqueur d'une évolution possible vers l'amylose. C
- REACTIVE PROTEINE (CRP) :
® Protéine pentamérique non glycosylée
dont la synthèse est hépatique sous l'action des cytokines (IL6
surtout).
® Connue depuis 1930 : protéine qui précipite
en présence du polysaccaride (protéine - C) du pneumocoque.
® Prépare la phagocytose (opsonisation) en se fixant
sur les cellules altérées et aux substances
étrangères facilitant leur reconnaissance et leur
élimination.
® Induit la sécrétion des cytokines et active
le complément.
® Délais de modifications :
· Cinétique très rapide :
· S'élève dès la 8°heure et sa
1/2 vie est de 12 H.
· Peut varier d'un facteur 10 à 400.
® Variations physiologiques :
· Pas de modification avec l'âge.
· Non modifiée par les corticoïdes et
immunosuppresseurs.
® La CRP ne fait pas partie des PRI impliquées dans
la VS.
® Sa sensibilité permet de détecter des
inflammations modérées comme les manifestations
athéromateuses.
® L'élévation de la CRP est
corrélée au risque de fracture de la plaque d'athérome et
à celui d'infarctus du myocarde chez les patients souffrant de syndrome
coronaire aigu.
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
® Baisse:
· IHC (très sévère uniquement).
® Hausse:
· Réaction inflammatoire jusqu'à 300 mg.
· Infections : bactériennes ++.
® Témoin (diagnostique et efficacité
thérapeutique) de l'infection.
® Marqueur d'évolutivité des pathologies
inflammatoires.
® Excellent rapport coût / rentabilité
diagnostique.
® Marqueur sérique le plus utile au clinicien pour
confirmer et suivre un SI. 8) PROFIL PROTEIQUE:
y' Concept né en 1984.
y' Dosage de 3 PRI ? (CRP, HPT, ORO) -3 PRI È (pré
ALB, ALB, TRF) - Fraction
C3, IgA, IgG, IgM.
y' Orienter la recherche en cas de SI inexpliqué.
y' La lecture simultanée des variations des
différentes protéines permet en plus : ® De palier aux plus
beaucoup de variations (âge, sexe, cinétique).
® D'apprécier les variations d'amplitudes des
protéines.
® De mettre en évidence des mécanismes
contradictoires.
® De retrouver une anomalie des immunoglobulines.
® D'envisager ensuite un profil plus ciblé :
· Profil protéique inflammatoire : (ORO, HPT, CRP)
(CRP, HPT) (CRP,
ORO).
· Profil protéique hémolytique: (ORO,
HPT).
· Profil protéique nutritionnel : (AlB, ORO,
préALB, RBP).
® Expression des concentrations en % des valeurs normales
pour le sexe et l'âge. ® Aucun bénéfice : le
meilleur profil ne donnera jamais un diagnostic.
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Belaouar Hamza/Lamri Adlène
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Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
Figure 14,15: Profil protéique des
protéines sériques inflammatoires. >
Distinction infection - inflammation:
® PROCALCITONINE:
· Intéressante pour différencier les maladies
inflammatoires non infectieuses des infections,
· Cinétique rapide (augmentation dès la
3e heure).
· N'augmente pas au cours des poussées des
principales affections inflammatoires, ni au cours des viroses.
· Augmente au cours des infections bactériennes,
parasitaires ou fongiques sévères.
· Marqueur de gravité?
· Non pathognomonique d'infection bactérienne.
· Étude en association avec le tableau clinique et
les autres anomalies biologiques.
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
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9) DEMARCHE DIAGNOSTIQUE
> Circonstances de découverte:
® Le plus souvent, le syndrome inflammatoire est
associé à une pathologie connue ou aisément
identifiable;
® Parfois mis en évidence chez des sujets sans
affection évolutive connue mais présentant une altération
de l'état général, une fièvre;
® Parfois de découverte fortuite chez un sujet
asymptomatique.
> DIAGNOSTIC POSITIF:
® Il est purement biologique.
® Un syndrome inflammatoire est
défini par :
· l'élévation d'au moins 2 protéines
de l'inflammation.
· ou de la vitesse de sédimentation et d'une
protéine de l'inflammation. > DIAGNOSTIC
ETIOLOGIQUE:
® Un syndrome inflammatoire témoigne le plus souvent
d'un processus pathologique.
® La démarche diagnostique passe
systématiquement par;
· l'interrogatoire.
· l'examen physique.
· et la réalisation d'un bilan paraclinique.
® En pratique, 2 situations peuvent s'observer :
· SI est associé à une pathologie
connue ou aisément identifiable.
· Aucune maladie ne semble expliquer le
SI.
® Deux situations sont possibles:
· soit le SI est associé à une
fièvre.
· soit il est associé à une AEG.
· fièvre et AEG peuvent coexister.
Chapitre 3 : Etude de quelques syndromes
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> Le syndrome inflammatoire est associé
à une symptomatologie fébrile :
® Recherche d'une infection systématique.
® CRP.
· Supérieure à 100 mg + PPN : infection
bactérienne dans 85% des cas dans les fièvres prolongées
(réserve pour Horton).
· Marqueur d'efficacité des antis infectieux
grâce à sa cinétique rapide.
® Affections parfois silencieuses sur le plan clinique.
® Endocardite subaiguë.
· Impose la réalisation d'hémocultures
répétées.
· Échographie cardiaque (ETO ++).
> Maladies systémiques et
connectivites.
® Etape difficile en raison de la richesse des
étiologies possibles et de l'incertitude diagnostique liée aux
formes de début ou aux formes atypiques.
® Maladies systémiques et connectivites ;
· Polyarthrite rhumatoïde (FR, Radio
squelette) :
® CRP augmente > 40 mg plus sensible de
l'activité que VS, haptoglobine et fibrinogène.
® CRP restant élevée : indice de progression
rapide des lésions radiologiques.
® Dosage SAA ou á1-antichymotrypsine dépiste
les PR en activité avec CRP normale (synovite).
· Syndrome Gougerot-Sjögren (biopsie
salivaire) :
® Gammapathie polyclonale (hyper IgG) VS
élevée.
® CRP normale ou basse.
® Les autres PRI varient peu.
· Maladie lupique (FAN, anti-DNA natifs)
;
® VS élevée (> 80mm/h dans 50%).
® VS négligeable => rechercher une
Cryoglobulinémie. Belaouar Hamza/Lamri Adlène
Chapitre 3 : Etude de quelques syndromes
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® Gammapathie polyclonale : 75% des cas.
® Anémie inflammatoire ou hémolytique
fréquente.
® Leucopénie avec lymphopénie < 1500 / ml
et thrombopénie < 100 000 /ml.
® CRP normale ; si élevée rechercher une
infection.
® SAA peut être élevée.
® La baisse du complément précède une
poussée.
· Sclérodermie ;
® VS normale si élevée rechercher une hyper
gamma globulinémie.
® CRP normale, SAA discrètement augmentée.
® Autres PRI négligeables.
· Dermatopolymyosites ;
® VS légèrement augmentée.
® CRP négligeable si élevée rechercher
une infection.
® PRI négligeable et si élevées
rechercher un cancer.
· Maladie de Horton et PPR ;
® VS peut dépasser 100 mais peut être normale
< 20 mm dans 8,5 % des cas (le pronostic oculaire est le même).
® La CRP (et SAA) permet d'infirmer ou non la persistance
d'activité de la maladie devant une VS négligeable.
· Autres Vascularités (Takayashu,
PAN, Churg-Strauss) ;
® VS et PRI élevée + Gammapathie
polyclonale.
® CRP corrélée à l'activité de
la maladie.
® Pas de SI, si atteinte muqueuse localisée.
Chapitre 3: Etude de quelques syndromes
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