d) Des savoirs qui manquent ?
Au fil du temps, quelques bénévoles bien que
portés par une longue expérience existentielle et
professionnelle, admettent que certaines connaissances leur font défaut.
C'est le cas de Pierre qui a dû se plonger dans différentes
lectures et parfaire sa culture juridique « J'ai dû d'abord
m'acheter les livres de comptabilité (rires) et puis les livres de
droit pour connaître les responsabilités des uns et des autres en
tant que conseil d'administration, c'est sûr ! », ou Jean
qui avoue parcourir plus régulièrement le Vidal pour
vérifier le nom de certains médicaments ce qui a permis, alors
qu'il a effectué toute sa carrière en pharmacie d'acquérir
de nouvelles connaissances, « ...ce qui m'embête le plus,
ce sont les génériques, parce que c'est le nom de la
molécule... [...] j'ai fait beaucoup de progrès pour
ça, parce que maintenant j'en connais énormément de noms
!». Ou Claude enfin, qui déplore l'insuffisance de son savoir
en informatique dans« l'utilisation de l'ordinateur pour me
servir du logiciel du profil en long ou des trucs comme ça, je sais que
ça existe, je sais comment ça fonctionne, mais je ne sais pas
l'utiliser... ». Tôt ou tard, il l'affirme, il faudra
qu'il s'y mette. Parfois, ce sont les autres qui incitent à l'effort
telle que Fanny qui est devenue une « manie net »,
surfant allègrement sur la toile, parcourant les sites
dédiés aux adolescents pour affiner ses conceptions du monde de
la jeunesse, se documenter sur les préoccupations des filles et
garçons d'aujourd'hui, s'approcher au plus prés de leur vision
actuelle afin de mieux les comprendre, pour mieux les aider.
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