3-2 : Traitement des données relatives à la
variable performance organisationnelle :
Il s'agit de dégager les caractéristiques et les
critères d'évaluation de l'instrument de mesure de la performance
organisationnelle, cette échelle est celle de Desphandé et al
(1993).
3-2-1 : Statistiques descriptives :
Les données descriptives relatives à la mesure de
la mesure de la performance sont les suivantes :
Statistics for Mean Variance N of Variables
Scale 19,4426 13,5842 5
Item Means Mean Minimum Maximum Range
Variance
3,8885 3,6721 4,1639 ,4918
,0319
Les scores moyens des items sont compris dans l'intervalle 3,67
et 4,16 avec un score moyen par item de 3,8885. Le score le plus
élevé est octroyé à l'item 1
« votre entreprise est plus prospère que vos
concurrents ». En contre partie le score le plus faible est
octroyé à l'item 4 « votre entreprise est plus
profitable ».
Ces
résultats montrent que l'intervalle de variation des scores est
très limité (Range= 0,4918) et que les scores des items sont
très proches ce qui rend la possibilité de mesurer la performance
des entreprises assez difficile.
Malgré ces contraintes, on remarque que la plupart des moyens des
scores des items dépassent nettement la moyenne, ceci peut être
interprété par le fait que les entreprises de
l'échantillon sont performantes.
Pour confirmer ces résultats, il convient de
procéder à une analyse factorielle.
3-2-2 : Analyse de la fiabilité :
Reliability Coefficients
N of Cases = 61,0 N of Items = 5
Alpha = ,7954
Le coefficient de fiabilité á est de 0.7954 ce qui
signifie que l'échelle de mesure de la performance organisationnelle est
fiable puisque á a nettement dépassé la limite
fixée par Nunnally pour 0,6.
3-2-3 : Analyse factorielle :
Avant d'entamer l'analyse factorielle, on procède à
la mesure de l'adéquation d'échantillonnage par le coefficient
KMO :
L'indice KMO est de 0,744, donc l'analyse factorielle est
possible.
L'analyse factorielle a extrait un seul facteur dont la valeur
propre est de 2.810 et qui explique 56.203% de la variance totale, ce qui nous
permet d'admettre l'unidimensionnalité de l'échelle de mesure de
la performance organisationnelle.
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