1-2-2-2-La pseudo- participation :
Le processus de pseudo- participation est défini par
Argyris(1952) comme : « un processus budgétaire qui
emmène les managers à croire qu'ils auront une certaine influence
sur les budgets finales déjà établis, alors qu'en
réalité, leurs contributions sont ignorées ». En
d'autres termes, c'est au supérieur que revient la décision
finale (Vroom, 1983cité par Libby, 1999).
Dans ce sens, Libby(1999) ajoute que dans un processus
budgétaire pseudo-participatif le manager opérationnel
possède uniquement une voix (Voice). Leventhal (1980) l'a défini
comme : « la capacité des managers d'être
impliqués dans le processus décisionnel par la communication de
leurs opinions à leurs supérieurs », mais sans avoir
une influence sur le budget final. Un processus budgétaire
pseudo-participatif peut avoir des effets pervers (comme l'insatisfaction) sur
le subordonné. Certes, certaines circonstances empêchent la haute
direction de tenir compte des suggestions des managers sans que ces derniers
puissent avoir une influence sur le budget final. Mais, elle pourrait
éviter cette perception négative de la pseudo-participation en
communiquant aux managers, dont leurs inputs ont été
ignorés, une explication pour ce manque d'influence. Libby (1999)
appelle ce mécanisme « explantation », qui est
définit par Bies (1987) comme : « la justification
donnée par la haute direction aux managers lorsque le produit du
processus décisionnel n'est pas affecté par leurs
inputs ».
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