Section2 : Mesure des variables
Cette partie consiste en un étalonnage des
différentes mesures de chaque variable abordées dans la
littérature, par la suite on opte pour le choix d'une mesure
adéquate qui s'aligne avec les cordonnées de notre
étude.
2-1 : Mesure de la variable dépendante : La
Performance Organisationnelle (PO):
Les défis majeurs dans la mesure de la performance
résident dans trois catégories. En premier lieu, c'est la
validité du construit de la performance organisationnelle. La seconde
est le rapport entre le but de la recherche, la définition
adéquate de la performance organisationnelle qui permet de donner la
modèle de mesure de cette variable. Le dernier défi est comment
la performance est mesurée? Est ce qu'une mesure marchande contre une
mesure comptable, une mesure financière contre une mesure non
financière ou une mesure basée sur des critères objectifs
contre des critères subjectifs?
Dans cette étude on se concentre plus sur l'aspect non
financier que sur l'aspect financier de la performance organisationnelle de
l'entreprise. Banker et al. (2000, p. 66) voient que les raisons majeures pour
l'utilisation des mesures non financières de la performance, est que ces
mesures, par rapport aux mesures comptables, sont des indicateurs convenables
pour la performance future de l'entreprise. Une autre raison est que ces
mesures sont, moins susceptibles aux manipulations, plus fréquentes et
plus compréhensibles (Chong et Rundus, 2004).
2-1-1 : La classification des mesures de la performance
organisationnelle
Une variété de taxonomies a été
proposée pour classer les mesures de la performance organisationnelle.
Une distinction commune est entre les mesures financières (ou
comptables) et mesures non financières (ou opérationnelles). Bien
que ces mesures financières telles que les mesures comptables ou les
ratios financiers, ont joué traditionnellement un rôle majeur dans
les contrats de compensation, beaucoup croient que les mesures non
financières telles que le taux de défauts, le temps
écoulé du cycle d'exploitation et la productivité sont des
indicateurs mieux convenables que les mesures financières. Les mesures
financières ont aussi été critiquées à cause
de leur aspect historique et moins évolué, et aussi pour donner
la considération inadéquate au développement d'atouts
"intangibles" telle que le capital intellectuel et les capacités de
l'employé. En conséquence, beaucoup d'entreprises remplacent
leurs mesures financières traditionnelles avec des indicateurs de
performance non-financiers (Ittner et Larcker, 1998).
Les autres taxonomies suggèrent que la distinction entre
mesures financières et non-financières est une
représentation incomplète des caractéristiques de la
mesure de la performance. Croix et Lynche (1988, 1989), par exemple, propose
une "pyramide" de la mesure de la performance qui classe des mesures
basées sur leur niveau dans la hiérarchie d'organisation.
D'après cette classification, la distinction clés entre les
différents types de mesures de la performance n'est pas s'ils sont
financiers ou non-financiers, mais le volume d'activité
détecté par les mesures. Au sommet de la pyramide il existe des
mesures de l'entreprise en général qui incluent des mesures
financières telles que les profits et le cash-flow, aussi bien que des
mesures non-financières telles que la pénétration dans le
marché. Au prochain niveau inférieur, on s'intéresse aux
mesures plus intangibles telles que la satisfaction des clients, la
flexibilité, la productivité, et les coûts. Forme a la base
de la pyramide on trouve des mesures opérationnelles telles que
l'unité de coût et la qualité des produits ou des services
fournis.
Dans la littérature plusieurs mesures ont été
proposées pour évaluer la performance des entreprises. Ceci nous
amène à une revue de la littérature en ce qui concerne les
possibles de la performance organisationnelle.
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