3. Faible implication communautaire.
La participation des jeunes à la vie associative se
heurte très souvent à la faible implication des parents et des
collectivités locales. Les associations de jeunes reçoivent
rarement le soutien moral encore moins le soutien matériel des parents.
Ainsi, les jeunes, livrés à eux-mêmes et sans
expérience de la vie associative, se trouvent confrontés à
des nombreux problèmes. Par ailleurs, il arrive que certains parents, en
voyant leurs enfants militer ou s'épanouir dans des associations
à vocation coopérative ou politique, se désengagent de
leurs obligations de prise en charge vis-à-vis d'eux. En outre, les
collectivités locales ne jouent pas toujours leur rôle dans
l'encadrement technique et financier des associations de jeunes.
Tous ces facteurs tendent à rendre peu perceptible de
réelles intentions de création d'associations chez les jeunes,
encore moins les actions que celles qui existent entreprennent.
Subséquemment à cette analyse, l'on pourrait
être gagné par le pessimisme. Admettre la situation des enfants
comme telle apparaîtrait comme une démission de la
société ivoirienne, qui pourra voir sa responsabilité
engagée. C'est pourquoi, en fait de désespoir, nous nous
proposons de suggérer des parchemins qui pourraient être
exploités convenablement.
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