ii) Mc KINON (1963) : Une forte
ouverture des économies
MC KINON (1963) insiste sur le degré d'ouverture ou
d'interdépendance des économies comme critère de
décision entre un régime de change fixe ou un régime de
change flexible. Selon lui, les coûts liés à l'abandon du
taux de change comme instrument de politique économique diminuent en
fonction du degré d'ouverture des économies et de l'importance de
leurs échanges réciproques. Autrement dit, des économies
très ouvertes peuvent facilement renoncer à la politique du taux
de change et ont intérêt à constituer une zone
monétaire qui remplit les critères d'optimalité. En outre,
plus le volume de commerce intra-régional au sein de l'union
monétaire est important, plus les économies des coûts de
transactions seront élevées.
iii) KENEN
(1969) : Une diversification suffisante de la structure de production
KENEN (1969) introduit le degré de diversification
comme critère d'une ZMO. Selon sa conception les économies
diversifiées constituent plus facilement une union monétaire
puisque les chocs diversifiés touchant chaque pays exerceront un effet
atténué. En effet si la demande pour un produit décline,
les conséquences du choc sur la production et sur l'emploi sont bien
moins étendues que s'il s'agit de la mono production d'un pays. La
diversification de la structure de production constitue, dans une certaine
mesure, une assurance contre les risques de fluctuations économiques.
De nombreuses critiques ont été faites à
l'analyse traditionnelle des ZMO, c'est ce qui a conduit à la
définition d'autres critères.
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