Section 2: Analyse et interprétation des
données recueillies: analyse descriptive
Dans cette section nous allons aborder l'analyse et
l'interprétation de l'existant en terme de pratiques d'évaluation
des effets de la formation. Nous allons procéder à une analyse
descriptive par axe de réflexion sur la base des données
collectées à travers les questionnaires et les entretiens.
1. Rappel des axes de
réflexion :
a. Premier axe : La formation
On vise à travers ce premier axe de savoir ce
que pensent les formés ainsi que les supérieurs
hiérarchiques de la formation au sein de la SNDP. Cet axe nous sera
utile compte tenu de la relation qui existe entre formation et
évaluation. En effet, on ne peut pas parler de l'évaluation sans
évoquer la formation. La perception de cette dernière
légitime le recours à l'évaluation et l'efficacité
de ses pratiques. Si on accorde de l'importance et on investit dans la
formation, l'évaluation s'avère à cet égard
nécessaire puisqu'elle permet d'apprécier les retours sur
investissement. Par opposition, si le recours à la formation est
perçu comme une simple obligation ou un moyen de récupérer
les ristournes, l'évaluation est à ce titre en vain.
b. Deuxième axe : L'évaluation de
la formation
L'intérêt de cet axe est de mettre en
relief la perception des pratiques d'évaluation de la formation
existantes au sein de la SNDP. Le recours à cet axe constituera une aide
précieuse dans les développements de notre apport qui fera
l'objet de la troisième section.
En effet, analyser les objectifs, les phases
d'évaluation, les outils utilisés et les caractéristiques
des acteurs intervenants, permettra la conception d'une démarche
d'évaluation des effets de formation facile à mettre en oeuvre et
adéquate aux spécificités de la SNDP.
c. Troisième axe : Les handicaps aux
pratiques d'évaluation
Le propos de ce troisième axe consiste à
relever les problèmes que rencontre le processus d'évaluation au
sein de la SNDP et ceci à travers les informations collectés
auprès des responsables hiérarchiques et des formés.
L'apport de cet axe est d'une extrême importance
dans la mesure où il nous permettra de détecter les failles sur
la base des quelles nous allons construire la démarche
d'évaluation à proposer.
d. Quatrième axe : Les solutions
proposées
Ce dernier axe de réflexion forme un moyen
opportun permettant d'extraire les propositions émanant des
supérieurs hiérarchiques et des formés pour
l'amélioration de la qualité des pratiques d'évaluation
des effets de la formation. Ces propositions seront prises en compte pour nous
permettre d'améliorer tant mieux que possible l'existant.
2. Analyse descriptive:
a. Premier axe : La formation
« La formation permet de
s'éloigner de la routine et de changer
d'ambiance ».
Opérant dans un secteur concurrentiel, la
SNDP mise sur la formation pour renouveler et développer des
compétences nécessaires pour satisfaire une clientèle
assez diversifiée.
Pratiquement, les supérieurs
hiérarchiques
s'accordent sur l'importance de la formation
comme moyen de renouvellement et d'acquisition
des connaissances ainsi qu'un facteur de motivation.
Certains d'entre eux considèrent la formation
comme « le garant de l'avenir » dans la mesure
où on ne peut pas évoluer si on ne se forme pas.
« Ma devise est de ne pas
s'arrêter sur ce qu'on a appris mais sur ce qu'on n'a pas eu
».
Un des responsables préconise que « la
formation est un déclenchement », un avant goût du
champ d'apprentissage ; « elle ne permet pas à elle
seule de tout apprendre ».
Dans le même cours d'idée, un autre
interviewé
insiste sur la nécessité d'instaurer une
culture
d'apprentissage.
D'autres pensent que l'existence de la formation au
sein de la SNDP est un investissement pour l'entreprise et « un
atout encourageant et motivant » pour le personnel.
Toutefois et en dépit du rôle
prépondérant de la formation, les responsables insistent sur le
fait qu'il reste encore du chemin à faire. En effet, malgré ce
rôle, ces derniers reprochent à la formation le manque de ciblage,
de planification et de suivi.
En ce qui concerne le rôle des
supérieurs hiérarchiques, à l'unanimité, ils ont
répondu qu'ils s'occupaient de l'identification des besoins et ils
donnaient leurs avis et leurs suggestions par rapport au plan de formation.
La majeure critique qui est adressée
à ce niveau, est la lenteur des réponses quant aux besoins
exprimés. Mais il faut savoir également que la formation ne peut
pas satisfaire tous les besoins. Elle doit les classer selon leurs
priorités. Ainsi certains besoins seront réalisés au
détriment des autres.
Du point de vue des formés, la
majorité des réponses qui est d'un taux de 68.97% s'accordent sur
le fait que la formation joue un rôle
« important » au sein de l'entreprise. Il s'agit
d'un rôle « enrichissant »,
« intéressant » qui s'articule autour de la
satisfaction des besoins tant individuels qu'organisationnels et autour de
développement des compétences. Ceci dans le but de garantir la
performance de l'entreprise.
Par ailleurs, 61.26% des répondants trouvent
que la formation au sein de leur établissement tient compte aussi bien
des objectifs individuels qu'organisationnels.
De cette façon, il est possible de dire que
la formation est, d'une part, un moyen qui permet la réalisation des
objectifs plus au moins directement liés à la vie de l'individu.
D'autre part, la formation est considérée comme un moyen qui
permet d'atteindre les buts visés par l'organisation.
« Chaque formation apporte aux
participants indépendamment du sujet puisque le participant va
acquérir des informations qui l'aideront forcement dans sa vie
professionnelle ou autre ».
Ainsi, les objectifs des employés et ceux de
l'entreprise dans la plupart sont harmonise et s'accordent (Soyer.J, 2000).
Dans le même cours d'idée, 51.42% des
interrogés estiment que la formation
apporte beaucoup aux participants.
« La formation permet tout d'abord de
rafraîchir les connaissances et d'acquérir de nouvelles
compétences afin d'améliorer la performance dans
l'entreprise ».
Et 53.13% des formés trouvent
que la formation apporte beaucoup à
l'établissement.
Malgré les efforts multiples pour rendre la
formation un moyen privilégié et sollicité au sein de la
SNDP certains interrogés de l'ordre de 34,37% estiment que la formation
est insuffisante et souffre d'un manque de ciblage de contenu et une absence
d'objectifs. Ils pensent, également, que la formation doit toucher
l'ensemble du personnel de l'entreprise.
Les idées énoncées par la
hiérarchie et les formés convergent dans le même sens. On a
remarqué que ces deux acteurs partagent les mêmes conceptions et
la même vision de la formation. Il est clair que la formation revêt
son caractère indispensable au sein de la SNDP.
Cette pratique de gestion tient compte, en priorité,
des objectifs de l'organisation mais aussi des attentes des formés
Mais cela n'empêche que chacun perçoit la
formation à sa manière en terme d'objectifs et d'attentes
individuels.
AXE 1
la formation
|
Les formés
|
Les supérieurs hiérarchiques
|
-La formation joue un rôle important au sein de la SNDP,
ils trouvent que la formation a un apport important tant sur le plan individuel
qu'organisationnel.
-La majorité s'accorde sur le fait que la formation ne
tient pas compte de la totalité de leurs besoins.
|
-La formation est un moyen de renouvellement et d'acquisition
des connaissances.
- La formation est considérée comme le
« garant de l'avenir » et un facteur de motivation pour le
personnel.
-La formation ne permet pas à elle seule de tous
apprendre.
|
b. Deuxième axe : L'évaluation de
la formation
« Le système actuel est satisfaisant
et peut être amélioré ».
« Le système ne marche pas fort, il
doit être encourager ».
Au niveau de l'évaluation de la
formation, la plupart des interviewés s'accorde sur l'utilité
du système d'évaluation existant ainsi que sur le fait que ce
système est à améliorer, mais ils ne nient
guère les efforts entrepris à cet effet.
Néanmoins, d'autres trouvent que
« l'évaluation de la formation au sein de la SNDP consiste
dans l'établissement de la fiche d'évaluation qui n'est qu'un
processus de formalité administratif obligatoire ».
« Le système d'évaluation de la formation est
limité car il s'agit d'une appréciation verbale et à chaud
à la fin de chaque formation mais jamais à
froid ».
L'analyse de cet axe de réflexion a
également révélé que tous les supérieurs
hiérarchiques sont conscients de leurs rôles et du rôle des
autres intervenants dans le processus d'évaluation (responsable de
formation et formés).
Ainsi, il est clair qu'il n'y a pas de confusion de
rôle dans la mesure où chacun d'entre eux connaît son champ
d'intervention dans le processus d'évaluation notamment
l'évaluation à froid, mais la question qui se pose est le
degré de la mise en oeuvre de ce qu'ils savent en la matière.
En ce qui concerne l'utilisation de la fiche
d'évaluation des effets de formation, l'outil sur lequel on travaille
(voir annexe), rencontre des difficultés telles que l'ignorance ou
encore la confusion avec la fiche d'évaluation de formation (voir
annexe).
Toutes ces difficultés ont abouti à une carence
de l'évaluation de la formation à froid au sein de la SNDP.
Quant aux formés leurs réponses sont
assez variées. Il s'agit des réponses qui sous entendent une
grande confusion dans la perception des pratiques d'évaluation de la
formation existantes. Cette confusion porte sur les niveaux
d'évaluation ; évaluation avant, pendant (début,
pendant et à la fin) et après la formation. Également, on
a soulevé une confusion entre les outils d'évaluation ; la
fiche d'évaluation à chaud et la fiche d'évaluation
à froid.
En effet, 78.13% des formés estiment qu'ils sont
évalués uniquement à la fin de la formation (à
chaud). 62.86% de ces derniers ne sont pas au courant des outils
utilisés en matière d'évaluation dans leur
établissement.
Ceci peut être expliquée par un faible niveau de
communication avant la formation dans la mesure où 31.43% pensent qu'il
n'y a pas eu de communication, 37.14% trouvent qu'il y a eu de communication
mais elle était insuffisante et le reste (31.43%) était satisfait
de la communication.
Ainsi, le manque de communication s'observe, selon les
formés, au niveau des différentes formations susceptibles de les
intéresser (82.35%) et au niveau de suivi des évaluations
effectuées suite à la formation (88.23%).
Dans le cadre de l'évaluation à froid 57.14% des
interrogés trouvent qu'ils ne sont pas du tout informés par leur
supérieurs hiérarchiques, 34.30% pensent qu'ils sont peu
informés par leur hiérarchie alors que seulement 8.57% estiment
qu'ils sont bien informés.
Du côté du suivi assuré par les
supérieurs hiérarchiques, 77.14% des formés pensent que
leur hiérarchie n'opère pas le suivi de la formation après
les trois mois qui suivent leur retour alors que le reste (22.86%) constate ce
suivi.
Les idées des formés quant aux
processus d'évaluation de la formation sont divergeant par rapport aux
propos des supérieurs hiérarchiques. En effet, malgré que
ces derniers pensent qu'ils assurent leur rôle, les formés leur
reprochent, principalement, le manque de communication et de suivi.
En effet, l'insuffisance de communication
observé par les formés ne peut pas être une faille
généralisable au système de communication interne. Il peut
dériver des caractéristiques personnelles, de refus ou
d'inacceptation des méthodes et des outils de communication
utilisés.
Ainsi, des problèmes au niveau des canaux
internes de transmission de l'information peuvent être à l'origine
de bruit survenu lors de la circulation de l'information qui porte sur
l'évaluation de la formation. Ce problème de communication,
soulevé, peut être également expliqué par
l'existence des conflits de personnalités ou des obstacles
professionnels entre les collaborateurs et leurs supérieurs
hiérarchiques.
Quant aux supérieurs hiérarchiques, ils
demandent un effort d'implication de la part des formés. Mais il ne faut
pas oublier que l'implication des formés dépend d'une grande part
de leur degré de motivation et d'encouragement par leurs
supérieurs hiérarchiques.
AXE 2
Évaluation de la formation
|
Formés
|
Supérieurs hiérarchiques
|
-Une grande confusion concernant les niveaux
d'évaluation ainsi que les outils utilisés.
-La majorité estime que l'évaluation se fait
seulement à chaud.
-La plupart trouve que leurs supérieurs
hiérarchiques n'assurent pas le suivi après leur retour de la
formation.
|
-L'évaluation de la formation au sein de la SNDP est
très utile pour assurer le suivi des actions de formation.
-Le système d'évaluation à froid existant
est satisfaisant mais il doit être amélioré.
-Le système d'évaluation rencontre plusieurs
difficultés qui aboutissent à une carence de l'évaluation
à froid.
|
c. Troisième axe : Les handicaps aux
pratiques d'évaluation
« Il faut initier les gens
culturellement à l'évaluation et aux critiques ».
« L'évaluation doit être
une culture partagée ».
« On a pas une culture
d'évaluation ».
A côté des obstacles relevés
lors de l'analyse des deux axes précédents, il est possible
de dire que le principal handicap, selon les supérieurs
hiérarchiques, est l'absence d'une culture d'évaluation.
En effet, cette absence a été citée
à maintes reprises.
Les interviewés considèrent que les
obstacles au succès des pratiques d'évaluation à froid
sont dus à « l'absence d'une procédure
administrative impérative », « un manque de suivi
rigoureux de la part des chefs d'unité ainsi que de la part du service
formation » et « l'inexistence d'une
procédure qui planifie l'évaluation ».
Par ailleurs, et selon la hiérarchie, les
majeures contraintes sont l'absence de communication et de sensibilisation des
formés à l'évaluation de la formation ainsi que le manque
d'implication de l'ensemble des intervenants dans ce domaine.
Selon les formés, l'origine des handicaps
est l'insuffisance d'information en matière de formation et
d'évaluation qui résulte d'un manque de communication et de
feed-back entre les supérieurs hiérarchiques et les
formés.
En effet, l'un des interrogés pense que la
communication manquante
est « l'information ; seul clé pouvant
donner l'impulsion vers les objectifs et la confiance de l'employé et
les réunions pour que les solutions soient plus objectives et
émanant tant de la part des diplômés que des
expérimentés et non une restriction ».
Ainsi selon les deux responsables de
l'évaluation à froid, les principaux obstacles aux pratiques
d'évaluation de formation se présument en trois points. En
premier lieu, l'absence d'esprit d'évaluation et de critique, en second
lieu, le manque de communication et en troisième lieu, une implication
faible des parties prenantes du processus d'évaluation.
En dépit des handicaps soulevés
à ce niveau les supérieurs hiérarchiques ainsi que les
formés ont présenté leurs recommandations susceptibles
d'améliorer l'existant des pratiques d'évaluation notamment
l'évaluation à froid.
AXE 3
Les handicaps aux pratiques
d'évaluation
|
Formés
|
Supérieurs hiérarchiques
|
-L'origine du problème de l'évaluation de la
formation réside dans le manque de communication entre eux et leurs
supérieurs hiérarchiques.
|
- Le principal handicap est l'absence d'une culture
d'évaluation partagée.
-L'absence d'une procédure administrative
impérative
-Manque de suivi rigoureux de la part des chefs d'unité
et de la part de service formation.
-Absence de sensibilisation et de communication
|
Les principaux obstacles selon ces deux acteurs sont :
- absence d'esprit d'évaluation et de critique
- manque de communication
- une implication faible des parties prenantes du processus
d'évaluation
|
d. Quatrième axe : Les solutions
proposées
A ce niveau on a soulevé une grande
richesse en terme de solutions proposées tant de la part de la
hiérarchie que des formés.
Les supérieurs hiérarchiques
préconisent d' « impliquer les
intéressés de la formation (les formés) en
intégrant la formation dans le cadre de la gestion des carrières
avec un rôle plus actif des responsables de la formation ».
Ils insistent sur la nécessité
d' « instaurer une procédure d'encouragement qui
peut aller jusqu'à la bonification à accorder aux
promotions ».
Également, ils considèrent
qu' « une information plus fluide notamment sur les thèmes
de formation proposés à l'ensemble du personnel permet de faire
face aux contraintes ».
Pour ce qui est des pratiques d'évaluation
à froid on a retenu les propositions suivantes :
- Effectuer un rappel systématique du contenu
de la formation, ses objectifs lors de la distribution de la fiche
d'évaluation des effets de formation.
- Rendre obligatoire la réalisation du suivi de
la formation ; si un responsable demande une formation sur un
thème, il doit impérativement garantir le suivi de cette
formation. Autrement dit, l'évaluation doit être relier à
l'expression de besoins.
- Effectuer une évaluation à chaud des
connaissances et des habilités acquises une à deux semaines
après la formation en vue de faciliter l'évaluation à
froid.
Les solutions proposées par les formés
reflètent principalement trois idées :
- La première proposition concerne d'une
part l'amélioration de la qualité d'expression des besoins en
formation et le choix des thèmes. En effet, l'expression des besoins en
formation doit parvenir des intéressés eux même et doit
être en étroite relation avec les pratiques de travail.
D'autre part, elle souligne l'importance d'instaurer un plan
de formation qui tient compte des attentes du personnel avec transparence,
clarté et précision des objectifs à atteindre.
- La deuxième proposition consiste
à intégrer la formation dans le cadre de gestion de
carrières et de gestion des compétences c'est-à-dire une
formation qui contribue à améliorer les statuts des
employés en terme de promotion et d'acquisition de nouvelles
compétences.
Dans le même cours d'idée, il est
recommandé de relier le suivi des formations au rendement en
intégrant les résultats de l'évaluation dans les primes de
rendement.
- La troisième proposition porte sur
la qualité de la communication et la circulation de l'information.
D'ailleurs, tous s'accordent sur l'importance d'organiser des réunions
de groupes et/ou des entretiens de retour de formation avec les formés,
le responsable de formation et la hiérarchie. Comme ils insistent sur la
nécessité d'avoir un feed-back sur les résultats de
l'évaluation.
Il est à noter que ces propositions doivent
être opérer dans un environnement de convivialité avec un
esprit de groupe pour promouvoir le niveau intellectuel à un niveau
supérieur.
AXE 4
Les solutions proposées
|
Les formés
|
Les supérieurs hiérarchiques
|
-L'amélioration de la qualité d'expression des
besoins en formation
-Instaurer un plan de formation qui tient compte des attentes
du personnel avec transparence, clarté et précision des objectifs
à atteindre.
-Intégrer la formation dans le cadre de gestion de
carrières et de gestion des compétences.
-Relier le suivi des formations au rendement en
intégrant les résultats de l'évaluation dans les primes de
rendement.
-Amélioration de la qualité de communication et
la circulation de l'information.
-La nécessité d'avoir un feed-back sur les
résultats de l'évaluation.
|
-Effectuer un rappel systématique du contenu de la
formation, ses objectifs lors de la distribution de la fiche
d'évaluation des effets de formation.
-Rendre obligatoire la réalisation du suivi de la
formation ; si un responsable demande une formation sur un thème,
il doit impérativement garantir le suivi de cette formation.
L'évaluation doit être reliée à l'expression de
besoins.
-Effectuer une évaluation à chaud des
connaissances et des habilités acquises une à deux semaines
après la formation en vue de faciliter l'évaluation à
froid.
|
Ainsi, la richesse et la variété des
réponses, que nous avons obtenu grâce au questionnaire et à
l'entretien, nous ont été d'une aide précieuse dans la
conception d'une démarche d'évaluation des effets de formation
qui fera l'objet de la section suivante.
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