Les mines :
Le secteur minier représente globalement un
chiffre d'affaires de plus de 100 milliards de FCFA et emploi
plus de 2500 salariés permanents, il contribue pour
près de 2% du PIB du secteur secondaire et
représente plus de 20% des exportations de biens et de
services. Toutefois, le secteur fait face à des obstacles tels
que :
- la lourdeur des investissements nécessaires à
la mise en oeuvre des projets miniers
- le déficit d'infrastructures de transport
adéquates dans les zones à potentiel minier
- l'absence d'une politique minière axée sur un
développement endogène et ayant un impact appréciable sur
le revenu des résidents.
Pour relever ces contraintes, le gouvernement a adopté,
en 2003, un code minier plus attractif pour les investisseurs. Les objectifs
retenus dans ce code qui seront poursuivis dans le cadre de la mise en oeuvre
de la stratégie de réduction de la pauvreté visent
à :
1- renforcer les dispositions sur la gestion de
l'environnement et la réhabilitation des mines et carrières
2- faire bénéficier les collectivités
locales des retombées financières de l'exploitation du
sous-sol
3- alléger les procédures et promouvoir
l'exploitation artisanale en faveur des populations locales
Dans le but d'opérationnaliser ces options, les mesures
envisagées portent principalement sur la création des conditions
favorables au développement et à la promotion du secteur minier.
Il s'agira de :
- veiller à une meilleure connaissance de la
géologie et des ressources minérales du Sénégal
à travers notamment la mise en place d'un cadastre minier et d'un centre
de documentation
- tirer durablement un bénéfice social et
économique de l'exploitation et la transformation des ressources
minérales par la sensibilisation, la formation, l'éducation et
l'appui à l'orpaillage
- contribuer à la diversification des sources de
revenus des populations pour la recherche de nouvelles applications aux
substances à faibles débouchés.
Technologie de l'information et de la
communication :
Le développement des technologies de l'information
et de la communication figure également au rang des priorités
retenues en matière de promotion des services. L'objectif principal est
d'accélérer le développement des télés
services en milieu urbain et rural.
A cet égard, il s'agira, entre les efforts dans la
promotion de l'investissement public et privé en faveur de
l'accès au téléphone et à l'intérêt
sur l'ensemble du territoire, grâce au fonds d'accès universel.
L'élaboration et la mise en oeuvre des programmes de formation
adaptés aux besoins des filières des TIC devraient
également contribuer à soutenir le développement des
télé-services en milieux urbain et rural pour l'accès au
marché. Par ailleurs, le développement des services devra
être accompagné par une politique accélérée
de promotion des services e-gouvernement, favorable à
l'efficacité de l'action publique et à la modernisation de ses
services et par l'amélioration de la couverture électrique au
niveau rural. Un programme d'appui aux entreprises pour l'accès aux
marchés ainsi que l'appui aux radios communautaires devraient
également contribuer à soutenir le développement de
l'information et de la communication.
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