5-2-2-3-Le travail stato-dynamique
Il ne s'agit pas d'un régime de contraction musculaire,
mais d'une technique de travail dont l'expérience a montré
qu'elle serait favorable à « l'affûtage ». N'ayant qu'un
effet retardé extrêmement court (quelques heures), ce type de
travail peut être proposé avec profit la veille d'une
compétition. Il consiste à marquer un temps d'arrêt
(isométrie) de 2 à 3s à mi-parcours de la charge et de
terminer le geste de façon explosive (charge d'environ 70%).
5-2-2-4-Pliométrie
Selon Wilt le mot `pliometrie' vient du grec "plethyein" qui
signifie « augmenter » et du mot "isométrique" qui signifie de
même longueur. Une action musculaire est dite pliométrique si le
muscle passe immédiatement de l'état d'étirement (une
phase excentrique) à l'état de contraction (une phase
concentrique). C'est ce qu'on appelle le cycle
étirement-raccourcissement. En effet le fonctionnement
pliométrique ne se résume pas à la juxtaposition d'une
action excentrique suivie d'une action concentrique ; il fait appel à
des mécanismes qui lui sont propres.
L'intervention du cycle « Etirement-Raccourcissement »
(CER) requit 3 conditions (Komi et Gollhofer, 1997) :
Avoir une bonne « pré activation » des muscles
avant la phase excentrique ;
Une phase excentrique courte et rapide ;
· Une transition immédiate (délai court)
entre la phase d'étirement (excentrique) et de raccourcissement
(concentrique). Cela revient à parler du « coopling time ». Il
doit être le plus court possible pour faire intervenir les fibres
rapides. Entre 50 et 100 ms de coopling time. Au delà de 200 ms, il y a
une thermo dispersion qui fait intervenir les fibres lentes. Bosco et Komi
(1980) ainsi que Schmidtbleicher (1984) ont montré qu'un
étirement préalable du muscle améliore la force et la
vitesse de contraction. La pliométrie permet au muscle de conserver son
fonctionnement naturel comme au cours de l'activité physique et
peut-être utilisée toute l'année en raison de la
diversité des exercices. Zatsiorski (1966) a déjà
souligné l'efficacité particulière des conditions
pliométriques. Il a montré qu'un athlète produisait plus
de force en saut contrebas que lors d'unee contraction isométrique (150
à 20 00% de la force isométrique).
Cometti note 3 groupe es de facteurs qui expliquent le fon
nctionnement du
CER (Figure 6):
L'intervention p particulière des facteurs nerveux ;
L'élasticité du syystème «
tendon-muscle » ;
L'intervention d du reflexe d'étirement.
Facteurs nerveux et entrainement dynamique
Plométrie
Elasticité Muscle-Tondon
Réflexe d'étirement
Recrutement: Activation plus rapide
Augmentation de la fréquence
Amélioration de la synchronisation
Muscle
Tendon Fréquence maximale
Fréquence au début
Fréquence de doublets
Ponts quantité
Ponts qualité
Titine
Figure 6: Les mécanism mes intervenants dans le «
cycle Etirement-Raccourci issement »
61Lesfacteursnervveux
Kamen (2005) distingue 3 3 types de facteurs nerveux qui vont
in ntervenir dans les efforts dynamiques ou exp plosifs (Figure 7) :
Le recrutement (spatiall) des unités motrices (UM) ;
La fréquence des impu ulsions (ou recrutement temporel
des U UM) ;
La synchronisation des s unités motrices.
HaddadMonoem
27
Figure 7: Les facteurs nerveux qui interviennent pour
améliorer l'efficacité des mo ouvements rapides
6-1-1-Le recrutement ddes unités motrices et
l'activation pplus rapide des motoneurones
Lorsqu'une force faible es st nécessaire pour le
mouvement, seuless quelques fibres sont excitées. L'augmenta ation de
force se fait par augmentatio on du nombre de fibres recrutées au maxim
mum de leur force. Gollnick et Hodgsson, (1986) ainsi que Gollnick et Coll.
(197 74) ont montré que le recrutement sélec ctif est
déterminé non pas par la vitesse de c contraction mais par le
niveau de la forcce à développer. La loi d'Henneman ou «
ssize principale » montre comment, que el que soit le type de mouvement,
les fibres s lentes sont recrutées avant les fibre es rapides. Il y a
donc, dans ce cas, un ppassage obligé par les fibres lentes, c ce qui
n'est pas intéressant dans le cas dee mouvements explosifs. La
représen ntation de Costill (1980) est édifiante à ce
sujet. Une charge légère entraine un recrutement des fibres
lentes et de IIa. Une e charge lourde entraine le recrutementt des fibres
lents, des IIa et des IIb. Dans le cas d'effort exploosifs, les unités
motrices (UM) peuve ent être recrutées dans un temps plus court. .
Duchateau et Hainaut (2003) évoquennt une activation plus rapide des
motoneurrones. Un entrainement dynamique d diminue le temps pour que les UM
atteigne ent leur force maximale de 9%, on par rle de diminution du «
temps au pic de forcce » (Milner-Brown et coll., 1973) : lees UM vont
être capables d'atteindre plus v vite leur force maximale.
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