2-3-3-La méthode du "court-court"
Même si elle s'éloigne de la logique de
l'interval-training, cette méthode a une efficacité
indéniable. Elément intermédiaire entre le travail continu
et le travail intermittent, elle consiste en un enchainement permanent
d'efforts légèrement sur critiques (supérieurs à la
PMA) et de récupérations passives et de durées identiques
entre les répétitions (Dupont et coll., 2005). Elle est active
entre les séries (Billat et coll., 2001). Les enchainements les plus
souvent proposés sont ceux qui font alterner des efforts et des
récupérations de 15 secondes (15 secondes d'effort, 15 secondes
de récupération) ou de 30 secondes (30 secondes d'effort, 30
secondes dee récupération). Cette alternance dooit bien sûr
se poursuivre sans interruptioon sur des périodes assez longues, sou
uvent supérieures à 10 minutes, et répétées
plusieurs fois (deux ou trois) à l'intériieur d'une même
séance. Cette méthode sse prête très bien à
une grande vaariété d'activités (mouvements gymniques, ,
renforcement musculaire, bondissem ments, course) et, de ce fait, peut
parfaitem ment trouver sa place aux différentes p périodes du
plan d'entrainement. Elle est soouvent utilisée par les
spécialistes de sports collectifs, mais peut sans inconvén nient
s'adapter aisément à d'autres sp ports (Goussard., 1998). C'est
le cas du Tae ekwondo objet de notre sujet de recherc che. Nous avons
adopté pour la réalisatio on de notre expérimentation ce
que Cometti (2007) propose concernant l'inte ermittent court-court. Il se
résume par les principes de travail suivants :
Fig gure 2: Les principes du travail intermittent
L'objectif du travail interm mittent est de développer
l'explosivité..
L'objectif de notre travail l de recherche est de
développer l'expllosivité qui se dé définie comme
le produit d'une force par une vitesse .Nous allo ons nous attarder sur ces
deux qualités ph hysiques à travers la classification dde
Gundlach. Sa représentation est « foncttionnelle ». Elle pose
des relations en ntre les différents paramètres en distinguant 3
axes : La force, la vitesse, le temps (Cometti 2007).
31LaForce
Letzelter (1990) définit la force musculaire comme
étant « lla tension qu'un muscle ou plus exactem ment qu'un groupe
musculaire peut opposer à une résistance en un seul effor rt
maximal».
Cometti (2007) en s'inspirant des travaux de Gundlach a
proposé le principe du rapport entre l'énergie et la structure
où le muscle apparait comme un élément central de la
structure. Un muscle qui travaille produit de la force qui est au centre de sa
démarche sur les qualités physiques. Deux aspects de la force
sont à mettre en exergue : la force générale et la force
spécifique. La force générale est la manifestation de tous
les groupes musculaires indépendamment de la discipline sportive. La
force spécifique est la manifestation des groupes musculaires qui sont
directement concernés dans la discipline sportive. La force
n'apparaît jamais, dans les divers sports, sous une « forme pure
» abstraite, mais constamment comme une combinaison, ou plus ou moins
comme un mélange des facteurs physiques conditionnels de la performance
(Weinek, 1992). En se référant à l'aspect musculaire on
peut parler distinctement de : La force statique : lorsqu'il s'agit de la force
que peuvent exercer les muscles sans qu'il y ait modification de leurs
longueurs. La force dynamique : lorsqu'il s'agit de la force que les muscles
exercent au moment où la longueur de ceux ci est modifiée. On
distingue aussi trois types de forces selon l'importance et la durée de
l'intervention : La force maximale ; La force endurance ; La force vitesse.
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