2-3-3-La méthode des efforts intermittents de courte
durée
C'est en augmentant l'intensité que la dette
d'oxygène requise est provoquée et, par voie de
conséquence, la stimulation des processus aérobies. Là
encore, c'est de la qualité du rapport entre l'intensité de
l'effort et la durée de la récupération que
dépendra l'efficacité du travail. Cette
récupération doit pouvoir s'effectuer dans un laps de temps
allant de 1 min 30 s à 2 min. À l'issue de cette période,
l'athlète doit être en mesure de reproduire un nouvel effort de
même qualité, sans que cela l'oblige à s'investir plus que
lors de sa précédente tentative. Il reste ainsi capable
d'enchaîner un nombre important d'exercices, dont la limite
inférieure doit s'établir autour de douze à quinze. Si
l'on veut encore augmenter l'efficacité de cette méthode, on
proposera à l'athlète d'adopter des récupérations
actives (marche, trottinements). Ici aussi, lorsque la course à pied est
le support du travail proposé, il est suggéré de
programmer une vitesse de déplacement supérieure de 7 km/h
à l'allure de course correspondant à 100% de la PMA.
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