1.1.2. Etat de la question
Néanmoins, Prata Ndola et al disent que le rapport
entre la perception individuelle du risque de contraction du VIH et l'usage du
préservatif est mal compris. Ces auteurs concluent que les messages de
sensibilisation doivent aider l'individu à évaluer correctement
son propre risque de contraction du VIH et encourager le changement des
comportements sur la base de l'autoévaluation du risque (7-5).
Quant à l'étude menée au Togo, les
campagnes de sensibilisation n'ont pas réussi leur mission à
cause de la sous- information qui pourrait provenir du déni de la
maladie chez les jeunes dans l'ensemble et les étudiants en particulier
se représentant la maladie et la mort comme lointaines ; la prise
de position des religieux par la non acceptation du préservatif en ayant
une confiance totale en Dieu (8).
Cacioppo et Petty de leur part ont exprimé leurs
connaissances sur le VIH/SIDA, les attitudes envers l'utilisation du
préservatif et la perception du soutien pour avoir été
exposés à un dessin animé ou message écrit sur la
sécurité de sexe.
Les deux messages ont un impact positif sur les connaissances
et l'attitude. Théoriquement intéressant, le constat est que le
dessin animé comme message, est davantage en mesure de susciter des
changements dans les attitudes et les points de vue de plus que les messages
écrits à faible marquage sur la cible. Ces résultats sont
fondés sur la prédiction qu'une communication persuasive sera
plus efficace lorsque le format du message est adapté à des
personnes lors du traitement de l'information (9-2).
Abraham D, P. sheeran et al ont mené une enquête
pour examiner la santé des croyances et des intentions entre 690
personnes de 16 à 18 ans à Dundée. Les répondants
de la jeune cohorte (N =363) ont été classés en fonction
de leur situation éducative à l'école et de
l'autodétermination des rapports chez ceux qui avaient reçu une
formation pertinente d'éducation sur le VIH/SIDA dans le cadre de la
santé Indépendante. Mais les effets manifestés lors de
leur sortie de l'école ont collaboré également avec le
sexe de la personne interrogée et le montant engagé de
l'éducation reçue avant de partir. Les mâles et les
femelles divergent une fois qu'ils quittent l'école sur le point de vue
médias et d'autres sources d'information suivis. Ce qui indique que les
hommes qui quittent prématurément l'école sont les plus
susceptibles, de ne pas tenir utiles des informations importantes concernant le
VIH/SIDA. Conformément à cette conclusion la sortie de
l'école réduit la différence entre les hommes et les
femmes l'intention d'utiliser un préservatif avec un nouveau partenaire,
en réduisant par ailleurs une plus grande intention de la part de femmes
d'utiliser le préservatif. Ceux ayant quitté l'école et
reçu moins d'éducation étaient beaucoup plus pessimistes
et in quiets de contact quotidien avec les personnes séropositives et
à leur capacité de lutte contre l'infection à VIH. Les
résultats de cette étude suggèrent les mérites de
fournir un éducation précoce dans le cadre de l'enseignement
secondaire afin de mieux atteindre ceux qui finiront par quitter tôt. En
outre, il est fait remarquer que des facteurs contextuels peuvent avoir autant
d'impacts sur la formation des croyances, des attitudes et des comportements
que des interventions spécifiques.
L'organisation non gouvernementale Santé Canada
dit qu'en conservant un message de prévention qu'il ne faut pas tenir
pour acquis qu'en s'inspirant des enseignements traditionnels, l'objectif sera
atteint et que le message sera efficace. On doit plutôt
considérer le contexte général de la population
visée. Des initiatives de prévention doivent cibler les jeunes
de moins de 15 ans ; les messages de prévention adressés aux
jeunes doivent accorder une importance particulière à l'usage des
drogues injectables. Il ne s'agit là que de quelques facteurs
contribuant à l'augmentation du risque pour les jeunes autochtones
d'être infectés à VIH. Mais ces exemples indiquent
clairement que la prévention et l'éducation ciblées sont
nécessaires. Ces facteurs s'associent pour renforcer la
nécessité de viser les jeunes comme audience cible des messages
de prévention du VIH (11).
Sawadogo dans son mémoire sur la perception des
chauffeurs routiers sur les messages de prévention du VIH/SIDA au
Burkina-Faso, explique pourquoi ces messages n'ont pas modifié leurs
comportements de manière substantielle. Cette étude a permis de
mieux cibler les campagnes de sensibilisation contre le VIH en les affinant
grâce à la prise en compte des préoccupations des premiers
concernés, les chauffeurs routiers (11)
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