DEDICACE
A mon épouse Aimée Kasongo et à mes enfants
;
A tous ceux qui ne cessent d'apporter une contribution pour
l'amour du prochain
et de l'évolution de la science ;
Je dédie ce travail
AVANT-PROPOS
Qu'il nous soit permis de dire merci à tous ceux qui
de près ou de loin nous ont aidé à élaborer ce
travail qui couronne la fin de notre troisième cycle. De prime abord nos
remerciements s'adressent au Professeur Benjamin Kabyla Ilunga notre Directeur
pour avoir accepté de diriger ce mémoire malgré ses
multiples occupations. Vos initiatives, conseils, esprit critique du type
scientifique ont été pour nous ce qu'est l'oeuvre du savant qui a
inventé un matériel roulant pouvant faciliter à un infirme
son déplacement sans peine.
Il serait ingrat de ne pas citer sur cet inventaire
d'adresses de remerciement, le Docteur Michel Kabamba. Vos directives
scientifiques, assistances matérielles et morales ont beaucoup
contribué à notre élévation au rang de Master en
Santé publique.
Nous remercions pour leur disponibilité tous les
Professeurs, Docteurs et leurs collaborateurs, de nous avoir transmis le
meilleur d'eux-mêmes ; symbole de forcer notre face et orienter
notre vue vers le monde des savants.
Certaines familles ont marqué positivement notre
cursus ; il s'agit de celle de Kalombo Mukulu dans son ensemble, celle de
Corneille Ngoy, celle de Daily Kalombo, Fanny Ilunga, celle Maman Nadine et
Michée Mufwa que ces mots de remerciement témoignent notre
reconnaissance.
A tous nos collègues de promotion, amis et amies,
notre devoir est de vous adresser nos remerciements justifiés par un
caractère plus que solidaire dont vous avez fait preuve.
Aux Professeurs Muleka Kimpanga, Luboya Numbi et Banza Lubaba
pour vos conseils et encouragements particulièrement très
édifiants
Nous avons l'obligation d'être reconnaissant envers
notre épouse Aimée Kasongo et tous nos enfants. Vos sacrifices
et résignations constituent un signe d'amour.
RESUME
Le but de cette étude est de ressortir et analyser la
perception des élèves qui étudient dans des écoles
créées spécialement pour les filles communément
appelées lycées dans la commune de Lubumbashi. Nous avons cette
perception à partir de leur connaissance, attitude et pratique sur les
stratégies, supports et messages transmis dans le cadre de la
prévention du VIH /SIDA.
Des organismes de tous genres mènent aujourd'hui des
actions de prévention et leurs messages de sensibilisation constituent
un procédé préventif de la lutte contre cette
pandémie qui ravage le monde. Cette sensibilisation s'élargit
jusque chez les élèves à travers différentes
stratégies de communication utilisées comme méthodes
supposées adéquates pour freiner l'expansion du VIH/SIDA. A
Lubumbashi, depuis que cette maladie a été reconnue, des sommes d
argent aussi importantes ont été utilisées pour des
campagnes de sensibilisation sous différentes formes (spot à la
radio et à la télévision, affiches, panneau, enseignement
etc. ). Face aux comportements à risque chez les lycéennes
comme celui d'avoir un ou plusieurs partenaires sexuels, leurs cultures et
modes de vie, leur façon d'appréhender et parfois d'appliquer ce
qu'elles en ont retenu, tout ceci nécessite être compris à
travers la perception des messages qui leur sont proposés dans la lutte
contre le VIH/SIDA.
De manière générale, nous avons fait une
étude descriptive transversale sur une période allant de
décembre 2007 au mois de juin 2008. C'est ainsi que les
lycéennes de 4e, 5e et 6e du
secondaire de Twendelee, Tshondo et Wema ont constitué notre cible. Ces
lycéennes sont supposées être mûres,
vulnérables mais aussi sexuellement actives et plus ou moins capables de
livrer leur impression sur ce sujet. Toutes ces filles des ces classes
ciblées par notre étude font une population de N qui vaut 387
individus.
Pour parvenir à ressortir la perception et les entraves
de communication entre les sensibilisateurs et ces lycéennes nous avons
administré un questionnaire. C'est ainsi qu'après analyse nous
avons abouti au résultat tel que les lycéennes en leur
majorité ne connaissent pas toutes les voies par lesquelles le VIH se
transmet, elles reçoivent les informations par des films parlant de la
généralité du problème. Parmi les
empêchements il y a également les mots difficiles, le mode de
communication non adapté. Et 35% de lycéennes ne connaissent pas
la provenance du VIH et accusent Dieu et sorciers d'en être les auteurs
ainsi que le manque de dialogue entre filles et parents.
A travers notre discussion, ces entraves constituent un
défaut du sensibilisateur qui ignore de découvrir et associer son
interlocuteur à ce type de travail. Cependant, le sensibilisateur ne
lui adapte pas le message et oublie que la lycéenne est après
tout un être humain avec ses conditions sociales, culturelles,
économiques, mentales, psychologiques à mettre en compte pour
influencer son comportement.
Ceci se justifie par le fait que 124 lycéennes savent
que le VIH /SIDA provient de comportements malsains, 7disent que Dieu en est la
provenance dans l'objectif de punir les impudiques, 7 pensent que cette maladie
est un mauvais sort jeté par les sorciers et 51estiment que cette
pandémie est la résultante de toutes ces origines
évoquées.
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