III/ INVESTISSEUR INSTITUTIONNEL
TAUX DE CONTRIBUTION DE L'ASSURANCE A L'INVESTISSEMENT
NATIONAL
ANNEES
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2002
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2003
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2004
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2005
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2006
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INTITULES
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VALEUR DE REALISATION DES ACTIFS REPRESENTATIFS
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89 600 502 000
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97 872 540 000
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107 885 250 000
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116 108 054 000
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125 276 506 000
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FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE
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922 700 000
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843 450 000
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961 920 000
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1 080 900 000
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1 193 600 000
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TAUX DE CONTRIBUTION
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9,71 %
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11,60 %
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11,22 %
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10,74 %
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10,50%
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Source : Rapports de la FSSA et de la DPRS (Direction de la
Prévision et de la Statistique).
1 Selon la loi portant réglementation bancaire,
les établissements financiers et les banques n'ont pas le même
statut et le même objet social. Pour de plus amples informations cf.
articles 3 et 4 de ladite loi.
Pour cette partie, on se limitera à analyser
l'investissement du secteur par la valeur de réalisation des actifs
représentatifs.
La Formation Brute de Capital Fixe (FBSF) est un indicateur
issu de la Comptabilité Nationale qui mesure le flux annuel
d'investissements réalisés sur le territoire. Ainsi,
d'après le tableau ci-dessus, elle progresse dans l'ensemble avec 922
millions CFA en 2002 contre 1,193 milliards en 2006. Elle a connu cependant une
tendance baissière en 2003 soit un déficit de 79,250 millions de
francs.
En ce qui concerne les valeurs de réalisation des
actifs représentatifs (déjà vus plus haut), elles sont en
perpétuelle progression avec 89,600 milliards en 2002 et 97,872
milliards en 2003. L'année 2006 affiche la plus grosse somme avec
125,276 milliards de francs CFA.
Ainsi, ce tableau témoigne que l'assurance est toujours
au rendez vous de l'investissement national. A cet égard, on peut
retenir d'une manière globale que son taux de contribution varie entre
9,71% (en 2002) et 10,50% (en 2006). En 2003, le taux est passé à
11,60% contre 11,22% en 2004, soit un recul de 0,38%. L'année 2005
prolonge cette régression avec un taux de 10,74%. D'une manière
évidente, il demeure tout à fait difficile de maintenir ce taux
de participation en perpétuelle hausse dans la mesure où les
investissements (des secteurs primaire, secondaire et tertiaire) ne sont pas
tout à fait permanents. Ils dépendent de la situation
économique, politique et même sociale du pays. Déjà
en 2003, pour les besoins de l'organisation de la Conférence Islamique,
plusieurs milliards de francs CFA ont été prévus dans les
infrastructures, ce qui modifie entre autres les taux de contribution.
D'une manière ramassée, l'assurance de nos jours
joue un rôle capital dans l'économie du pays. En effet, on a
constaté au cours de l'étude faite à ce niveau, que sa
prestation ne s'est pas limitée seulement aux abords du domaine de
l'économie. Tout en restant dans ce cadre, elle effleure la politique,
la société et même la culture car une amélioration
positive de la densité dépend d'une bonne culture de l'assurance.
A cet effet, si l'activité d'assurance bénéficie
d'avantage de l'assistance des autorités publiques, la croissance
économique pourra, dans les jours à venir dépasser son
niveau actuel.
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