II/ CREATEUR D'EMPLOIS
EMPLOIS DANS LES SOCIETES D'ASSURANCES (ENSEMBLE DU SECTEUR)
ANNEES
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GRADES
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2002
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2003
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2004
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2005
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2006
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CADRES
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162
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161
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182
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177
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183
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AGENTS DE
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MAÎTRISE
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247
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225
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291
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302
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306
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AUTRES
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EMPLOYES
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179
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207
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144
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159
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185
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TOTAL
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588
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593
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617
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638
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674
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Source : Rapports FSSA
En dehors de son rôle de promoteur de l'impôt,
l'assurance crée aussi des emplois à travers le personnel qu'il
utilise directement ou indirectement à sa disposition. Ainsi, en
relation avec le développement du secteur, les effectifs de l'assurance
ont régulièrement progressé dans l'ensemble. Toutefois, le
recensement effectué dans ce sens, ne tient pas compte des
collaborateurs occasionnels ou rémunérés à la
prestation (courtiers, agents généraux et autres
intermédiaires...), qui constituent aujourd'hui une part importante de
la force de vente, en vie notamment.
En 2002, on en était à 588 employés,
toutes branches confondues. Cet effectif n'a cessé d'évoluer
positivement jusqu'au terme de la période étudiée, en
l'occurrence l'année 2006 qui compte 674 salariés, ce qui prouve
d'une part que le personnel du secteur est tributaire du développement
du marché. En plus, le plus grand effectif porte sur les agents de
maitrise dont le plus petit chiffre s'élève à 225
salariés. Les sociétés IARDT enregistrent le plus grand
nombre d'employés (1). En effet, elles ont recruté en
2002, 495 salariés contre 93 pour les sociétés vie. Ces
dernières ont évolué dans ce rythme jusqu'à 2006
où on a noté seulement 106 employés, soit 426 personnes de
moins qu'en dommages pour la même année.
Par ailleurs, en collaboration avec le Centre Professionnel de
Formation à l'Assurance (CPFA), la Fédération
Sénégalaise des Sociétés d'Assurances (FSSA) a
organisé récemment des séminaires d'échange et de
remise à niveau, particulièrement en assurance automobile. Ainsi,
les travaux de la commission informatique ont mis en évidence des
besoins importants de recyclage du personnel dans le but de satisfaire les
attentes du marché .Or, malgré tous ces efforts, et même en
tenant compte des agents diplômés de l'Institut International des
Assurances de Yaoundé (IIA), le nombre idéal d'employés ne
semble pas avoir été atteint.
III/ NORMATEUR
En dehors de la réglementation nationale et
communautaire en vigueur, l'assureur crée et gère ses propres
normes dans le but de tisser une meilleure relation avec sa clientèle
mais aussi, éviter par la même, les conséquences de la
mauvaise foi. A cet effet, les compagnies exhortent les assurés à
se comporter comme de bons pères de famille afin de prouver, en cas de
sinistre, que les dommages ainsi notés ne font pas l'objet d'une
négligence notoire de leur part.
Habituellement, ces normes édictées par
l'assureur sont relatives au renforcement de la sécurité des
biens et des personnes. En garantie vol par exemple, un certain nombre de
conditions sont exigées : pour transporter une importante somme d'argent
d'un point à un autre, le porteur doit être de sexe masculin et
âgé de 25 ans au minimum et de 50 ans au maximum. A défaut,
il doit être accompagné par des personnes de sexe masculin. Et,
à partir d'un seuil défini dans le contrat, exiger
un véhicule aménagé pour le transport des
fonds. Pour la police vol auto, l'assuré peut être contraint
à intégrer dans le système mécanique du
véhicule, une alarme antivol. En outre, il doit prendre toutes les
précautions nécessaires pour ne pas oublier de verrouiller les
portes ou de laisser les clefs dans la voiture. En cas de sinistre,
l'assuré est tenu de faire une déclaration à l'assureur et
porter plainte contre X au cas où le malfaiteur reste inconnu.
En incendie, l'assuré doit faire de son mieux afin de
respecter les normes de prévention et de protection :
- Installation d'extincteurs mobiles et de robinets d'incendie
armé ;
- Installation d'exutoires de fumée et de chaleur ainsi
que des caméras de surveillance ;
- Un comité de gardiennage.
Si ces normes ont été respectées au
moment de l'accord, l'assureur peut accorder un rabais ou une diminution de
prime à l'assuré. Au cas contraire, en cas de sinistre, la
déchéance peut s'appliquer lorsque l'assureur arrive à
prouver que le manquement lui a causé un préjudice. Ces principes
aident en effet l'assureur à minimiser le risque qui lui est
transféré. Du même coup, il établit un climat de
sécurité sociale et économique, gage du
développement national.
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