3.6.4.
Mode de surveillance préconisé par les riverains
Au regard des difficultés de surveillance
énumérées plus haut, certains ménages n'ont pas
hésité à faire des propositions. Les riverains
préconisent qu'on implique un nombre assez élevé de
surveillants par village. Les uns ont avancé les chiffres de 5 personnes
pendant que d'autres préfèrent 10 personnes. Ces surveillants
doivent être formés, payés et armés. Leurs
déplacements doivent être assurés. Les riverains estiment
que le pâturage dans le parc est le principal facteur de
dégradation des ressources forestières. Ils préconisent de
délimiter des pâturages et de créer de points d'eau
permanents. Le manque de points d'eau permanent combiné à
l'insuffisance des pâturages conduisent les peul à trouver refuge
dans le parc. Lors de l'enquête, on a constaté que des troupeaux
de boeufs sont parqués dans la forêt. Les peul ne gardent dans
leur campement que quelques vaches mères pour les besoins quotidiens en
lait. Ils justifient leur comportement par le fait qu'il n'existe pratiquement
pas de point d'eau d'abreuvement que si ce n'est dans le Nazinon qui se trouve
dans le parc.
|