3.6.3.
Contraintes entravant l'engagement
#172; Le taux d'investissement positif pour l'adoption des
techniques CES/DRS est
faible. Les raisons avancées par les producteurs sont
le manque de moyens (34,38%), le désintérêt (13,75%), les
travaux sont pénibles (21,25%), ou l'ignorance (18,75%). Outre les
raisons avancées par les ménages, la zone d'étude est
relativement arborée et assez propice aux activités agricoles.
Les producteurs ne voient probablement pas la nécessité d'adopter
ces techniques modernes qui leurs coûteront (en terme financier) plus
chère que leur système traditionnel de production. En plus, la
réalisation des fosses fumières et des cordons pierreux est
fortement subventionnée par le PNGT2.
#172; Selon les ménages riverains, il existe cinq
difficultés majeures du mode de
surveillance actuelle. Certains ménages affirment
qu'ils peuvent ne pas participer à la surveillance ou ne participent pas
à la surveillance à cause de l'insécurité qui y
règne. Cette difficulté a été relevée par
18,12% des ménages enquêtés. Ils sont rejoints par 7,50% de
l'échantillon qui estiment qu'on doit les armer pour qu'ils puissent
faire ce travail.
Après l'insécurité, c'est le fait que le
PAGEN ait choisi un seul individu par village pour jouer ce rôle. 16,25%
de l'échantillon estiment que cette politique peut compromettre la
surveillance du parc par les riverains. Le fait qu'il y ait un responsable
(dont le déplacement est assuré par un vélo et la
sécurité une arme), les autres membres du village peuvent ne pas
l'accompagner dans l'exercice de ses activités. Les riverains exigeaient
entre autre des récompenses financières. On a ceux qui disent
qu'ils sont éloignés du parc (6,25% de citation) et qu'il leur
faut des vélos ou des motos.
#172; Les termites et le statut de migrants sont les
difficultés majeures de plantation
d'arbres dans la zone d'étude. Ils ont tous les deux un
taux de citation de 35%. Le problème d'eau est signalé par 32,50%
des enquêtés. Il s'agit ici de point d'eau permanent qui puisse
permettre la réalisation des pépinières. Le jardin
polyvalent de Pighiri n'a pas encore vu le jour à cause de ce
problème.
Les feux de brousse constituent des menaces pour les plants.
Les plantations communautaires de Yagho, Bourou et Pighiri sont parties en
feux. Ils ne subsistent que quelques plants en mauvais états.
Les coûts des plants et leur entretien peuvent
réduire le nombre de plants mis sous terre par un ménage.
Certains ménages estiment que la période de plantation
coïncide généralement avec les moments de soudure et qu'ils
préfèrent acheter à manger que de payer des plants. On
note que les prix unitaires des plants varient de 50 F à 500 F selon
l'espèce.
|