Les Etats Unis dans les relations internationales de l'après guerre froide: le statut de la superpuissance ?( Télécharger le fichier original )par Abdessalam Saad Jaldi Université Hassan II Faculté des sciences juridiques et économiques de Mohammédia - Licence en Droit Public 2008 |
Section II : La mutation de la superpuissance mondiale :Au lendemain de la fin de la guerre froide, Bill Clinton a été élu président des Etats-Unis, et par conséquent a hérité la présidence d'un monde prometteur, sur lequel jamais encore les Etats-Unis n'auraient été aussi puissante, elles avaient l'épongée de la grandeur, et disposaient des moyens économiques et militaires nécessaires pour qu'elles puissent assurer convenablement ses objectifs. Dans ce contexte, Bill Clinton prononça un discours (aujourd'hui, la différence entre les capacités de nos forces militaires et celles des pays qui nous veulent du mal est plus grande que n'importe quel moment. Et notre défi consistera à maintenir ce delta à niveau tel que n'importe lequel de mes successeurs puisse nous certifier avec d'autant de conviction)1(*) Ce terme delta allait progressivement se transformer à la manifestation de l'existence d'une superpuissance américaine, car reconnaître qu'un pays est doté de possibilité incroyable par rapport aux être pays signifie que ce pays est doté de quelque chose d'exceptionnel, et par conséquent, la manifestation de la superpuissance ne se manifeste plus dans son rôle de gendarme mondial et de leadership, mais aussi dans sa capacité de contrôler les destinée du système international, et de piloter la société mondiale. dans ce perspective, Bill Clinton réaffirma que : (parce ce que nous sommes toujours la nation indispensable pour diriger, il nous appartient de diriger)2, ici, le président américain ne reconnaît pas seulement le droit des Etats-Unis d'exercer son leadership, mais aussi de pénétrer au centre du système international , dans le cadre d'une nouvelle architecture qui donnait le droit à Washington de demeurer une puissance aussi bien sur l'Europe que sur le Pacifique, ce qui traduit l'élément de la superpuissance , en particulier avec la révolution démocratique qui venait de se produire dans les anciennes satellites soviétiques. Voila comment on comprend que les Etats-Unis devaient mener une guerre victorieuse contre la terreur représentée par les ennemis de la liberté, sur lequel seul l'usage de ses potentiels techniques, technologiques et militaires surprenantes lui allaient permettre nom pas seulement de s'arrêter devant les frontières des autres nations, mais de nettoyer le monde de la terreur, en reconnaissant que seule les Etats-Unis est apte à le faire. Cependant, il a fallu attendre l'arrivée des événements du 11 Septembre 2001, contre le World Center Trade et le siège du Pentagone pour assister à un changement radical dans l'attitude de Washington, gouvernée depuis Janvier 2001 d'une équipe de néo conservateurs, qui considérée que l'effondrement de U.R.S.S en 1991 avait provoqué un bouleversement mondial qui donnait à Washington le droit d'exercer une hégémonie absolue pour une durée indéterminée, dans le cadre d'un projet (Americain Project Century) qui consistait à maintenir un environnement international conforme aux intérêts américaines. Ainsi, la nation qui se considérait pour être la meilleure avait subi pour la première fois de son histoire des attentats planifiés, organisés de façon méthodiques, et décida d'adopter une politique plus efficace au niveau de la lutte contre le terrorisme, ou va s'apercevoir la manifestation de la superpuissance mondiale au non de la conservation et la diffusion des valeurs du monde libre. En effet, avant 2001, les Etats-Unis avaient toujours éviter de prendre des mesures militaire préventive contre le terrorisme, car l'administration de Bill Clinton pensait que l'usage à toutes formes d'interventions militaires directes pourra aboutir à des catastrophes militaires susceptibles de nuire le réputation de Washington comme nouvelle superpuissance montante, mais ses contraintes n'avaient plus court en présence d'attentats suicides, ou lorsqu'un tel arsenal se trouve entre les mains des dirigeants qui ne tiennent pas compte des contrepoids institutionnels ou du poids de l'opinion publique, et qui ont recouru aux armes de destructions massives contre leurs populations et leurs voisins ( Irak), ou qui ont condamné des centaines de milliers de la population à mourir de faim (La Corée du Nord). L'administration de George Walter Bush allait plaider pour une métamorphose de la puissance conservatrice à une puissance révolutionnaire, pour restructurer le monde à la manière américaine et de le libérer de ses réseaux brutaux. Le processus de la guerre préventive allait être un moyen efficace qui consistait à frapper avant que l'ennemi ne puisse frapper et attaquer. L'usage à cette stratégie a été bénéfique sur un double plan, premièrement la dislocation des régimes terroriste et deuxièmement d'empêcher une futur compétition d'un état envers les Etats-Unis. On octobre 2001, Washington après avoie obtenu l'autorisation du conseil de sécurité lança une opération militaire sur le régime des talibans en Afghanistan pour le renverser et d'obtenir un plan d'accès via ce territoire vers la mer Caspienne, le résultat fut impressionnant, puisque les Etats-Unis décrocha une victoire militaire d'une manière rapide, en s'appuyant nom pas seulement sur l'effectivité et l'efficacité des produits et des armes militaires, mais aussi sur la rapidité de l'opération et de la gestion du système numérique. Ce n'est qu'après la fin de la guerre sur l'Afghanistan que les Etats-Unis allaient commença à exercer son leadership de façon abusive, le président américain George Bush dénonça l'axe du mal, composé d'un ensemble d'états voyous qui représentait selon lui un danger sur la sécurité mondiale, décida de se nourrir de la doctrine du Containsement, et de prévoir la possibilité de déclencher des guerres sans une autorisations préalables du conseil de sécurité, il s'agit de l'unilatéralisme manifesté dans le gestion des affaires étrangères, ainsi, et avant le déclenchement de la guerre sur l'Irak, le vice président américain Cheney annonce que le changement du régime politique en Irak constituera le meilleur moyen pour permettre à la population irakienne de jouir de la liberté et des valeurs susceptibles d'instaurer une paix durable, afin de construire un monde façonné par l'image des Etats-Unis. Le 25 Mars 2003, les Etats-Unis déclencha une nouvelle guerre sur l'Irak sans une autorisation des nations unies, sous le prétexte que le régime de Saddam Hossein continuait de construire des armes de destruction massive, comme forme de leurres qui camouflent les intérêts de sauvegardent des besoins vitaux des Etats-Unis, et qui allait s'achevé par l'entrée des forces américaines à Bagdad. En effet, l'administration américaine espérait gagner totalement la guerre pour tourner le dos aux contrepoids de la politique internationale, et d'exercer de façon plus effective sa superpuissance, en soumettant le monde sous sa domination, ainsi que de confirmer sa souveraineté sur, le moyen orient qui demeure une zone disposant de réserves pétrolières très important, et se trouvant à proximité de la zone d'Eurasie. Au même temps, les Etats-Unis avait laissé envisagé sa volonté de déployer un projet de bouclier antimissile en Europe centrale dans d'une politique défensive fiable consistante à minimiser le danger russe et chinoise. La superpuissance américaine se manifeste aussi dans son omniprésence sur la scène mondiale, car l'effet démonstratif des Etats-Unis se transforma en un modèle d'emprise culturel qui est partout, il s'agit de l'attraction qui leurs permettent de conquérir les coeurs des milliers de la population. Ainsi en France, en Allemagne ou en Angleterre, la propagation de ce qui est vaguement convenu d'appeler les idées et coutumes américaines sont touchées, ou s'ajoute la suprématie des dollar et la maîtrise des réseaux de communications, les nouvelles technologies... de telle sorte que l'ancien ministre français des affaires étrangères Hubert Veduire constat que les Etats-Unis disposait de cette puissance mentale d'inspirer les rêves et les désirs des autres qui allait faire d'elles une superpuissance et une nation universelle. * 1- Josef Joff (L'Hyper puissance - page 59) 2- Josef Joff (L'Hyper puissance - page 63) |
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