Chapitre III : Les Etats-Unis après la fin
de la guerre froide :
Section A : La mutation de L'unique puissance
mondiale :
Il était normal et
habituel de qualifier les Etats-Unis au lendemain de la fin de la guerre
froide, comme étant l'unique puissance mondiale, puisque ces potentiels
militaires, économiques, culturelles....ont fait d'elles le gendarme
mondial qui pilote les destinées du système international.
En effet, au niveau économique :
Les Etats-Unis représentent l'économie la plus
forte du monde, d'où elles participaient avec 20 pour cent du PNB et
dominaient les G7, ses firmes multinationales emploient près de 8
millions de travailleurs à l'étranger et pèsent aussi sur
l'économie mondiale. Les Etats-Unis sont aussi la première
puissante agricole, industrielle et commerciale du monde, qui occupent 16 pour
cent du marché mondial des services, ils tiennent le premier rang pour
les investissements extérieurs dont près de la moitié de
l'Europe, les fonds de pensions et les fonds communs de lacements investis en
bourse est placés en grande partie hors des frontières
représentant environ 7 fois le PIB français. Well Street est
redevenu la première place boursière de la planète, au
même temps, les Etats-Unis tiennent un discours libre-échangiste,
en concluant une série de promesse de libre d'échanges avec
plusieurs d'états, et pratiquent une politique à tendance
protectionniste.
Au niveau technologique et culturel :
Les Etats-Unis possèdent la prédominance dans le
domaine scientifique et technologique, leurs nombres de prix de Nobel en
sciences physiques, chimiques et médicales est impressionnant. Au
même temps, la technologie américaine est impressionnante et
dominante surtout en informatique et en télé communication, et
dont les américains possèdent environ de 50 pour cent du parc
mondial des ordinateurs, ils disposent aussi de toute une batterie de
satellites surveillantes, efficace aussi bien dans le domaine civil que dans le
domaine militaire. Au niveau culturel, l'expansion culturelle américaine
concerne presque tous les Etats du monde, il s'appuie sur la domination en
matière des moyens et des réseaux de communications et sur
l'influence de l'anglo-américain. Celui-ci tend à devenir la
langue universelle, et déjà elle est la langue scientifique. Les
Etats-Unis attirent presque 4 000 000 étudiants
étrangers, et beaucoup de scientifiques viennent travailler dans les
Etats-Unis, accentuant ainsi la puissance culturelle américaine, qui
s'appuie aussi sur les masses de produits multiples (les vêtements et les
loisirs) consacrant l'existence d'une industrie culturelle.
Au niveau politique, stratégique et
militaire :
En effet, la fin de la guerre froide avait
concrétisé la disparition du processus de la bipolarité,
laissant la voie ouverte devant la perception du processus de
l'unipolarité, qui fait référence au leadership. Cela veut
dire la capacité des Etats-Unis ou d'un pays donné, d'intervenir
sans limite et sans problème à l'échelon mondial. Aussi,
les Etats-Unis est bien l'unique puissance mondiale, qui figure au premier rang
aussi bien au niveau politico militaire que dans le cadre économique
monétaire (le dollar demeure le seul instrument de réserve et
d'unité de compte pour l'essentiel de négoce mondial). Ce
faisceau énorme entraîne la capacité d'exercer une
influence multiforme et profonde sur la scène mondiale. En effet, la
déclaration du président américain George Bush en 1991 sur
la fin de la guerre froide et l'instauration d'un nouvel ordre mondial n'est
que la manifestation effective de l'existence du leadership américain,
en en lui reconnaissant le statut du grand gendarme mondial. La disparition de
U.R.S.S avait laissée le champ libre devant les Etats-Unis pour
maintenir et gérer le nouvel ordre mondial, désormais
placé sous le signe de l'unique empire, ce qui signifie la
capacité de l'unique puissance mondiale, qui s'étend à la
plus grande partie de la planète pour s'obliger d'être
omniprésent. Or, s'il est impropre de considérer comme
impérialiste toutes les tentatives émanées des dirigeants
du White House, dans l'ère de Bill Clinton (1992-2000), puisque celui-ci
avait fait de la promotion des droits de l'home l'élément
fondamental de la politique étrangère américaine, mais
l'action politique sur les cinq continents émanent toujours du
Realpolitik (le réalisme)dans le cadre de la défense des valeurs
démocratiques du monde libre, ainsi, la première guerre du golf
en 1991, et l'intervention en Somalie (pour des raisons à la fois
humanitaires et de maintien de l'ordre) relève de cette double
légitimation des interventions extérieurs.
Dans ce cadre la, la première guerre du golf allait
permettre de voit l'établissement de cet ordre mondial, dont les
Etats-Unis sont chargées des commandes, les américains ont
été encore une autre fois les héros de la
démocratie et de la règne du droit, ceci n'allait peut être
pas se réaliser de manière rapide et courte si le Koweït
n'avait pas été un gros exportateur du pétrole, et si le
golf n'aurait pas été capable d'entraver la moitié des
réserves pétrolières mondiales, ce qui aboutit à
cette exacte logique : est que les Etats-Unis intervient directement dans
n'importe quel conflit, lorsque ces intérêts vitaux sont mis en
cause. En contrepartie, les Etats-Unis dans son statut d'unique puissance
mondiale a essayé de donner cette image de son engagement sur le
terrain de la défense des droits de l'homme, ce qui était
derrière son intervention en Bosnie 1993, Kosovo 1997, même
à lancer dans l'ère de Bush la processus de la guerre
préventive, qui consista à mener des guerres en dehors du
territoire américain pour disloquer les réseaux terroristes et
inculquer une culture des droits de l'homme.
Au même temps, Washington développa le processus
de l'interventionnisme sélectif) qui évoque que l'intervention
américaine devrait obéir à des contraintes
Qui expliquent le caractère sélectif des
interventions américaines à l'étranger, il s'agit à
la fois de la contrainte de sécurité qui conforte l'intervention
américaine dans son rôle de gendarme mondial, et
deuxièmement le risque de prolifération nucléaire, qui est
résolu par l'adoption de certaines résolutions par le conseil de
sécurité sous l'impulsion de Washington, celui-ci s'était
transformé à un immense mécanique de légitimation
des décisions américaines.
La première guerre du golf allait aussi
concrétiser le statut du leadership américain, incontesté
dans une communauté internationale convertie dans sa
quasi-unanimité aux idéaux du monde libre, car cette guerre
consistait à stopper la montée d'une puissance régionale
hégémonique capable de mettre en jeu les intérêts
vitaux des Etats-Unis, ce qui a expliqué l'intervention pour mettre fin
aux désirs d'une puissance hégémonique montante, en passe
nucléaire.
Le leadership américain est bien perçu, et les
Etats-Unis est véritablement l'unique puissance mondiale, car aucune
autre nation n'est capable de la concurrencer, de telle sorte qu'on a
commencé à parlé de l'existence d'une superpuissance.
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