Section C : les limites de la superpuissance
américaine :
La fin de la guerre
froide et l'effondrement de l'empire soviétique, puis les
événements du 11 Septembre 2001 qui ont constitué ce pond
de passage vers une autre aire des relations internationales autour duquel les
Etats-Unis tentera de gérer à elle seul le système
international, et les faits marquants ont bien prouvé que les
Etats-Unis ne sont pas une superpuissance mondiale, ainsi que les
valeurs du monde libéral ne sont pas fortement enracinés dans
l'ensemble du patrimoine humain, ce qui relativise la pensée
développée par Francis Fokowama.
Quinze ans après le triomphe du droit, comme
éphémère d'une manifestation d'un consensus international
fondé sur les mobiles équivoques, la notion (ordre mondial)
parait difficilement applicable à la constellation planétaire
actuelle. La Russie qui est la fille de l'ancienne empire mourante se
débrouille assez bien sur la scène international, et a
prouvé qu'elle était capable de résister devant les
pressions américaines, car elle a réussi à
préserver son influence dans les régions représentant un
intérêt géopolitique et historique pour elle, lui
permettant d'assurer sa sécurité au cas de l'échec du
rapprochement avec Les Etats-Unis (Ukraine, Géorgie,
Biélorussie...), ce qui pose la question du poids définitive de
la Russie après son adaptation avec l'économie du marché.
Le Japon qui est un nain politique et au même un géant
économique, dans ses produits techniques et technologiques est capable
de concurrencer les Etats Unies. L'Union européen se trouve dans une
tournée et une impasse suite à son ouverture aux pays de l'est de
l'Europe, disposant de vingt sept membres, le marché européen
risque de constituer un long terme une paralysie à l'économie des
Etats-Unis. La Chine quant à elle est capable durant des années
à se transformer à un véritable rival aux Etats-Unis,
déjà dans un contexte international qui est celui des
échanges et de l'ouverture des frontières, l'extrême
rapidité de son dévouement fait redouter aux autres puissances
industrielles les effets ravageurs de l'arrivée massive des produits
made in China. Certes avec un milliard et demi de consommateurs virtuels, le
marché chinois parait représenter un immense réservoir des
commandes pour les industriels et les hommes d'affaires japonais et
européens, mais déjà se font sentir les
conséquences sur les économies développés d'une
concurrence qui dispose d'une double atout, à savoir la modernité
de l'appareil de production, largement installé par les occidentaux,
nucléaire et désormais économique, ce qui aboutit à
la réalité suivante : est que la Chine commence à
prendre le statut d'une grande puissance.
En Irak, la réussite de l'opération
s'était vite heurté à une résistance
acharnée de la part de la population, provoquant la mort des soldats de
coalition, et contre les membres de la police et les civils irakiens,
d'enlèvements des journalistes étrangers, de sabotage,
d'entreprises de pure pirate mafieuse et d'actions répressives dont la
brutalité a souvent été jugé avec
sévérité par la communauté internationale.
Confronté à ces difficultés et en butte au rejet d'une
fraction croissante de l'opinion publique américaine, le
président Bush a eu pour modifier sa ligne politique d'une
coopération avec les nations unies et d'un rapprochement avec ceux de
ses partenaires occidentaux qui avaient refusé de le suivre durant le
déclenchement de la guerre.
Les Etats-Unis est même incapable jusqu'à
présent de réaliser la victoire définitive sur le
terrorisme, malgré les budgets d'investissements militaires, et
l'occupation de l'Afghanistan, et dont les tenants du fatalisme continu de
mener leurs politiques, consistantes à expulsées les
croisés des terres musulmanes, tout autant que de mettre les Etats-Unis
en Déroute, et les moyens utilisés sont odieux à quelque
code moral qu'on se réfère. L'intervention du terrorisme avait
réussi à découvrir le point faible et le moyen pour
blesser le gendarme mondiale, le problème qui réside est que
l'ennemi des Etats-Unis n'est p as un état mais des Kamikazes porteurs
des bombes, et dont la défense fiable est impossible dans un champ de
batail ou l'agresseur est presque invulnérable.
En effet, depuis l'effondrement de U.R.S.S, les Etats-Unis se
sont bercées à promouvoir l'idée que toute menace
étrangère sur la civilisation occidentale
américanisée avait disparue à tout jamais. Mais tout
à coup un nouveau phénomène mondial allait être
l'origine des événements les plus douloureux et dramatique de
l'histoire des Etats-Unis, et contribua à un tournant dans les relations
internationales, car ce phénomène n'allait n'en pas seulement
épargné l'Amérique , mais il avait aussi pris pour cible
les installations américaines à l'étranger,
concrétisant l'existence d'un groupement humain motivés par une
haine profondément enracinées dans ses pensées envers les
valeurs occidentales, que ses détenteurs sont prédisposés
à affronter la mort (les attentats suicides) et d'infliger la
souffrance à la population américaine, sous le prétexte de
libérer la terre d'islam des croisés.
De toute évidence, les réalités du
contexte international actuel démontrent l'émancipation d'un
sentiment de recul de cette politique expansionniste que Washington avait
lancée au lendemain des événements du 11 Septembre, suite
à son implication et son incapacité à gérer
convenablement le dossier irakien, ou à l'augmentation des prix de baril
de pétrole dont les conséquences s'incombent sur
l'économie américaine, et enfin les déclarations du
président américain laissant entrevoir un abondant au recours
à la force sur la question iranienne et coréenne...Tout cela nous
envoie à la conclusion suivante : les Etats-Unis ne sont pas une
superpuissance mondiale, mais plutôt une unique puissance mondiale,
celle-ci risque de perdre à long terme son statut de leadership mondial
et d'unique puissance devant la concurrence et la compétition de
nouvelles puissantes émergeantes, ainsi que devant la dégradation
de la situation économique américaine. Cependant, l'étude
du phénomène de la superpuissance d'un Etat nous aboutira en fin
de lieu à cette réalité politique innové par Jean
Baptiste Duroselle : Tout empire périra
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