4.1.3. Diagnostique des séries
résiduelles
Dans cette étape nous récupérons les
résidus issus de la modélisation ARMA(1,2) de chacun des indices
boursiers
On effectue alors la régression
Sous l'hypothèse :
:
= 0
les résidus sont homoscédastiques
Au moins
un
les résidus sont héteroscédastiques
|
Dowjones
|
Cac40
|
FTSE
|
Nikkei
|
Mdax
|
Obs*R-squares
|
299,03
|
936,24
|
446,83
|
238,44
|
320,1419
|
Prob.Chi-Square
|
0,00000
|
0,00000
|
0,00000
|
0,00000
|
0,00000
|
D'après ce tableau, on constate que les
probabilités sont tous inférieur à 5%. Dès lors, on
rejette Het par suite, tous les résidus sont
héteroscédastiques.
Pour tenir compte à cet effet ARCH nous estimons alors
l'équation de la variance conjointement à l'équation de la
moyenne. En effet, la nature des données suggère l'utilisation
d'une modélisation de type GARCH à fin de capturer la nature des
queues épaisses.
4.1.4. Méthode graphique
En appliquant la différence première aux
différentes séries boursières, nous obtenons ces
graphiques :
Ces graphiques montrent que toutes les séries sont
volatiles, ainsi on observe des regroupements de volatilités : les
fortes (faibles) variations ont tendance à être suivi par des
fortes (faibles) variations. Cela suggère qu'un processus de type GARCH
pourrait être adopté à la modélisation de la
série.
4.2. Modélisation de l'équation de
variance
Dans cette étape, nous cherchons le meilleur
modèle permettant de modéliser les différentes
séries boursières. Nous choisissons l'un des modèles
suivants : GARCH(1,1), E-GARCH(1,1) ou M-GARCH(1,1).
4.2.1. ARMA(1,2)-GARCH(1,1)
Définition : C'est une extension des
modèle ARCH, il consiste à introduire des valeurs
retardées de la variance :
Equation de modèle :
Indices
Contraintes
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Dowjones
|
Cac40
|
FTSE
|
Nikkei
|
Mdax
|
Positivité (coeff > 0)
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Respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Significativité (prob<5%)
|
Respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Validité de GARCH(1,1)
|
Valide
|
valide
|
valide
|
valide
|
Valide
|
On remarque que tous les coefficients des paramètres de
l'équation de la variance sont significativement différents de
Zéro et positifs, ils vérifient alors les contraintes de
positivité de la variance conditionnelle. Donc, le modèle
GARCH(1,1) est un modèle candidat à la représentation de
la variance conditionnelle de la rentabilité.
|