1.2. Les causes du déclenchement de la crise
De diverses causes sont à l'origine de
déclenchement de la crise de subprime pouvant classés. Celles-ci
sont à la fois à l'échelle nationale qui sont propres aux
Etats-Unis, qu'à l'échelle internationale résultant de
l'impact de la conjoncture économique mondiale.
1.2.1. L'impact du contexte mondial
A fin de répondre aux chocs
successifs de 1998 à 2003 et d'éviter des éventuelles
récessions, les banques centrales mondiales avaient baissé
longuement et fortement les taux d'intérêt.
Néanmoins, en 2003, une nouvelle phase de croissance
est venue, il y a plus des problèmes de liquidité en
conséquence de la croissance de l'activité des
établissements financiers et surtout par l'enrichissement
général (hausse de prix de pétrole, hausse des prix des
matières premières, l'excédent des réserves
chinois et autre pays émergents). Cette hausse des prix des
matières premières et surtout la croissance de la chine ainsi que
la prévision de tout risque inflationniste ont poussé les
banques centrales à augmenter leurs taux
d'intérêt à savoir l'Angleterre en 2003 puis aux USA
en 2004 et enfin en Europe en 2005 et dans autres pays.
Contre toute prévision, la remonte des taux
d'intérêt n'a pas entrainé une réduction de
liquidité et en plus les marchés obligataires sont restés
stables. En effet, l'importance du stock de liquidité a qualifié
l'action des banques centrales d'inefficacité. Cette stabilité
des rendements obligataires a permis de financer sans cesse des
opérations qui appariaient nouvelles telle que les crédits
à la consommation et surtout les crédits immobiliers des
ménages, financement de rachat des entreprises par des fonds
d'investissement et le financement des fonds spéculatifs, etc. En fin,
de nombreux investisseurs ont recherché des rémunérations
supérieures. Ils ont accepté de financer des opérations
de plus en plus risquées comme par exemple les « Subprime
Mortgage »
1.2.2. Les causes internes et propres aux USA
Au de l'année passée, plusieurs signes ont
indiqué que le marché résidentiel américain est
entrain de se trouver de plus en plus hors de portée. En fait, tout
commence sur le marché américain des prêts immobiliers dits
« subprime » au début de l'année 2007.
Notons que le système dépend obligatoirement de deux conditions
pour assurer sa pérennité : d'une part, les taux
d'intérêt doivent être relativement stables et d'autre part,
l'immobilier doit être régulièrement
apprécie.
Or, entre 2004 et 2006, les taux d'emprunt ont
été augmentés par la Federal Reserves de 1% à
5,25%. Et cela s'est accompagné d'une baisse des prix de l'immobilier de
20% juste les 18 deniers mois précédent la crise, en raison d'une
contraction de la demande, diminuant ainsi l'effet richesse des
ménages. Ces éventuelles
événements ont rendu la plus part des emprunteurs (environ 15%)
incapables de rembourser leurs emprunts puisque les populations le plus
fragiles ne peuvent plus assumer l'énorme charge de la dette qui a
déclenché les turbulences actuelles des marchés. Donc,
elles font défaut et leur bien hypothéqué par les
organismes créanciers est vendu, ce qui amène à
accélérer encore la baisse des prix immobiliers.
Le graphique, dans la page suivante, indique
l'évolution rapide du taux de défaut des subprimes pendants les
deux dernières années.
Graph. 2 : Evolution du taux de défaut
Source: FOF, Mortgage banking Association of America
Ce phénomène de défaut de paiement en
masse a mis en danger les établissements de crédit. En effet,
suite à la dépréciation du marché immobilier
américaine, la valeur des maisons est devenue inférieure
à la valeur du crédit qui a été garantis. Ainsi,
ces établissement de crédits, qui désirent
récupérer leurs mises en vendant les habitations
hypothéquées, se retrouvés paralysés puisque vendre
ces biens ne suffisait plus à couvrir leurs pertes.
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