Le but consiste à
faire porter alternativement le poids du corps sur un pied puis sur l'autre,
sans plier le corps.
Le balancement doit
être lent et régulier, un peu à la manière d'un
métronome, sans fournir d'effort.
Le regard doit se porter
sur une zone bien déterminée de manière à forcer
l'oeil à accommoder là où le regard le conduit.
Ainsi, la coordination de
tous les muscles réglant l'équilibre des globes sera-t-elle
sollicitée tout comme celle des muscles qui régulent les
activités d'accommodation. Tout en continuant
à se balancer, on peut fermer les yeux, ce qui apporte une
détente générale.
2.6.2 Le cillement:
Ciller, c'est battre des
cils, c'est-à-dire ouvrir et fermer les paupières.
Cette action améliore la circulation dans les vaisseaux
des yeux tout en nettoyant la cornée. Les poussières sont
balayées et les larmes évacuées.
Elles contiennent des enzymes
désinfectants qui empêchent la prolifération des microbes,
des substances nourrissantes, cicatrisantes et antidessicantes.
Il est facile de constater combien il
est fatiguant de ne pas cligner des yeux. Pour le
vérifier, fixez cette page le plus possible, sans ciller.
Vous constaterez bientôt une certaine
gêne. Cillez maintenant, elle s'est totalement dissipée.
L'absence de cillement empêche l'évacuation des cellules mortes
qui, progressivement, opacifieront les yeux.
Ciller rend cette
opacification impossible et apporte une meilleure circulation dans la
choroïde. Par réflexe, nous cillons toutes les 3 à 5
secondes. Forcez-vous
à pratiquer ce mouvement entre chaque exercice, il apporte la
détente. Son but consiste à détendre la
musculature de l'oeil, des paupières et du front. Laissez
descendre la paupière supérieure lentement, sans aucune tension
ni travail de la paupière inférieure. Comparez la
paupière à un store qui se baisse.
Une fois l'oeil fermé, relevez la paupière
supérieure aussi lentement et régulièrement que
possible.
|
|