VI.3. Les différentes formes galéniques de
THS
PRE MARIN
|
30 cp
|
EST
|
0,625 mg / 1,25 mg
|
OESTRO-FEMINAL
|
20 cp
|
EST
|
1,25 mg
|
TRANSANNON
|
28 cp
|
EST
|
0,625 mg / 1,25 mg
|
CONJUGEN
|
20 cp
|
EST
|
2 mg/]
|
PROGYNOVA MITE
|
20 cp
|
VE2
|
1 mg/2 mg
|
ESTROFEM
|
28 cp
|
E2
|
2 mg/]
|
OESTROGEL
|
GEL
|
E2
|
0,75 à 3 mg/]
|
OESTRO-GYNAEDRON
|
GEL
|
EST
|
|
OVESTIN
|
GEL
|
E3
|
0,5 mg/]
|
ESTRADERM
|
TTS
|
E2
|
25 mg/50 mg/1 00 mg/24 h
|
ESTRADURIN
|
im
|
E2
|
1 amp/mois
|
|
Tableau 3: Formes galéniques de THS de
la ménopause : estrogènes seuls.
(GOMPEL, 1995)
![](etude-profil-calcique-femmes-menopausees11.png)
(ESTRADERM/ESTRAGEST)
GYNODIAN DEPOT
PREMARIN PLUS
PREMELLA ST
TRISEQUENS
ESTRACOMB
CYCLACUR
KLIOGEST
CLIMENE
28 cp
|
E2 (2 mg) NE (1 mg)
|
12 cp
10 cp 6 cp
|
E2 (2 mg)
E2 (2 mg) + NE (1 mg)
E2 (1 mg)
|
11 cp
10 cp
|
VE2 (2 mg)
VE2 (2 mg) + Nogestrel (0,5 mg)
|
28 cp
12 cp
|
EST (0,625 mg/1 ,25 mg) Medrogestone (5 mg)
|
28 cp
|
EST (0,625 mg) Medroxyprogesterone (2,5/5,0 mg)
|
11 cp 10 cp
|
VE2 (2 mg)
VE2 (2 mg) + AC (1 mg)
|
TTS
|
E2 (50 mg/24 h) NE (0,25 mg/24 h)
|
Im
|
VE (4 mg) + progesterone (200 mg) 1 amp/mois
|
|
Tableau 5 : Associations. (GOMPEL,
1995)
Le paysage du traitement hormonal substitutif de la
ménopause s'est considérablement modifié ces 5
dernières années. Ce qui apparaissait presque comme une faute
médicale (ne pas prescrire de THS estroprogestatif chez une femme
ménopausée), il y a quelques années, est maintenant devenu
une position raisonnable dans bon nombre de cas. La raison en est une
ré-évaluation du rapport bénéfice/risques du THS,
au vu des larges études prospectives randomisées, contre placebo,
publiées ces toutes dernières années et qui ont
bouleversé un certain nombre de dogmes établis sur les
études d'observation et la conviction militante d'un certain nombre de
leaders d'opinion.
Si la ménopause se caractérise par une carence
physiologique en estrogénes, toutes les conséquences
observées après l'âge de 50 ans chez la femme, ne sont
certainement pas uniquement le fait de la carence estrogénique. Surtout,
la substitution en estrogènes (même s'il s'agit de
l'estrogène naturel, l'estradiol-1 7ß) n'est probablement pas sans
effets délétères sur l'organisme, peut-être du fait
de la voie d'administration ou des concentrations obtenues (qui ne remplaceront
jamais la sécrétion physiologique par l'ovaire) ou aussi
peut-être parce qu'après 50 ans, l'organisme de la femme (ou de
certaines femmes prédisposées) répondent à cette
administration d'estrogénes de façon différente de celle
dont répondrait un organisme plus jeune. Il ne faut néanmoins pas
perdre de vue que le THS est actuellement le plus efficace des traitements en
cas de bouffées de chaleur ou de sécheresse vaginale,
symptômes qui« empoisonnent » la vie d'un certain nombre de
femmes. En l'absence de contre-indications et à condition de
ré-évaluer la justification du traitement après quelques
années, en surveillant attentivement la survenue éventuelle d'un
cancer du sein, un THS peut être proposé chez des femmes
récemment ménopausées et très gênées
par le syndrome climatérique, en lui expliquant les
bénéfices et le risque du THS et en prenant la décision
avec elle. On est donc loin de la prescription systématique (pour
prévenir les problèmes cardiovasculaires, éviter la
maladie d'Alzheimer et éviter l'ostéoporose et les fractures...)
du THS à toutes les femmes de la fin du siècle dernier.
C'est souligner encore l'intérêt majeur de
promouvoir toutes les autres méthodes (exercice physique, apport
suffisant de calcium et de vitamine D...) qui, elles, ont apporté la
preuve qu`elles prévenaient les problèmes cardio-vasculaires,
l'ostéoporose ou la démence, chez les femmes, après la
ménopause.
|