III. Les avantages d'un investissement en
qualité des transports
Dans la partie précédente, nous nous sommes
attardés sur « comment » investir en qualité des
transports, nous avons soulignés les besoins d'évolutions,
proposés de nouvelles idées et des axes de recherches.
Dans cette partie, nous travaillerons sur le « pourquoi
» d'un investissement en qualité des transports. En effet,
après avoir mis à jour et expliqué certaines
incohérences du secteur du transport des animaux d'abattoirs, nous nous
devons de « convaincre » des nombreux avantages que
présenteraient une optimisation du transport tant pour les consommateurs
que pour les entreprises.
Dans cette partie, nous détaillerons
premièrement les implications morales et financières d'une
évolution du transport des animaux. Dans un second temps, nous nous
attacherons à souligner les avantages de ce changement pour les
consommateurs puis nous terminerons par les avantages pour les entreprises.
1. De nombreuses implications
Optimiser le transport international d'animaux d'abattoirs
implique de nombreuses évolutions et cela va demander du temps. Ces
évolutions doivent être imprégnées avant tout par un
certain désir de changement.
Pour ce faire, il est nécessaire de faire évoluer
les mentalités.
Les habitudes sont difficiles à changer. Pourtant,
parfois, il arrive que certains changements ne puissent être mis en place
à cause, non pas d'un manque de volonté, mais plutôt d'un
manque d'intérêt pour le sujet ou tout simplement par un manque de
connaissance.
Dans notre cas, la majorité de l'opinion publique
européenne n'agit pas à cause d'un manque de connaissance du
sujet. Ils sont cependant très sensibles au bien-être des animaux
et sont favorables aux évolutions en faveur des animaux.
1.1 Une évolution des mentalités
L'évolution des mentalités passe avant tout par une
prise de conscience générale de la nécessité du
changement.
Si l'on prend l'exemple de l'élevage des animaux, en 1950,
personne en Europe ne se souciait de leur bien-être. Le but était
de produire plus quelque soit le prix à payer.
Quelques années plus tard, avec l'arrivée de
nombreuses épidémies telle que la « maladie de la vache
folle » ou encore les scandales de bêtes nourris aux hormones,
l'opinion publique s'est mobilisée en mettant en avant le slogan «
nous sommes ce que nous mangeons ».
Ainsi, et malheureusement « grâce )) à cet
épisode, l'élevage s'est amélioré. Une partie des
vaches jusqu'alors transformées en carnivores, sont retournées
à leur état herbivore.
Les gouvernements ont encouragé ce moyen de production
plus coûteux certes, mais bien plus sain.
Des faits similaires sont apparus pour l'abattage des animaux.
C'est en se souciant du bien-être des animaux et de la qualité de
la viande qu'ils produisent que les mentalités ont
évolué.
Aujourd'hui, un nouveau maillon de la chaine est à
remettre en question.
Nous avons vu que le transport international d'animaux
favorisait entre autres, le risque d'épidémies. Ajoutons à
cela que le transport influe largement sur la qualité de la viande et
nous obtenons la nécessité d'améliorer les conditions de
transport des animaux.
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