RESUME
Les technologies de l'information et de la communication (TIC)
révolutionnent le monde. Ses effets positifs s'étendent à
tous les secteurs de la vie et plus aucun pays ne veut s'en passer. Les pays
industrialisés ont suffisamment démontré qu'il est
possible de se développer grâce à ces nouvelles
technologies. Certains pays pourtant - les moins avancés à
l'instar des pays Africains - ont du mal à s'approprier ces
technologies. Ces pays connaissent depuis toujours un état de
pauvreté grandissant et n'arrivent pas à sortir de ce gouffre.
C'est également le cas du Cameroun qui compte un taux
important de sous emploi (75,8%) avec un revenu moyen mensuel global de 26 800
francs CFA (environ 41 €). Les stratégies misent en place en 2003
dans le document de stratégies de réduction de la pauvreté
(DSRP) sont en cours et donnent une place de choix aux TIC pour la lutte contre
la pauvreté. Malheureusement, les décisions ou actions
entreprisent par les organisations étatiques ne sont pas toujours
ressentis par les populations des quartiers, d'où le rôle des
organisations de la société civile (OSC) pour la mise en place
d'actions ayant un impact direct sur la population.
Le Cameroun compte un nombre encore faible d'OSC qui oeuvrent
pour la vulgarisation des TIC. L'évaluation d'une d'entre elles, ASSOAL,
a permis de dégager les points suivants :
Points forts :
· Grande capacité de mobilisation des populations
· Proximité avec les populations
· Actions sociales
Points faibles :
· La mauvaise organisation autour de la gestion du
projet
· Des ressources humaines toujours pas suffisantes et
compétentes pour gérer le projet
· Des services toujours pas en conformité avec les
besoins des populations
Cette évaluation a également permis de rendre
compte du besoin des populations en matière d'accès à
Internet. Le besoin est fort et les populations sont conscientes des avantages
des TIC pour leur développement. Mais elles ne savent pas toujours
comment s'en servir et comment s'y prendre pour en profiter au maximum. La
société civile camerounaise devra donc se pencher sur ces aspects
là
Mots clés : TIC, société civile,
développement local, lutte contre la pauvreté
INTRODUCTION GENERALE
Les pays en développement connaissent depuis des
lustres un état de pauvreté croissant qui préoccupe de
plus en plus certaines instances mondiales. Malgré le boom
économique que connaît notre siècle, la globalisation de
l'économie, marqué par un bondissement économique des pays
industrialisés de même que de nouveaux riches comme la Chine, les
pays pauvres n'arrivent pas toujours à émerger et continuent de
sombrer dans le trou noir de la pauvreté. Et malgré les
différentes mesures prises par les organisations internationales pour
sortir ceux-ci de la crise économique qui sévit de plus en plus,
rien n'y fait.
Notre ère est surtout marquée par une nouvelle
révolution que sont les technologies de l'information et de la
communication (TIC). En effet, ces nouvelles technologies modifient
considérablement la vie de tous les jours par de nouvelles façons
de communiquer, de payer et de vendre, d'étudier, de s'informer, etc.
Ces nouvelles technologies bouleversent effectivement nos façons de
vivre et de travailler en apportant des améliorations
considérables qui permettent d'évoluer dans n'importe quel
domaine que ce soit. Ces nombreux changements positifs - et parfois
négatifs malheureusement (piraterie, escroquerie, pédophilie,
etc..) - qu'apportent les TIC amènent la communauté mondiale
à s'y intéresser et à promouvoir son utilisation.
Les TIC peuvent être un catalyseur pour le
développement des pays pauvres tel que l'Afrique. Vu les
retombées de son utilisation dans les pays riches, il est certain que
l'Afrique peut s'en sortir grâce à ces technologies. Le
problème actuel est qu'ils sont très peu intégrés
dans les habitudes des Africains : les différents usages des TIC et ce
qu'ils peuvent apporter comme avantages sont méconnus de ceux-ci. En
Afrique, on en est encore à résoudre les problèmes de
famine, d'eau potable, d'électricité, etc. Est-ce que les TIC
sont vraiment ce dont les Africains ont réellement besoins ? Les TIC qui
seraient trop luxueux pour un continent qui a encore des problèmes de
bases, essentiels à résoudre, ne l'est vraisemblablement pas car
plusieurs travaux montrent les impacts qu'ils peuvent avoir sur tous ces
domaines de développement. Ces travaux ne prétendent pas que les
TIC peuvent résoudre les problèmes des Africains mais qu'ils
peuvent être un canal, un moyen à exploiter pour améliorer
les techniques utilisées pour résoudre ces problèmes. Il
est donc plus qu'essentiel que l'Afrique puisse tirer profit de ces nouvelles
technologies et en imprégner les habitudes des populations comme un pas
vers le développement.
Le Cameroun est un cas typique des pays Africains. C'est en
1997 que les premières connexions à Internet apparaissent au
Cameroun. Il a connu depuis lors une fulgurante montée, d'abord
lentement puis plus rapidement. Une des toutes premières
études1 sur l'appropriation sociale de l'Internet au Cameroun
menée en 1998 avait permis de recenser trois fournisseurs d'accès
à Internet (Camtel, Cenadi et Iccnet) et quatre cybercafés
à Yaoundé. Près de 2 000 personnes et institutions
utilisaient Internet de façon permanente ou occasionnelle. Le taux de
fréquentation des points Internet était d'environ 100 personnes
par jour. Les jeunes filles étaient les plus nombreuses à
utiliser cet outil de communication. Elles représentaient près de
70% de la clientèle des cybercafés et recherchaient surtout des
conjoints européens sur le Web2. En 2005, le paysage
cybernétique camerounais a beaucoup évolué. Le Cameroun
compte déjà près de 40 000 utilisateurs de l'Internet avec
une
1 Etude menée par les étudiants de la
division III de l'Esstic, Université de Yaoundé I, 1998
2 Jean Lucien Ewangue, Le phénomène
Internet dans la ville de Yaoundé, Séminaire NTIC, ESSTIC,
Yaoundé, juillet 1998.
connexion directe et 60 000 utilisateurs reliés
à un point d'accès public, notamment le millier de
cybercafés du pays. Toutefois, ces chiffres restent en
deçà de ceux du Maroc (120 000 internautes pour 2 500
cybercafés) ou du Sénégal (130 000 internautes et 1 800
cybercafés). La ville de Yaoundé à elle seule compte
près de 400 cybercafés3. Il s'agit, dans la
majorité des cas de petites unités commerciales
créées la plupart du temps par des étudiants de retour au
pays après un séjour à l'étranger. Le nombre de
fournisseurs d'accès à Internet (FAI) a été
multiplié par seize en cinq ans, passant de 3 en 1998 à plus
d'une cinquantaine en avril 2005. Le taux de fréquentation de ces lieux
est de 200 personnes par jour.
La législation en matière de TIC au Cameroun est
encore invisible ou inexistante. Les seuls textes en vigueur datent de 1998.
Les textes de lois et règlements dans le secteur des TIC au Cameroun
font la part belle au sous secteur des télécommunications. Il
n'existe pas encore de cadre juridique réglementant les TIC,
défini comme informatique et internet. Ces textes, une vingtaine,
démontrent la volonté du Gouvernement de faire des TIC un outil
de promotion du développement socio-économique du pays, de
réduction de la pauvreté et de la bonne gouvernance. Dans son
contenu, les textes de loi ne font pas de distinction de genre, mais dans les
principes les sous-tendant, l'égalité des sexes constitue le
fondement des textes. En fait, la constitution camerounaise prône le
respect des droits humains, l'égalité des sexes devant la loi...
La loi régissant les télécommunications consacre la
séparation des trois principales fonctions de gestion des
télécommunications à savoir la politique sectorielle, la
réglementation et l'exploitation. La politique sectorielle et
l'élaboration des textes de loi et règlements relèvent du
Ministère des Postes et Télécommunications. Le Cameroun a
opté pour une séparation de la réglementation des
contenants et des contenus. L'ANTIC, agence nationale des TIC a
été crée depuis 2002 dans le but de vulgariser les TIC
auprès des populations et surtout d'élaborer les politiques TIC.
Sa gestation n'est pas encore arrivée à terme car à
l'heure actuelle, rien n'est encore fait.
Bien que les statistiques montrent une nette évolution
de l'utilisation des TIC par les populations, les taux restent encore
très faibles par rapport à la plupart des autres pays Africain,
à fortiori les pays industrialisés. Les actions gouvernementales
pour élever ce taux sont embryonnaires et peu visibles. L'alternative,
pour toucher au mieux les populations et créer ainsi une
société de l'information digne de ce nom, participant au
développement local, reste la société civile. Ces
dernières années et ce partout dans le monde, les organisations
de la société civile ont pris de l'importance grâce
à leur implication dans la lutte contre le déséquilibre de
pouvoir entre l'Etat et ses structures d'une part et la société
civile d'autre part. La présence de la société civile a
également augmenté en réaction à l'impression
d'affaiblissement de l'autorité des Etats nations sous l'effet de la
mondialisation et du pouvoir de plus en plus grand des entreprises
transnationales. Des réseaux d'OSC (Organisations de la
société civile) se sont formés dans les pays et entre les
pays afin de promouvoir une défense plus large et plus «
transnationale » des intérêts publics sur des
problèmes politiques mondiaux tels que les droits de l'homme,
l'environnement, la dette, le développement, la santé et les TIC.
En effet, dans le domaine des TIC au Cameroun, l'on constate également
une montée en force des associations et ONG (Organisation non
gouvernementale) qui s'engagent de plus en plus dans la vulgarisation des TIC
auprès des populations.
C'est le cas d'ASSOAL (Organisation sociale d'appui aux
acteurs et aux processus de développement local), ONG de
développement local qui oeuvre depuis 1998 à
l'amélioration du cadre de vie des populations et la participation des
habitants des quartiers pauvres et populaires dans la gestion des affaires de
leurs communautés. Ses activités en matière de
vulgarisation
3 CEA-PNUD, Plan NICI, mai 2004.
des TIC ont débuté en 2004 par la mise en place
du projet BAODL (bureau d'appui aux organisations de développement
local) visant à renforcer les capacités des acteurs urbains et
ruraux par le biais des formations diverses, d'appui, d'accompagnement
variés (séminaires, réunions, ateliers, locations,
etc....). Au cours des douze derniers mois, le Bureau d'appui s'est
illustré au sein de la société civile camerounaise par
l'offre d'un certain nombre de services d'information, de renforcement des
capacités, d'accompagnement et de mise en réseau. Les principales
activités de vulgarisation des TIC sont centrées sur l'offre de
l'accès à Internet, des formations et la mise en réseau
des acteurs de développement local.
Le but de cette étude est d'évaluer les
activités de cette ONG afin d'identifier l'offre et la demande, la
qualité de l'offre et le niveau de réponse à la demande,
la concordance entre les services offerts et les besoins des
bénéficiaires. Les organisations de la société
civile peuvent en effet participer efficacement à la réduction de
la fracture numérique dans une optique de développement local.
Cette étude permettra également de montrer comment les OSC
peuvent effectivement contribuer à cela et dans quelles mesures -- les
besoins à satisfaire, les usages à proposer, la
méthodologie à suivre, les partenaires à contacter --
aller plus loin.
Dans le premier chapitre, il sera question de présenter
le Cameroun dans sa situation géographique, son histoire et sa
politique, les principales caractéristiques de l'économie, la
situation de la pauvreté et les stratégies misent en place et le
rôle de la société civile dans le développement
local. Ce chapitre sera une base pour la suite du document dans ce sens qu'il
présente de façon clair la situation de la pauvreté au
Cameroun qui est la problématique même et la raison de ce
travail.
Le deuxième chapitre quant à lui présente
l'état des lieux des TIC au Cameroun en commençant par un rappel
historique des politiques nationales déjà misent en place, en
décrivant le cadre politique et réglementaire actuel et
également le diagnostic du secteur (situations des TIC, les acteurs
publics, privés et les associations, etc.)
Le troisième chapitre est consacré à
l'évaluation des activités d'ASSOAL en matière de TIC. Il
présente ASSOAL en général, son fonctionnement, le projet
BOADL qui est celui qui consacre une part belle à la vulgarisation des
TIC, le déroulement du projet, les moyens mis en oeuvre, les
difficultés rencontrées et surtout les besoins des
bénéficiaires et publics cibles. Il se termine par
l'ébauche de solutions pour aider ASSOAL à améliorer la
gestion de son projet et surtout à contribuer plus à la
réduction de la fracture numérique.
Le quatrième et dernier chapitre se consacrera à
la résolution du problème qui nous préoccupe, celui de
lutter contre la pauvreté par les TIC et grâce à la
société civile. Il essayera de montrer comment les TIC peuvent
contribuer au développement local et également comment la
société civile peut s'activer pour impulser ce
développement par les TIC. Il présente également quelques
exemples de projets exemplaires d'usages des TIC pour le développement.
Des scénarios de projets seront ensuite ébauchés, projets
qui pourront être développés plus tard.
Objectif global
Montrer comment les TIC peuvent contribuer au
développement local et dans quelles mesures la société
civile peut s'en servir pour mieux impulser le développement.
Objectifs spécifiques
- Montrer le rôle des TIC dans la réduction de la
pauvreté
- Montrer le rôle que de la société civile
peut jouer dans cet ensemble
- Evaluer les actions de ASSOAL en ce qui concerne la
vulgarisation des TIC
- Mesurer l'impact de ces actions sur les populations cibles et
identifier si les besoins des populations sont satisfaites
- Relever les points faibles et points forts de ces actions
- Proposer des pistes de solutions pour une action plus
efficace
- Proposer des scénarios de projets utilisant les TIC qui
peuvent contribuer au développement
Hypothèses de travail
- Vulgariser les TIC auprès de la population des quartiers
défavorisé est un gage de réduction de la fracture
numérique
- L'intégration des populations, même les exclus
à la société de l'information est la condition sine qua
non pour une intégration effective du pays entier dans la
société de l'information
- Les OSC sont plus proches de la population que les
organismes étatiques. Leur participation à la réalisation
de projets destinés à la population est un gage de
réussite et de développement local.
- Les projets de vulgarisation des TIC méritent
d'être considérés comme projets à part
entière et nécessitent le même suivi accordé
à la plupart des projets.
Méthodologie
La méthodologie utilisée pour mener à bien
cette étude a été conforme à celle adopté
habituellement dans des travaux de recherches.
1. Veille - Recherche documentaire
Cette phase préliminaire a été essentielle
pour le recueil d'informations et la recherche de document en relation avec mon
projet.
o Types de veille mis en place
Plusieurs types de veille ont été effectués.
Une veille concurrentielle, technologique et juridique.
La veille concurrentielle : Cette veille a permis d'identifier
les différentes associations et ONG qui travaillent dans la
vulgarisation des TIC autant au niveau du Cameroun que des autres pays
africains. D'identifier leurs offres de services, leurs partenaires, les
publics cible. Il a été également question d'identifier
les différentes actions gouvernementales et des organisations
internationales sur les TIC au Cameroun.
La veille technologique : Le but de ce projet est de mettre en
place des outils susceptibles de répondre aux besoins qui seront
identifiés. La veille technologique permettra d'avoir des connaissances
sur les différents usages des TIC qui peuvent exister et répondre
aux besoins des populations.
La veille juridique : Cette veille aura pour but de
connaître le cadre juridique des TIC au Cameroun. Les politiques ou
stratégies existantes et en vue.
Une veille sur les usages et pratiques des TIC a également
été effectuée. o Types d'informations
recherchées
- L'état des lieux des TIC au Cameroun
- Les politiques et stratégies existantes et en vue en
matière de TIC
- Les ONG et associations du Cameroun qui oeuvrent dans la
vulgarisation des TIC - Le rôle des TIC dans le développement
local
- Le rôle de la société civile dans la
réduction de la fracture numérique et la réduction de la
pauvreté
- Les usages et services à offrir aux populations pour
répondre à leurs besoins et participer ainsi au
développement local
- Les activités d'ASSOAL en matière de
vulgarisation des TIC
o Où les informations ont été obtenues
Internet est sans aucun doute une source illimitée
d'informations. La veille s'est donc principalement articulée sur
Internet. Elle a permis d'avoir une foule d'informations sur les TIC au
Cameroun et également sur le Cameroun en générale.
Internet est devenu même au Cameroun, un canal incontournable pour se
faire connaître, alors la plupart des informations qu'on aurait
été obligé d'obtenir en effectuant plusieurs descentes
dans les ministères et autres institutions, descentes qui
généralement ne sont pas très fructueuses. Alors
grâce aux sites Internet des différents ministères et
institutions, l'accès aux informations a été
facilité.
Ces informations ont été obtenues grâce au
moteur de recherche Google qui a permis de rechercher facilement les sites
Internet des institutions et également de retrouver rapidement des
documents comme le DSRP (Document de stratégie de réduction de la
pauvreté.
Hormis Internet, on a pu également se documenter
auprès des ONG et associations nationales (rapports d'activités,
de recherches, etc....) et également auprès des institutions
nationales (Ministère des Postes et Télécommunication)
2. Elaboration des outils de collecte de données
Pour recueillir les besoins des publics cibles et
évaluer les activités d'ASSOAL, des questionnaires ont
été élaborés et diffusés. Ces questionnaires
ont permis d'identifier le cadre de vie des publics, leurs besoins en
matière de TIC, leur niveau de connaissances des outils,
l'appréciation qu'ils ont des activités d'ASSOAL. Trois (3)
questionnaires ont été élaborés en direction des
bénéficiaires réels d'ASSOAL (un pour les associations et
un autre pour les personnes individuelles) et des non
bénéficiaires potentiels publics cibles.
3. Collecte et analyse des données
La collecte des données s'est faite de deux
manières :
o L'enquête en direction des non
bénéficiaires a été faite par une descente de
terrain, au contact des populations. Le déroulement de l'enquête
s'est faite à l'aide du questionnaire qui a également servi de
guide d'entretien.
o L'enquête en direction des
bénéficiaires : grâce à une liste de diffusion des
bénéficiaires, le questionnaire a été
premièrement diffusé par mail. N'ayant reçu aucune
réponse après deux semaines, il a été
relancé une deuxième fois et nous avons obtenus le même
résultat. Grâce a un séminaire qui s'est tenu a ASSOAL que
nous avons réussi a entrer en contact avec eux et rempli les
questionnaires.
Ces informations ont ensuite été saisies via un
formulaire construit sur ACCESS et les données ont par la suite
été transférées sur une table EXCEL afin de
procéder à des analyses par tableaux croisés. Deux types
d'analyses ont été effectués :
o Une analyse quantitative par analyse des questions
fermées du questionnaire
o Et une analyse qualitative par analyse des questions ouvertes
du questionnaire
4. Elaboration du rapport de recherche
Les résultats obtenus de la recherche documentaire et
des enquêtes ont permis de rédiger le présent rapport. Ces
informations ont permis de rédiger l'état des lieux des TIC au
Cameroun, le rôle de la société civile dans la
vulgarisation des TIC et le développement local, les activités
d'ASSOAL, ses forces et ses faiblesses, les activités à
développer pour aller plus loin dans la lutte contre la fracture
numérique et le développement local.
Difficultés rencontrées :
La principale difficulté rencontrée lors de ce
travail a été de collecter les réponses des
enquêtes. En effet, une partie des questionnaires, ceux destinés
aux bénéficiaires effectifs d'ASSOAL, a été
diffusé par mail. Mais après un mois d'attente, seulement une
réponse a été envoyée. Ces
bénéficiaires étant assez dispersés dans le pays,
il a fallu profiter d'un séminaire organisé à ASSOAL pour
entrer en contact avec eux et collecter les données.
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