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Les fusions -acquisitions des banques:cas pratique AttijariWafaBank

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par Bouchra BAKADIR
Université HassanII Mohammedia - Licence en Gestion des entreprises 2006
  

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§2 : LES JUSTIFICATIONS DES FUSIONS-ACQUISITIONS BANCAIRES

2.1 : EXISTENCE DE SURCAPACITÉS BANCAIRES

  La surcapacité bancaire existe quand l'offre de produits et de services bancaires est supérieure à la demande, suite à l'entrée de nouveaux acteurs sur le marché.

Il existe 2 manière pour un marché quelconque de sortir de la surcapacité :

ü une reprise de la demande

ü une restructuration de l'offre

En ce qui concerne la demande des services bancaires et financiers, elle est dépendante de la croissance globale, elle va augmenter mais on ne sait pas à quel rythme, donc il faut compter sur la restructuration de l'offre pour corriger le phénomène de surcapacité.

Ainsi, l'apparition au moins momentanée, d'une certaine surcapacité dans la branche, agira généralement comme un catalyseur pour précisément forcer à restructurer la branche, au terme d'un processus d'éviction des producteurs les moins efficaces, certains disparaîtront par faillite pure et simple, d'autres seront absorbés par les concurrents les plus efficaces qui croîtront à cet occasion »33(*).

2.2 L'EXISTENCE D'ÉCONOMIES D'ÉCHELLES ET D'ENVERGURES (DE GAMME).

« Les plaidoyers formulés des fusions, mettent généralement en avant le caractère vertueux des économies d'échelle et d'envergure, qui doivent en résulter ainsi qu'une multiplicité des gains d'efficience.

La réalisation d'économies d'échelle ou d'envergure nécessite de distinguer entre 2 cas :

· le rapprochement de banques présentes sur des métiers similaires, doit permettre de générer des économies d'échelle dans la mesure où il se traduit, d'une part par une addition du chiffre d'affaire et de l'activité globale des deux entités, et d'autre part, par une réduction des coûts fixes rendus superflues par l'intégration des infrastructures physiques et humaines de ces 2 entités.

· La fusion entre entités complémentaires, permet d'offrir à une base de clientèle élargie, une palette de services diversifiés (le rapprochement par exemple, entre une banque commerciale et une banque d'investissement), sans que la diversité de ces prestations n'engendre des coûts additionnels très élevés.

Ainsi ,selon qu'une f-a s'opère entre des semblables ou entre des complémentaires , l'efficience sera recherchée dans le premier cas à travers des économies d'échelle et dans le second cas à travers une gestion diversifiée du risque »34(*).

2.3 : LA RECHERCHE D'UNE TAILLE CRITIQUE ET D'UN POUVOIR DE MARCHÉ

« La concentration est pour les banques, un moyen de s'affirmer comme des leaders régionaux ou planétaires (global players), sur des marchés en voie d'unification au niveau mondial ou continental.

Le pouvoir de marché se définit comme : «  la capacité à fixer le prix sur un marché, il peut résulter en particulier, d'une position dominante voire d'un monopole ».

Un gain en terme de pouvoir de marché, peut ainsi s'obtenir par la fusion de deux institutions concurrentes sur un même marché local.

Dans la pratique, les prix sur lesquels peuvent jouer les acteurs bancaires sont ceux de l'offre (la banque en tant que fournisseur) et ceux de la demande (la banque en tant que cliente).

Dans le 1er cas la taille atteinte via l'opération de fusion, peut amener à l'obtention d'une part de marché dominant, qui permet à la banque d'influencer le niveau des prix de ce marché, soit à la hausse soit vers la baisse.

Dans le second cas, la taille obtenue va lui permettre de réduire ses coûts de refinancement, grâce à plusieurs effets :

ü Effet de réputation : dû à une pression de solidité du nouvel ensemble ;

ü Effet de taille : la banque devenant un objet incontournable de placement des marchés des capitaux ;

ü Effet de diversification : dû aux sources de financement, la taille de la banque lui permet de bénéficier des meilleurs conditions par un arbitrage permanant entre les différents segments de marché.

* 33 Emmanuelle Fournier : « les restructurations bancaires et financières » ; thèse de DEA ; Université la .Sorbonne, année 2001 ;

Développement international des jardins : « la globalisation financière : quelques réflexions » ; conférence tenue à Ottawa ; en mars 2000.

* 34Christian Decamps, jacques soichot : « économie et gestion de la banque » ; édition : management et sociétés ,

année : 2002 ; .pages :236, 237,238.

Emmanuelle fournier : « les restructurations bancaires et financières » ; thèse de DEA ; Université la Sorbonne, année 2001.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault