I-2 : STRUCTURE DE LA PRODUCTION ET EVOLUTION
SECTORILLE
Le tableau suivant donne la croissance du PIB par secteur et
sous-secteur pour la période 76-80. Il montre les faibles performances
du secteur rural traditionnel et la forte progression du secteur tertiaire qui
était de 6/100 en moyenne (8,4/100 pour la construction ,12/100 pour le
transport et 2,7/100 pour l'administration) (ONS)
La part du secteur rural est passée de 25,5/100 en 1976
à 21,12 en 1980 .
Quand au secteur industriel sa part a diminuer de 22,3/100 en
1976 à 18,3 en 1980. Alors que celle du secteur tertiaire a augmenter de
40/100 à 60/100 sur la même période (ONS)
La crise du secteur rural a commencé avec
l'avènement de la sècheresse entraînent une diminution de
sa part dans la PIB (voir le tableau ci-dessous).
TAUX DE CROISSANCE DU PIB EN / PAR SECTEUR ENTRE 1976 ET 1980
(PRIX CONSTANT).
Année
|
75-76
|
76-77
|
77-78
|
78-79
|
79-80
|
Secteur
-traditionnel
-Elevage
-Agriculture
-Sylviculture
-Artisanat
|
-11,75
-5
-7,25
-3
4
|
-48,8
-14
-16
-20
1,2
|
1
2
-11
0,7
|
-10
-16
14
6,8
|
2
1
3
7
|
-Industriel
-Mines
-Industrie de pêche et autre
-Batiment et travaux publics
- Transport commerce et serv
-Administration publique
|
-4
-7,2
-13,8
8,4
12
2,7
|
-4,7
-9,4
-70,4
-1,2
37,8
14,3
|
-24,7
-34,9
-4,9
-30,6
-0,7
1,6
|
15,2
20,5
5,7
53,9
6,1
0,1
|
-1,5
-5
4,6
11,6
5
-5
|
PIB au coût des facteurs
|
-0,7
|
-1,5
|
-0,7
|
4,6
|
1
|
Subvention
|
01,3
|
+11,5
|
--11,2
|
1,2
|
4,2
|
PIB au prix du marché
|
-0,6
|
-0,5
|
-7,3
|
4,3
|
1,3
|
Sources ministère du
plan
A -SECTEUR AGRICOLE ET PASTORAL :
La part du crédit est très
fluctuante dans la production. La production étant fonction de la
pluviométrie , son évolution est assez satisfaisante entre
1973-1977 (plus 57 /100 en 3 ans ) grace à la bonne
pluviométrie , alors que pendant la période 1977-78 la
production était en baisse a cause de la sécheresse . La
production du cerèal qui était de 120.000 tonnes en 1970
n'était plus que 20.000 tonnes en 1984. L'élevage aussi a
diminué de 40/100 entre 1960 et 1984, du PIB.
Le barrage de MANANTALI (au Mali) construit dans le cadre de
L'OMVS devrait permettre à la Mauritanie d'irriguer 150.000 ha, tandis
que celui de DIAMA au Sénégal devait arrêter la langue
salée du fleuve Sénégal.
Malgré les investissements significatifs, les
aménagements portés jusqu'ici ne portent que sur 20.000 ha. Les
rendements des différentes cultures restent très bas :
400Kg/ha pour les cultures de décrue, 250Kg/ha. Pour la culture
fluviale, 4T/ha pour les cultures irriguées (riz) et 10T/ha pour la
culture maraîchère. Toute fois, le revenu de la production du
secteur agro-pastorale est toujours relativement faible (27,6/100 en 1975) et
22,3 en 1978 malgré le pourcentage assez élevé des vivants
de ce secteur.
B- LA PECHE TRADUTIONNELLE :
Ce secteur est pratiqué par des communautés peu
nombreuses (Imragen) et quelques pêcheurs fluviaux. La part de ce secteur
dans le PIB reste faible malgré la création du FND (Fonds
National pour le Développement) en 1979 qui devait servir la politique
de promotion de l'agriculture et de la pêche artisanale. Les
crédits de ce fond au lieu de profiter aux coopératives des
paysans et de pêcheurs traditionnels, ont toujours été
détournés par les entreprises vers des activités
spéculatives.
C- SECTEUR INDUSTRIEL :
La politique industriel conditionnée par l'orientation de
l'investissement et sa rentabilité qui ne peut aboutir que dans une
perspective d'intégration des tissus économique.
Ce secteur absorbait l'essentiel des investissements
financés par les emprunts extérieurs.
La rationalisation des choix budgétaires inaugurés
avec le zrzw plan (1981-1985) a consisté a mettre en place quelques
entreprises industrielles (SAMMA .SAMILA ....).
Pour mieux exploiter les ressources minérales du pays.
Mais l'essentiel des productions reste orienté vers l'extérieur.
Ainsi l'exploitation du Jupes par la SAMIN en 1980 alimentait les cimenteries
du Sénégal. La création d'une usine en 1982, n'a pas
empêcher cette exploitation. Malheureusement le secteur industriel repose
essentiellement sur le minerai de fer qui est relativement abondant dans le
monde.
La production du fer est fonction de la demande internationale
qui , elle aussi dépend de la santé de l'économie
capitaliste développée grosse consommatrice de fer.
D- AUTRE SECTEUR MODERNE :
C'est dans ce secteur que s'oriente l'initiative privée
Mauritanienne moderne (le commerce, le bâtiment et le transport).
C'est là aussi ou les banques dépensent le plus
souvent le plus gros de leur concours financier. C'est ainsi qu'en 1978,le
commerce absorbé a lui seul 35% des crédits alors qu'il ne
contribuait à la production qu'à raison de 7,3% . Ce secteur a
connu une phase d'extension rapide de 1973à 1977 du à la
croissance économique (prolifération des petites entreprises
industrielles et du et du commerce aidée en ce la par la concurrence
bancaire. Le crédit de la BALM, puis de la BAAM a entraîné
une distribution abondante de crédit en vu d'attirer les clients.
La croissance de ce secteur a été brutalement
arrêter, et une baisse de 4,5% a été enregistré en
1978 (problème de liquidité).
II-LES PROGRAMMES D'AJUSTEMNT STRUCTUREL EN
MAURITANIE : L'économie Mauritanienne a
connue depuis les années soixante dix une récession
économique et financier qui a conduit a une situation de
déséquilibre permanent :
Déficit dans la balance des paiements ,distraction des
prix et des exportations accompagné par un niveau de dette
extérieur élevé qui a atteint plus du double du PIB et une
dépréciation contenue de la monnaie nationale ,cela a
amené les autorités nationale avec les organisations financier
internationales à mettre en oeuvre successivement des plans des
stabilisations macro-économiques et sectoriels .
Face à un tel défi la Banque Mondial aura comme
tâche de régler les problèmes structurels dans le long
terme et moyen terme et quand au Fond Monétaire Internationale il
s'attachera plus aux difficultés conjoncturelles dans le cour terme ,ce
qui nous amène à étudier.
1-les différents politiques macro-économiques
appliquées dans l'ajustement structurel :
L'Etat Mauritanienne et les institutions internationales ont
signé deux types de programmes d'ajustements macro-économiques
et sectoriels les programmes macro-économiques se consistent en des
plans globaux de deux dimensions : ajustement et stabilisation.
Ces programmes vise le rétablissement de
l'équilibre économique et financier interne et externe. Les
autorités Mauritaniennes ont signé en 1985 le premier plan (PREF)
avec les institutions internationales pour 3ans.
A-LE PROGRAMME DE REDRESSEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER
(PREF 1985-1988):
Dans le cadre du PREF le gouvernement prix des mesures tendant
à restaurer par des réformes de structures les conditions d'une
croissance économique plus soutenu et la maîtrise de
l'équilibre financier tant intérieurs qu'extérieurs. Ces
mesures ont pour objectifs d'une part de dynamiser l'offre grâce à
une politique de réhabilitation du secteur parapublique afin de mettre
à l'Etat l'outil de production, une plus grande rigueur dans le choix
des investissements et la mise en place d'un système d'incitation au
secteur privé productif et d'autre part freiner la demande globale par
la poursuite d'une politique de crédit sélective, orientée
vers les secteurs productifs.
1-4) les objectifs de PREF:
Les grands objectifs du programme de redressement émanent
d'une volonté politique de la Mauritanie et ses associés (BM FMI
et les bailleurs des fonds) de mettre en place des outils adaptés au
développement économique et financier. Depuis fin 1984, cet
effort de stabilisation et de consolidation structurelle s'est consolidé
par la préparation d'un programme de redressement économique et
financier 1985-1988 dont les objectifs macro-économiques principaux sont
les suivants:
1-1-a) Maintenir un taux de croissance réel du PIB par an
supérieur au taux de croissance démographie de 2,7%. Ce taux
atteindrait 4% par an pendent la période 1985-1988.
1-1-b) Améliorer la productivité des
investissements résultant en un taux d'investissement public en
pourcentage du PIB, inférieur à 20% soit un taux sensiblement
plus réduit que par le passé.
1-1-c) Atteindre dés 1986, l'équilibre du budget de
l'Etat et constituer progressivement une épargne du secteur public qui
pourrait atteindre au moins 15% des investissements publics en 1988.
Dans le premier temps le gouvernement a mis en oeuvre un
programme de stabilisation à court terme (CT) dans le cadre d'un accord
de confirmation conclu avec le FMI en avril 1985. cet accord de
réaménagement du service et des arriérés de la
dette extérieure jusqu'en Mars 1986 avec les créanciers de la
Mauritanie. Il s'est accompagné par un première tranche de mesure
de stabilisation. Le programme de stabilisation s'intégre dans le PREF
que le gouvernement a adopté pour la période 1985-1988 et qu'il
compte présenter à son groupe consultatif.
Ce PREF, pour atteindre les objectifs macro-économiques
qui viennent d'être décrits s'articule autour des politiques
macro-économiques suivants:
-Une politique de taux de change flexible, faisant suite à
la dévaluation de l'ouguiya opéré en 1985, afin de
restaurer et maintenir la compétitivité des exportations et
diminuer la demande pour les importations et portant amélioration la
maîtrise de l'équilibre des paiements extérieurs.
- Une politique monétaire et de crédit restrictive
orientée en priorité vers les secteurs productifs privés,
notamment la pêche,les PME et l'agricultures.
-une politique d'austérité en matière des
finances publiques, basée sur la maîtrise des dépenses de
fonctionnement (salaires et des dépenses de recrutements) et
l'amelioration des recettes par renforcement des actions de recouvrement
fiscal.
-Une politique de libéralisation progressive des prix et
la commercialisation pour rendre automatique l'ajustement des prix
homologués aux coûts réels pour l'économie.
-Une politique en matière d'emploi qui mettra l'accent sur
l'adéquation de la formation-emploi et la création d'emploi par
le secteur privé notamment la pêche et le PME.
-La mise en place des stratégies sectorielles et des
programmes des investissements donnant la priorité aux secteurs
productifs (agriculture et pêche)et aux projets de réhabilitation
(mines et les services publics) en même temps mettre en place un cadre
constitutionnel pour promouvoir l'investissement privé et la
mobilisation de la population dans les services de santé de base et
l'alimentation en eau potable. A ces modalités se joignent des mesures
diversifiées.
1-5) Les mesures:
Les objectifs réalisés dans le cadre de PREF sont
intiment liés à un nombre des mesures de correction veillant
à la bonne gestion et à la réalisation de certains des ces
objectifs. Dans l'optique de cette analyse, parmi les des mesures prises au
cours de la période (1985-1988)
-la diminution de la demande globale
-la correction de prix relatifs
-la dévaluation de l'ouguiya a deux reprises (28%et en
suite 22%) entre 1985-1988
-l'élimination des licences sur des produits
intermédiaires
B-LES PROGRAMMES DE LA CONSOLIDATION ET DE RELANCE
(PCR89-91)
Ce programme a été signé sur la base du
PREF. les objectifs de ce dernier n'ont pas été atteint,
strictement comme prévis, mais des améliorations se sont faite
remarquer sur l'économie de façon générale.
-le PIB a connu une croissance de 3,6% en peut moins de ce qui
était prévus 4% par le PREF.
-le déficit globale consolidé des opérations
(hors dons) est passé de 16,4% en 1985 a 6,1% en1987.
-le déficit du compte courant (transferts officiel inclus)
est passé de 14,3%du PIB en 1985 a 6% environ a la fin de la
période 87.
-Ces résultats ont renforcé la
crédibilité du pays auprés des institutions financiers
internationales. Le programme de la consolidation et de rélance a
été signé pour continuer les réformes et atteindre
les objectifs suivant :
-une croissance annuelle de 3,5% du PIB en terme réel pour
la période 1989-1991.
-dégager une épargne budgétaire brut
ordinaire de l'ordre de 6% du PIB par an pendant 89-91.
-améliorer la productivité des investissements et
maintenir un niveau d'investissement publique de l'ordre de 16,6% du PIB.
-contenir le déficit du compte courant ( hors dons en
capital) pour le ramener a un niveau inférieur a 9,8% du PIB en valeur
pour la fin de la période.
La réalisation de ces objectifs nécessite des
mesures globales sur l'économie .
LES MESURES
-Elargir l'assiette fiscale.
-Suppression de la subvention
-l'ajustement des couts et des facteurs de production, des
entreprises publiques.
a/ LE PROGRAMME D'INVESTISSEMENT PUBLIC (PIP 89-92).
Le PIP s'est effectué en plusieurs étapes. La
première a consisté a la réunion des groupes techniques
interministériels qui préparent une première liste des
projets nouveaux jugés prioritaires dans chaque secteur sous
réserve d'étre cohérent avec les critères de
sélection retenu : La réhabilitation des capacités
des productions et infrastructures existante , projets a effets immédiat
sur la production, projets absolument essentiel d'infrastructure ou sociaux
pouvant etre jugés et entretenu convenablement.
Ces projets ont ete transcrit sous forme de fiche
signalétique. La consolidation de tous les schémas de
débouchement prévisionnel a permis de projeter une enveloppe
d'investissement débouché pour la période du programme
1987-1991 , les programmes d'investissement se trouvent en résumé
par secteur dans le tableau suivant :
PROGRAMME D'INVESTISSEMENT PUBLIQUE
UNITE MILLIONS D'OUGUIYAS
SECTEUR
|
1989
|
1990
|
1991
|
1992
|
DEVELOPPEMENT RURAL
|
4,952
|
4,249
|
3,324
|
3,556
|
DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL
|
1,132
|
2,076
|
1,746
|
2,246
|
AMENAGEMENT TERRITORIAL
|
2,429
|
3,868
|
3,687
|
1,839
|
DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL
|
4,65
|
4,99
|
8,82
|
4,65
|
SNIM
|
2,712
|
2,830
|
2,830
|
7,220
|
TOTAL
|
13 ,313
|
14,896
|
14,896
|
17,395
|
Ministre du plan 1989
b/ : LA POLITIQUE SOCIALE D'ACCOMPAGNEMENT (PSA)
La politique sociale d'accompagnement comme le programme
d'investissement public, est un volet du programme de consolidation et de
relance
Le PAS porte a la fin sur l'amélioration des services de
santé, la généralisation de l'enseignement fondamental,
l'amélioration des programmes de fonctionnement techniques,
l'augmentation des salaires a compter de janvier 1993, la mise en place d'un
appareil pour la surveillance du marché et en fin éliminer la
pauvreté en allégeant le cout social.
C'est dans ce sens que le gouvernement s'est efforcé de
mettre en place divers instruments nécessaire la restauration de
l'équilibre social.
-Renforcer les impots sur le revenu au détriment de
l'impots industriel.
-faciliter de l'emplois par la création de PME (petites et
moyen entreprises) et la gestion du FIRVA( fonds d'insertion et de
réinsertion a la vie active) pour les employés licenciés
du secteur public.
-Réhabiliter les secteurs de production (peche
,artisanat,agriculture....) et élargir les champs de répartitions
de l'aide alimantaire.
-Faciliter l'accession au soins premiers pour le classe
vulnérables.
REMARQUE :
Les objectifs du PCR n'ont pas été réaliser
identiquement a leur prévision. Mais des pérformances ont
été réalisée notamment dans la croissance qui a
atteint 2,7%le déficits des transactions extérieurs courantes a
été de 19,3% du PIB. Le solde courant de l'Etat a
été de 2,8milliards UM par an soit 3,5%du PIB contre 6%
prévus.
Ces contre performances, aussi ont été
constaté : les dépenses de l'Etat ont été
augmenter de 8,5%, les banques connaissent une situation préoccupante,
leur impayé représente 45% des crédits accordés au
secteur privé. La réhabilitation du secteur parapubliques reste
limité et inachevée.
Les performances des politiques d'ajustement structurel reste a
prouver les problèmes économiques et sociaux persistent encore.
C /LE DOCUMENT CADRE DE LA POLITIQUE ECONOMIQUE
(DCPE) 1992-1995
Dans la continuité des programmes d'ajustement structurel,
les autorités ont élaborés avec les institutions de
Bretton woods un document cadre de politique économique (DCPE). La
signature de ce document a permis au autorités d'obtenir un financement
de 33,9 millions de DTS dans le cadre d'une facilité d'ajustement
structurel renforcer
(FASR) signé avec le FMI pour une échéance
de deux ans.
Dans le cadre de ce programme, le FMI peut intervenir directement
dans la gestion de l'offre et de la demande globale. La banque mondiale quand
a elle , elle poursuit sont programme d'ajustement
Ce programme comme les précédents, visent un
certains nombres d'objectifs. Ces objectifs ce résume comme
suit :
-atteindre un taux de croissance de 3,5%an.
-réduire l'inflation a 3,5% et déficit du compte
extérieur de 14,5%du PIB en 1991 a 6,5%en 1995.
-élaborer une bonne politique d'investissement et la
promotion du secteur bancaire.
-rationaliser les dépenses publiques pour une bonne
gestion du budget de l'Etat
-reforme du secteur commercial, de change, de la peche, de
l'industrie de l'artisanat et des établissements publics.
-un élargissement de l'assiette fiscale une
amélioration des ressources humains
La réalisation des ces objectifs a nécessité
la mise en oeuvre d'un cereins nombre des mesures. L'accent a été
mis sur la fixation des prix par le jeu du marché, diminution des
dépenses publiques et la taxation supplémentaire de l'importation
des produits pétroliers.
a)LE PROGRAMME D'INVESTISSEMENT PUBLIC ET FINANCIER (PIP).
Le PIP est un volet du DCPE, il est orienté vers la
sélection de niveau du projets et leur financement. La priorité a
été donnée au deux secteurs essentiellement
productifs : la peche et l'agriculture. D'autre investissement ont
bénéficiers du PIP tels que l'irrigation,les routes,
l'éducation, et la santé.
b) LA POLITIQUE SOCIALE D'ACCOMPAGNEMENT.
La dévaluation de l'ouguiyas de 28% par rapport au dollars
en 1992, a eu comme conséquence, une flambée
exagérée des prix a la consommation.
Pour amortir cette conséquence, le gouvernement adopta
alors une hausse sur les salaires de base de 1500 UM ce qui représente
28% du SMIG
Par ailleurs nous avons constater que l'application de PAS a
améliorer relativement la situation scolaire, les infrastructure de
santé et les programmes des formation technique. Il faut aussi ajouter
le role que le PAS a joué dans la lutte contre la spéculation a
l'égard des articles de prèmieurs necessité.
Un nouvelle fois les objectifs n'ont pas été
atteint strictément comme prévus, mais néanmoins des
performances ont été enrégistrées. Les taux
d'inflation de la période était de 5,2% le déficit
extérieur est passé de 17,9%a 11% du PIB tandis que le
déficit budgétaire devise ont augmenté une valeur
réprésentant 1,7 mois d'importation , l'établissement d'un
taux de change fléxible au premier janvier 1996, ce qui permet une
appréciation de l'ouguiyas et une baisse des produits importés .
Mais en revanche, l'intensité du taux de change risque de ne pas
être dans l'avantage d'une économie faible comme la notre, qui est
de petite dimension et de nature tributaire de l'économie
extérieure.
Cela veut dire que les fluctuations des cours et de la demande
mondiale pour les prix des principaux produits d'exploitation sont d'une menace
constante.
Une évolution défavorable dans ce domaine pourra
être de grand effet de retardement sur l'économie
|