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L'implication de la communauté internationale dans les processus de démocratisation en Afrique. Le cas du Cameroun

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par Jean Marcel ILUNGA KATAMBA
Université de Kinshasa - Graduat 2004
  

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3. INTERET DU SUJET

Le sujet sous examen présente un double intérêt, théorique et pratique.

· Sur le plan théorique, la coexistence des Etats sur la scène internationale sous-entend un réseau complexe de pressions exercées réciproquement et ce, dans les domaines les plus divers. Et face à l'ingérence des acteurs extérieurs, les Etats qualifient n'importe quel acte accompli dans n'importe quel domaine d'intervention illicite et pour protester se réfèrent au principe de « non-intervention dans les affaires intérieures d'un autre Etat »((*)11). Rechercher et identifier les actions permises par le droit international en matière d'intervention pour instaurer un régime démocratique dans un Etat tiers présente donc un intérêt théorique majeur vu l'importance quantitative des actions menées en Afrique par la communauté internationale.

· Sur le plan pratique, la connaissance du fondement juridique et des motivations politiques des actions de la communauté internationale dans le processus camerounais nous permettra de comprendre le but recherché par les intervenants, les causes voilées et le résultat escompté. A partir des données collectées, nous serons à même de lire entre les lignes le véritable sens de la dynamique internationale actuelle dans le processus de démocratie en cours en République démocratique du Congo.

4. DELIMITATION DU SUJET

Etudier l'action des acteurs extérieurs dans le processus démocratique africain paraît être un travail titanesque face à l'immensité de l'Afrique et à la variété des situations à analyser. D'où la nécessité d'une délimitation. Par souci de commodité et de concision, cette étude ne se limitera qu'au Cameroun. Cependant, chaque fois qu'il y aura nécessité, nous ne pourrons nous empêcher de citer à titre comparatif d'autres pays africains et surtout de tirer des leçons à appliquer à la transition en République Démocratique du Congo.

Cette étude ne se bornera qu'à développer le processus intervenu de 1989 à nos jours, car c'est à cette année qu'a débuté en Afrique le processus de démocratisation qui est encore un problème d'actualité jusqu'à ce jour.

Enfin, ne feront l'objet de notre travail que les interventions menées dans le seul cadre des opérations non armées, par le biais d'aides économiques, de coopération au développement, etc.

5. METHODOLOGIE DE RECHERCHE

La méthode peut être entendue comme étant la marche rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration d'une vérité((*)12).

Pour parvenir à appréhender et à démontrer les divers aspects de notre étude, le recours à une certaine méthodologie s'avère indispensable. Ainsi, dans le cadre de ce travail, nous allons recourir à une double approche essentiellement juridique et subsidiairement socio-politique.

La méthode juridique consistera principalement en une interrogation des dispositions de la charte des Nations-Unies et des différents traités et conventions internationaux sur la licéité de l'action internationale en faveur de la démocratie en Afrique en général et au Cameroun en particulier. Mais elle consistera aussi en une exégèse des dispositions constitutionnelles internes du Cameroun en vue d'analyser le résultat de l'objectif assigné à l'action de la communauté internationale.

La méthode socio-politique, quant à elle, consistera en une analyse des forces sociales, politiques, économiques et culturelles afin de dégager la pratique faite par les Etats des principes du droit international, mais aussi la pratique faite par les acteurs socio-politiques camerounais de leurs normes constitutionnelles.

* (11) Voir l'article 2, paragraphe 7 de la charte des Nations Unies.

* (12) MBOKO DJ'ANDIMA, Principes et usages en matière de rédaction d'un travail universitaire, Kinshasa, Cadicec, 2004, p.21.

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