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La cohésion sociale en France et au Maroc

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par Othman GAGA
Université Mohammed V Souissi - Licence en gestion, option: finance des entreprises 2008
  

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2.3.2.1.5. Le transport :

Les moyens de locomotion constituent un moyen de communication avec le reste du territoire. Cependant, les zones urbaines sensibles sont mal desservies par les transports en commun, sachant qu'un bon nombre de ses habitants utilisent fréquemment ces derniers, des statistiques montrent que 34% des habitants des zones urbaines sensibles (ZUS) utilisent les transports en commun pour se rendre à leur travail ou à leur lieu d'études, contre 20% pour ceux qui résident dans les autres quartiers de l'agglomération.

Le manque des moyens de transports constitue ainsi une entrave pour les habitants des banlieues qui les empêchent d'accéder facilement aux zones d'activité économique ainsi que les équipements publics.

A titre d'exemple, le département de la Seine-Saint-Denis rencontre plusieurs difficultés pour relier certaines communes aux centres d'activité économique ou de formation, tels que l'aéroport de Roissy (pôle de 100 000 emplois) ou les grandes universités (Villetaneuse, Saint-Denis) ce qui aboutit à une situation paradoxale : certes, les entreprises sont nombreuses dans le département, toutefois le niveau de chômage demeure élevé, surtout dans les zones urbaines sensibles.

L'enclavement a donc une large contribution s'agissant du renforcement de la fracture entre les banlieues et le reste de la ville, et explique l'aversion des investisseurs pour certains quartiers, car la faiblesse voire l'absence de moyens de transports collectifs desservant ces quartiers apparaît comme une contrainte supplémentaire qui aboutit toujours à éloigner les entreprises et les commerces de ces zones, et ce de façon structurelle.

Malgré la décentralisation du secteur de transport, l'Etat s'engagera financièrement dans le désenclavement des quartiers en difficulté à hauteur de 500 millions d'euros, en leur réservant une partie des financements prévus par le Grenelle de l'environnement pour des infrastructures de transports.

La mobilisation du financement s'étalera sur cinq ans et se fera sur la base d'un appel à projet lancé par le ministère de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables et le ministère de la ville dans le deuxième trimestre 2008 auprès des autorités organisatrices de transport (AOT) locales.

Le financement des opérations donnera lieu à des conventions spécifiques entre l'agence de financement des infrastructures de transport (AFIT) et les AOT compétentes au cas par cas. Compte tenu des particularités de l'Ile-de-France (rôle du Syndicat des transports d'Ile-de-France qui est une AOT régionale), la gestion sera différente pour cette région.

L'engagement de l'Etat vise à réaliser des projets structurants et emblématiques de transports en site propre pour les quartiers (tramway T4 à Clichy et Montfermeil ; réalisation

du barreau de Gonesse raccordant les Réseau Express Régional (RER) B et D), mais également à financer rapidement, d'ici la fin de l'année, des projets permettant des améliorations visibles sur certains sites (sécurisation de gares, création de voies de bus).

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