La publicité réalité( Télécharger le fichier original )par Zineb El Mejboud Sup de pub - Master en finance et management 2008 |
Campagne intergénérationnelle : L'exemple Comptoir Des Cotonniers.En effet Comptoir des cotonniers a
«décollé» il y a dix ans grâce à une
communication originale, entièrement basée sur les relations
mère fille de ses clientes .La marque de prêt-à-porter
féminin
Comptoir des cotonniers est
désormais indissociable du concept «mère et fille»
autour duquel l'enseigne a réussi à tisser des contacts
intergénérationnels très forts avec sa clientèle.
« Explications de Marianne Romestain, directrice
générale adjointe en charge des ventes, du marketing et de la
communication. Ainsi Cette manière de
communiquer, différente, a tout de suite séduit. Il y a eu
projection de la consommatrice, qui s'est dit que si elle est assez jolie pour
être l'image de la publicité Comptoir des cotonniers, c'est que
ces vêtements sont faits pour une femme comme elle. La campagne
véhicule aussi le fait qu'un style n'est pas un âge et que quelles
que soient les années, chacune peut trouver son bonheur au
Comptoir ! Campagne contre les discriminations à l'embauche : l'exemple ADIA (Startégie 13/03/03)Adia est le quatrième réseau français de travail temporaire qui a pour mission de répondre aux besoin des entreprises, en évaluant les compétences des candidats ne recherche d'emploi et en présentant ceux d'entre eux qui correspondent aux postes offerts. Cependant en 2000 Adia sollicité le cabinet copas pour réaliser un diagnostic sur l'ampleur et les formes des pratiques discriminatoires en entreprise. Cette étude révélera que certaines agences d'Adia sont confrontées à des demandes discriminatoires et que les salariés d'Adia qui en sont victimes sont souvent démunis, puisqu'ils ne correspondent pas aux critères physiques classiques de l'entreprises. Face à ce constant l'agence d'intérim décide de mener un combat en lançant une campagne publicitaire choc, dénonçant toutes ces formes de discrimination à l'embauche, au près de ses salariés afin qu'ils puissent accéder au monde du travail au delà des apparence Cette agence d'intérim décide de faire face à un problème de société croissant qui est la discrimination à l'embauche. Ainsi Adia en tant qu'agence d'intérim est parfaitement légitimée à s'engager dans ce combat sans paraître pour autant aux yeux des consommateurs comme étant opportuniste. Dans une optique disruptive ADIA décide de défier toutes les entreprises qui croient que « l'habit ou que la couleur de peau font le moine ». Celle-ci au contraire décide de ne pas se fier aux apparences. En effet dans sa campagne de 2003 cette agence décide de monter des personnes handicapées avec comme accroche : « cette fille ne peut rien faire » puis ils ajoutent : « Cette fille ne peut rien faire sans passion. Ce n'est pas ce que vous avez pensé en la regardant ? Pourtant, chez Adia, nous lui proposons toujours des missions à la mesure de ses ambitions et de son talent ». Cette agence d'intérim dénonce le dictat de l'apparence et tout particulièrement dans le monde du travail, ou les employeurs aspirent à es salariés formatés selon des critères qu'ils jugent nécessaires et efficaces pour une vie professionnelle réussie. Les affiches traduisent parfaitement ces idées reçues et les clichés lorsqu' un candidat dénote et ne rentre pas dans le moule de l'embauche. Ainsi tout homme ayant la cinquantaine, avec un peu de ventre et un visage pas très harmonieux est sans doute « un obsédé » toute jeunes femme dans un jean moulant, assumant parfaitement sa féminité est « bonne » tout jeune ayant une coiffure non ordinaire est forcément un drogué. Tout personne immigrée habillée d'un jogging à capuche est évidement un casseur qui ne peut avoir droit à un travail. Cette campagne publicitaire a été menée par l'agence Leagas Delauney Paris centre et a été récompensée lors du dernier grand prix de l'affichage en octobre 2003. Ainsi Adia suite à cette campagne a pu jouir d'une forte notoriété dans le monde de l'intérim. « En 2003, nous avons capitalisé sur toutes nos précédentes communications », analyse Frédéric Girard, directeur marketing et communication d'Adia, dont la signature proclame : « Ne vous fiez pas aux apparences, fiez-vous aux compétences ». « Certaines sagas se bâtissent en accumulant toujours la même idée. Nous avons préféré construire du sens ». Ainsi Adia est connue comme étant un agitateur social qui lutte contre toutes formes de racismes. L'agence d'intérim n'hésite pas à faire de la lutte contre les discrimination sont cheval de bataille et se présente en tant qu'entreprise à démarche responsable et citoyenne. En effet nombreuses discriminations à l'embauche sont faites en France qui à force de préjugés à l'égard des candidats d'origines raciales différentes. Cette campagne se fonde sur la diversité des candidats à l'embauche qui seront tantôt jugés « trop vieux, trop handicapés, trop noirs, trop beurs, trop racaille » Ainsi cette campagne choc était accompagnée en plus des visuels de textes tels que : « l'expérience est formatrice à condition de la rendre possible. » Ce géant de l'intérim signe ses campagnes en précisant que l'intérim est un métier. De ce fait Adia attribue aux intérimaires un statut et une respectabilité dans le monde du travail. Le premier spot télévisé apparu en 2001, présentait des scènes de vie de bureau difficiles puisque empreintes de racisme, harcèlement, violences verbales, a été critiqué par le BVP, qui a estimé ces mises en situations comme étant très violentes. Ainsi Adia relègue l'apparence au second plan et fait des compétences le critère principal et déterminant lors d'une candidature à l'embauche. (Voir l'enquête menée par ADIA). |
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