B) Un nouveau consommateur :
Qui est il ?
En effet ce consommateur n'est plus passif et ne se contente
plus d'absorber passivement des messages, des concepts : et ce n'est pas
un problème du au produit mais un problème relationnel entre
l'annonceur et lui. Le consommateur veut participer, élaborer, il
estime que désormais lui aussi a son mot à dire. Il ne veut plus
juste être séduit, il veut être réactif.
En résumé le consommateur ne se contente plus
de consommer; il agit en consommant les mêmes produits mais avec une
autre relation, c'est lui désormais la vedette.
En plus d'une lassitude certaine du discours publicitaire,
d'autres causes sont à l'origine de ce phénomène, entre
autres les différents scandales alimentaires qui ont donné lieu
à la loi sur l'alimentation. Cette loi va déclencher chez le
consommateur une prise de conscience et le désir d'une plus grande
transparence sur ce qu'il consomme.
Plus Citoyen
La loi sur l'alimentation : (en annexe les termes
de la loi et le Nouvel Observateur du 5 juillet 2007.)
Depuis le premier mars 2007, les publicités sur les
produits alimentaires surtout celles diffusées à la
télévision sont suivies d'un message sanitaire conseillant aux
consommateurs de suivre une hygiène de vie saine, afin de limiter les
risques d'obésité et de maladies dues à une mauvaise
alimentation. Cette disposition applique la loi de santé publique
votée en août 2004 et qui donne le choix entre quatre messages
à insérer en bas de l'écran. Elle a pour but de
sensibiliser les spectateurs sur leur façon de se nourrir et de
prévenir les fringales compulsives dues à une surconsommation de
gadgets alimentaires tel que les chips, le ketchup et autres.... En effet de
nombreux abus ont été déplorés à travers
différents pays de l'Europe depuis quelques années concernant la
qualité de l'alimentation. Alerté par les associations de
consommateurs, le gouvernement français a décidé de
réagir à travers la conception d'un appareil législatif
adapté à la protection du jeune consommateur. Ainsi le CIQAJ
(Comité Indépendant de la Qualité Alimentaire de la
Jeunesse) publiera au « Journal Officiel », les normes
quantitatives à respecter, tant en ce qui concerne les calories
apportées aux enfants, que les vitamines, protéines, glucides,
lipides et micro nutriments.
Cette réaction ainsi que cette volonté
préventive est en partie due à la crise de la vache folle, qui a
révélé à l'ensemble des consommateurs, les
dérives de l'agroalimentaire. Ce nouveau consommateur a eut besoin de
plus de transparence, de croire et d'avoir des preuves. En effet, tout comme
l'affirme Christophe Lambert dans son dernier livre « La
société de la peur », le consommateur a besoin,
d'être rassuré, de labels de qualité. Ainsi nous sommes en
prise avec une génération très soucieuse de sa
santé, sensible aux étiquettes, aux composants alimentaires et
qui consomme de plus en plus de la nourriture et des produits naturels sans
additifs chimiques. Aujourd'hui les français se préoccupent de
plus en plus de leur santé et par conséquent de leur
alimentation. Cette tendance serait due en plus des dérives
agroalimentaires à l'augmentation de l'obésité en
France ; puisque 12,6 pour cent des français sont en surpoids. Ce
phénomène de contrôle s'accroît jusque dans les
boissons, où se multiplient les produits light voire zéro (Coca
Cola), ces derniers vont même s'étendre, un comble, aux boissons
énergétiques.
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