Cas d'illustration :
« La Société
d'Automatisation des Transactions Interbancaires et de
Monétique »
SATIM
Cas d'illustration :
« Satim :
Société d'Automatisation des Transactions Interbancaire et de
Monétique) ».
Nous avons choisi cette entreprise parce que nous
estimons que sont domaine d'activité est en rapport avec notre
problématique qui est de mettre en évidence les obstacles
au développement du commerce électronique en Algérie.
1. Création de SATIM
SATIM, Société d'Automatisation des
Transactions Interbancaires et de Monétique, est:
Une filiale de huit Banques Algériennes :
(BADR, BDL, BEA, BNA, CPA, CNEP, CNMA, AL-BARAKA),
créée en 1995 à l'initiative de la communauté
bancaire.
L'un des instruments techniques d'accompagnement du programme de
développement et de modernisation des banques et particulièrement
de promotion des moyens de paiement par carte.
L'opérateur monétique interbancaire en
Algérie, pour les cartes domestiques et, dans un futur proche,
internationales.
L'activité principale de SATIM porte sur le
développement et la gestion d'un système monétique
interbancaire basé sur l'utilisation d'un réseau de transmission
de données et la personnalisation des cartes interbancaires
sécurisés.
2. Les missions de SATIM :
Les principales missions de SATIM
sont :
· Promouvoir les moyens de payement
électronique ;
· Développer la monétique
interbancaire ;
· Accompagner les banque dans la mise en place et le
développement des produits monétiques ;
· Prendre en charge et gérer les infrastructures
et les aspects techniques ;
· Participer à la définition des normes,
des règles techniques, des règles de gestion et de tarification
des produits monétiques ;
· Personnaliser les chèques et les cartes de
paiement et de retrait d'espèces ;
· En phase d'obtenir le statut de membre auprès
des systèmes internationaux de paiement et de retrait par la carte en
qualité de centre de traitement communautaire pour les banques en
Algérie et centre de personnalisation des cartes
internationales.
3. Les mesures incitatives pour les porteurs et les
commerçants :
Pour les porteurs :
· La gratuité des transactions de
paiement
Pour les commerçants :
· Installation et maintenance gratuite du Terminal de
Paiement Electronique pendant la phase pilote ;
· Gratuite de location du TPE durant l'année
2005 ;
· Commission interbancaire de paiement fixée
à 1.5 % du montant de la transaction interbancaire.
4. La monétique :
Le retrait par carte interbancaire :
Dès 1996, Satim a mis en place un système de
personnalisation de chèques, et a démarré en 1997 le
retrait d'espèces à partir des DAB (Distributeurs Automatiques de
Billets de banque) en mettant en place le Réseau Monétique
Interbancaire.
Dans ce cadre, Satim assure les fonctions de connexion
des DAB, d'exploitation et la gestion technique du réseau
monétique.
Plusieurs banques participent au Réseau
Monétique Interbancaire de retrait d'espèces dont huit banques
actionnaires (BNA, BDL, CPA, BADR, BEA, CNEP-Banque, CNMA et Banque Al Baraka)
et les autres institutions (Algérie - Poste, Société
Générale, BNP Paribas, Banque, Housing Bank,
AGB, Natexis). D'autres institutions financières sont
en cours d'adhésion on citera HSBC et ABC.
Aujourd'hui les porteurs de différentes
institutions financières peuvent effectuer des retraits d'espèces
à travers 919 Distributeurs Automatiques de Billets installés sur
le territoire national.
Le paiement par la carte interbancaire
CIB :
Le paiement par carte interbancaire s'inscrit dans le
cadre du projet de modernisation du système de paiement de masse
initié et suivi par le Ministère délégué
chargé de la réforme financière et constitue l'un des
maillons importants de la modernisation du secteur bancaire. Ce projet
d'envergure nationale répond aux standards internationaux en la
matière.
Le client titulaire d'une carte domestique appelée
Carte Inter Bancaire, CIB peut régler, sur ses achats de biens et de
services avec sa carte auprès des commerçants affiliés au
Réseau Monétique Interbancaire.
De même, il peut effectuer des retraits
d'espèces à partir des DAB, fonctionnant en
interbancarité, à tout moment et en tout lieu.
La carte de paiement CIB est une carte avec laquelle le
porteur peut actuellement effectuer des paiements auprès de 1154
commerçants à travers le territoire national.
Le lancement du paiement à la
carte :
Le démarrage du
projet passe par une phase pilote et le recours à des phases incitatives
visant l'introduction à grande échelle de la carte de payement.
Les caractéristiques de la phase pilote
:
Les banques et Satim ont décidé de lancer
une phase pilote portant sur la région d'Alger et qui comprendra, six
mois après le démarrage, 1 600 commerçants et 50 000
porteurs de cartes. Les principales données de la phase pilote se
présentent comme suit :
Zone géographique : elle
constituée de la zone du grand Alger, en suivant le plus possible la
configuration administrative de la Wilaya d'Alger ;
Démarrage de la phase
pilote : Mars 2005 ;
Ce projet d'envergure nationale, sera lancé
progressivement, en deux phases, sur la région d'Alger ;
Durée : la phase pilote ne
dépassera pas le mois de septembre 2005 ;
La généralisation du payement à la carte
sur l'ensemble du territoire national sera opérée dès la
fin de la phase pilote ;
La première phase d'une
durée d'un mois, portera sur la conduite des opérations en temps
réel et la réalisation des transactions de payement par 200
porteurs auprès d'un nombre limité de commerçants. Cette
opération permettra à Satim de s'assurer de la stabilité
du système et aux établissements financiers de régler les
rouages de prises en charge de ce nouveau produit.
La deuxième phase sera
étendue jusqu'en mois de septembre 2005 pour couvrir 1 600
commerçants et 50 000 porteurs.
La carte CIB :
La carte CIB est une carte interbancaire. Elle
est identifiée par le logo de l'interbancarité (CIB),
l'appellation et le logo de la banque émettrice.
Cette carte assure deux
fonctionnalités, à savoir le retrait d'espèces sur les DAB
et le paiement des achats et services sur TPE.
Ø La fonction retrait sur une piste
magnétique
Ø La fonction paiement sur puce EMV (Europay
Mastercard, Visa)
Type de carte :
Les types de cartes émises par les banques
sont :
· La carte classique : Offrant des
services de paiement et de retrait interbancaire, la carte CIB est
proposée à la clientèle aux revenus
réguliers
· La carte gold : Proposée
à la clientèle aux revenus supérieurs, la carte CIB
possède un plafond de retrait et de paiement plus important.
Catégories de commerces acceptant la carte
CIB :
§ Santé (pharmacie)
§ Petites et grandes distributions
§ Utilités (eaux, électricité,
gaz, téléphone, assurances...)
§ Hôtels et restaurants
§ Autres services
Ø Coût de la transaction Paiement :
gratuit pour le porteur
Ø Commission commerçant (redevance du
commerçant à sa banque) : identique pour toutes les banques,
est égale à 1,5% du Montant de la transaction.
Les configurations du paysage et du réseau
monétiques actuels sont récapitulées comme
suit :
ü 15 institutions adhérentes au Réseau
Monétique Interbancaire Satim, dont 07 banques publiques
actionnaires, Algérie Poste et banques privées ;
ü 19705 cartes de paiement et de retrait
interbancaires CIB personnalisées du 01 janvier au 20 février
2008 ;
ü 4700 cartes de retrait personnalisées du 01
janvier au 20 février 2008 ;
ü 174 743 cartes de paiement et de retrait CIB en
circulation en mois de février 2008 ;
ü 1154 TPE installés ;
ü 915 DAB en exploitation répartis à
l'échelle nationale ;
ü 95% est le Taux atteint de disponibilité des
DAB ;
ü 6000 transactions par jour, en moyenne, avec des
pointes par moments et particulièrement à la veille des
fêtes où le nombre atteint 10 000 transactions par jour.
5. L'action communication et l'action
Marketing :
Une action marketing est
engagée par les banques participantes à la phase pilote. Cette
action est menée à la fois vers les porteurs et les
commerçants, qui constituent les facteurs clés de
succès. Elle vise à faire connaitre les avantages
de la carte de payement auprès des porteurs et des
commerçants.
Aussi Satim et les banque se sont concertés
dans le choix du type de communication, en favorisant en premier lieu la
communication à échelle réduite durant les deux premiers
mois auprès de la population des porteurs et des clients ciblés
par les banques.
Affiche :
Ce support de communication sera affiché au niveau des agences bancaires
permettant ainsi d'approcher le client de la banque. L'affiche peut aussi
être placardée chez le commerçant
6. Satim et le commerce
électronique :
Avant de passer au commerce électronique, il faut
d'abord généraliser le payement à la carte.
A cet égard, une compagne médiatique sera
lancée prochainement pour vulgariser l'usage des cartes interbancaires
CiB. Quelques 2 millions de cartes CiB seront distribuées avant la fin
de l'année courante (2008)*.
Le nombre de machines indispensables à la
modernisation du système de payement ne dépassent pas
actuellement 900, il sera augmenté pour joindre 4000 appareils. Les
banques, les commerçants et les citoyens n'ont pas fait beaucoup
d'efforts pour se mettre à ce mode de paiement.
1/ les Banques et les institutions
financières en général ne montrent pas une
réelle motivation pour se lancer dans ce chemin là. Les chiffres
sont là pour en témoigner :
Les TPE installés dans le territoire national sont
en nombre de 2000, 500 TPE sont installés au niveau de la capitale.
Durant le mois de Janvier 2008, SATIM a enregistré 120 opérations
de paiement via ce mécanisme de télé-compensation
au niveau de la capitale, c'est très minime par rapport au nombre total
des opérations d'achats effectuées pendant un mois, ce n'est
même pas significatif, si on regarde le nombre d'opérations
d'achat effectuées par jour qui dépasse 2000
opérations/jour (dans les mêmes lieux du commerce). On
récapitule :
120 opérations/jour de paiement par la carte
4 opérations/jour pour 2000 opérations/ jour de
façon traditionnelle, cela fait : 2 paiement par la carte pour 1000
paiement ordinaire chez les mêmes commerçants.
L'évolution de nombre de porteurs de
carte en Algérie :
Avant la création de Satim, le nombre de porteurs
ne dépassait pas les 1000, et ne concernait que les grands
commerçants, les hommes d'affaires et les diplômâtes.
C'était dans leur majorité des cartes CVC (Master Card
international). Après, avec la création de Satim, les cartes
bancaires commençaient à prendre de l'ampleur comme le montre le
tableau suivant:
*D'après le directeur général de Satim
M. El hadj Alouane
Tableau 5 :
l'évolution du nombre de porteurs de cartes de
paiement
Année
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Nombre
De cartes
|
10 000
|
20 000
|
70 000
|
90 000
|
160 000
|
225 000
|
Source : Satim, bulletin
trimestriel, avril 2008
Figure6 :L'évolution du nombre des cartes de
payement de 2003 à 2008
D'après le graphe on voit que le nombre de cartes
est en croissance constante (il a triplé de 2004 à 2005 en
passant de 20 000 à 70 000). On est arrivé à
plus de 200 000 porteurs de cartes dans la première moitié
de l'année 2008. Mais ça reste quand même d'être
suffisant.
2/ les commerçants :
Après une petite enquête que nous avons
faite auprès de 5 commerçants parmi les commerces les plus
fréquentés on a obtenu les résultats
suivants :
Tableau 6 : le mode paiement dans les petits
commerces
Commerce
|
Epicerie
|
Pharmacie
|
Marchand de journaux
|
Boulangerie
|
Taxiphone
|
Taux de fréquentation
|
99 %
|
65%
|
80 %
|
90%
|
51%
|
Durée d'existence (ans)
|
9
|
3
|
4
|
4
|
Moins
De 1 an
|
Bénéfice mensuel
|
Plus de
100 000 DA
|
Entre
50 000 et 100 000 DA
|
Moins de 50 000 DA
|
Entre
50 000 et 100 000 DA
|
Moins de 50 000 DA
|
Paiement par chèque
|
Non
|
Non
|
Non
|
Oui
|
Non
|
Avis sur paiement par carte CiB
|
Pour
|
Pour
|
Pour
|
Pour
|
Non
|
Equipement Ordinateur
|
Non
|
Oui
|
Non
|
Non
|
Non
|
Présence Web
|
Non
|
Non
|
Non
|
Non
|
Non
|
Source : enquête sur le terrain, Mai 2008*
Ces commerces ont été choisis sur la base
des résultats d'une enquête sur les ménages, publiés
dans un mémoire de magistère intitulé « le
commerce en Algérie » (voir chapitre 3 : le modèle
actuel des échanges commerciales).
Analyse et interprétation :
On regarde que le taux de
fréquentation de ces commerces varie de 51 % et 99 %.
Ces commerces sont exercés depuis une
période qui varie de 1 an à 9 ans.
*Voir l'Annexe n°02
Le bénéfice mensuel de ces
commerces varie de moins de 50 000 DA à plus de 100 000 DA.
80% de ces commerces ne sont pas équipés
en ordinateurs, et le seul à avoir être en possession d'un PC n'a
pas une présence sur le Web.
Paiement par chèque :
80 % des commerçants
répondants ont déclaré qu'ils n'acceptent pas le payement
par chèque, cela pour des raisons différentes :
Ø La taille commerce (petit) ;
Ø La majorité des clients ont un salaire
très moyens ;
Ø L'utilisation du chèque pour le paiement
n'est rependue ;
Ø Un manque de confiance du marchand envers les
clients ;
Paiement par carte bancaire :
Nous avons demandé aux commerçants leurs
avis sur ce mode de paiement. La majorité des répondants, soit 80
%, ont déclarés être pour mode de paiement, le seul avis
non favorable est justifié par un manque de confiance et à
un sentiment psychologique lié à
l'argent.
Ce qu'on peut en tirer comme conclusion de cette
enquête est que le paiement via une carte CiB ne constitue pas obstacle
pour les commerçants. Il faut donc montrer plus de motivation et plus de
volonté pour concrétisé ce projet.
3/ les consommateurs :
Du coté des citoyens on ne sent pas une
véritable motivation, les chiffres et peuvent en parler : 225 000
porteurs de carte de paiement sur le territoire national, 120 opérations
de paiement au niveau de la capitale au mois de Janvier 2008. Parmi les raisons
de cet état des lieux nous citerons :
· Le taux de chômage réel en tenant compte
des emplois de type : durée contrats déterminés est
à 27%*, or les cartes CiB classiques et Gold ne sont proposés
qu'à la clientèle au revenus réguliers ;
· Le salaire minimum (SMIC) est à 12 000 DA,
alors que les cartes Gold ne sont proposées qu'à la
clientèle aux revenus élevés ;
*le certificat
électronique est reconnu dans le système bancaire
algérien
· Le manque de confiance chez certains et le sentiment
psychologique lié à l'argent chez d'autres.
· Le niveau d'instruction (taux d'analphabètes
est très élevé 28 % de la population) et le manque de
métrise de l'outil informatique et électronique. Ces deux
facteurs ne font que baisser le taux de bancarisation(1) chez les
gens.
7. Le commerce électronique : Aspects
techniques
Disant que le paiement par les moyens de
télé-compensation est totalement acquis. Le paiement via les
moyens électroniques est caractérisé par l'absence du
support physique, la valeur monétique est cette fois stockée dans
un compte géré par un opérateur sur un système de
confiance, non obligatoirement bancaire.
Le déroulement d'une opération
d'achat sur un réseau ouvert (Internet) :
Le client passe sa commande via Internet en introduisant
ses données personnelles :
Nom et prénom, âge, adresse,
le numéro de carte CiB ... puis il introduit son code
confidentiel toutes ces données seront vérifiées par un
système d'authentification du porteur de carte (le client). Ce
système s'appui sur des moyens qui ont des niveaux d'efficacité
plus ou moins pertinents allant du simple mot de passe jusqu'au calcul
cryptologique réalisé par une carte à
micro-processeur.
Une fois l'authentification du client est validée,
les flux d'information passent à un autre serveur, il s'agit du serveur
de l'autorisation. Son Rôle est de gérer les opérations de
paiement par la certification des clés publiques. Son rôle
consiste aussi à gérer une base de données contenant les
comptes des marchands et ceux des clients. Le serveur d'autorisation peut
être composé dans certains cas de deux serveurs :
· Serveurs du marchand (éditeur de biens et
service) ;
· Et serveur de facturation : il s'occupe de la
facturation des transactions.
(1) la bancarisation : terme signifiant la culture des
citoyens et leurs connaissances dans le domaine des banques
Le serveur d'autorisation est lié à un
mécanisme de compensation. Ce mécanisme est mis en place pour
assurer l'intermédiation et l'Interconnexion entre les banques
Emetteurs et les Banques Acquéreurs en débitant et
créditant les sommes transférées.
Enfin on a le marchand (l'éditeur de biens ou de
services) qui est lié au serveur d'autorisation (base de données
des marchands). Une fois le feu vert est donné, la livraison des
produits commandés peut s'effectuée.
SATIM par sa nature comme étant une filiale de
banque peut assurer la majorité des opérations qu'on vient de
citer, elle couvre :
Ø La gestion et la vérification des comptes
(bases de données des porteurs de cartes) ;
Ø L'installation et la gestion des équipements
techniques qui sont sécurisés et connectés aux sites
informatiques et /ou monétiques des banques ;
Ø La facturation des transmissions par les produits
monétique ;
Ø La gestion de la compensation, puisque sa mission,
comme nous l'avons vu, est de développer la monétique
interbancaires interbancaire, SATIM peut assurer la compensation entre les
banque entre les différentes banques Emetteurs et
Acquéreurs.
Avec toutes ces capacités SATIM peut être
un vrai catalyseur pour le lancement et le développement du commerce
électronique en Algérie.
Ce qui manque c'est le serveur d'authentification qui
constitue un système de confiance. Il peut être créé
au niveau de la SATIM comme on peut le confier à Algérie poste ou
à ARPT, puisque il n'est pas obligatoirement bancaire.
Le schéma suivant montre de façon globale
les procédures respectives lors d'un acte d'achat d'un bien ou d'un
service susceptible d'être proposé dans le contexte du commerce
électronique.
Base de données clients et commerçants
Compensation
Serveur
D'authentification
Serveur d'un éditeur de biens ou de services
Serveur de facturation
Serveur d'autorisation
Internet
Banque:
Emetteur et Acquéreur
Client
Editeur de biens ou de services
Schéma 2 : L'achat via Internet d'un
bien ou d'un service*
*Guy Sabatier « porte monnaie
électronique et porte monnaie virtuel », page 95
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