B / LES CONSEQUENCES DE LA PROROGATION DE LA
PERIODE TRANSITOIRE :
La reconduction de la période transitoire, si elle est
obtenue se présente comme une opportunité pour les pays africains
qui voient dans l'application des accords de l'OMC un coup de massue à
eux infligé par les pays riches. D'autant plus qu'ils ne disposent
d'aucun noyau technologique leur permettant une production qualitative et
quantitative des médicaments dont leurs populations auraient besoins. En
grand nombre, les pays africains n'accordaient pas de brevets pour les
médicaments or ceux-ci verraient en cette nouvelle prorogation
l'occasion pour eux de rendre leurs lois et réglementations internes
plus compatibles aux accords de l'OMC qui leur fait obligation d'accorder une
protection par brevet à toute invention de produit ou de
procédé dans tous les domaines technologiques y compris le
secteur pharmaceutique. En outre, cette période devrait être
utilisée pour mettre à profit la coopération technique
entre les Etats riches et ceux moins avancés dans des domaines vitaux et
pointus comme l'industrie pharmaceutique telle que prévu par le texte
sur les ADPIC en son article 67.
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