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La communication politique dans les élections au Sénégal: l'exemple du PS(Parti Socialiste) et de l'AFP(Alliance des Forces de Progrès) en l'an 2000

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par Hamad Jean Stanislas Ndiaye
Université Gaston Berger de Saint-Louis (Senegal) - Maitrise de Sciences Politiques 2004
  

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B Par le Pacte de Solidarité et de Croissance.

Quoique investi avec faste et engagement par sa propre famille politique, les Socialistes, Abdou Diouf à dire vrai, veut se révéler tout simplement le candidat de la nation, parce que se considérant celui des jeunes, des femmes et des personnes du 3è âge, celui des pasteurs, paysans et pêcheurs, celui des artisans et chefs d'entreprise, celui des cadres du Privé ou du Public, celui des intellectuels et universitaires, celui des artistes et des sportifs, celui des chefs religieux ou coutumiers. En un mot, celui d'une nation reconnaissante à laquelle il rappelle depuis Vélingara qu' « il ne faut pas désespérer » 29 puisqu'il est parvenu à créer 47.000 emplois par an. Pour reconquérir l'électorat avec lequel le fil semble très fortement rompu, le candidat socialiste ne manque pas de proposer un nouveau pacte, comme pour repartir sur de nouvelles bases et laisser entendre que tout ne sera plus comme avant. Et Diouf déroule ses projets afin

de faire advenir « un avenir en rose ». A l'image du congrès d'investiture qui lui fait confiance

en tant que candidat du parti, le leitmotiv reste le changement. Ainsi, le Pacte de Solidarité et de

Croissance qui peut apparaître comme une nouvelle charte va permettre de renouer le dialogue.

Le Pacte se veut oeuvrer pour « une société plus prospère », « plus solidaire » mais qui soit « plus humaine ». Ce triptyque devait déjà apparaître lors d'une des conférences de presse que le président accorda aux journalistes, dans le cadre des rencontres périodiques initiées par

le régime.

Dans ce faceàface avec les vecteurs de la communication politique, le futur candidat socialiste se dira être devant trois interrogations majeures :

29 Quotidien Le Matin du 8 février 2000

Comment consolider les bases du développement économique et social dans un contexte de mondialisation dominé par des règles et des normes de compétition de plus en plus dures ?

Quels moyens mettre en oeuvre pour satisfaire la demande sociale, combattre avec efficacité et résolution la pauvreté, le chômage, celui des jeunes notamment, le sousemploi et toutes ces formes de précarité qui sont autant de défis lancés à la dignité humaine ?

Comment conforter les fondements d'une démocratie sénégalaise qui intègre harmonieusement la tolérance, le consensus, le respect de l'adversaire et la responsabilité dans

le cadre d'un Etat de droit, garant des institutions républicaines, de l'unité nationale et des

libertés individuelles et collectives ?

Aussi considère til, qu'au regard de ces trois impératifs majeurs auxquels il doit trouver réponses et solutions, « il n'y a aucun sacrifice qui ne puisse être consenti à cette fin ». Lorsqu'il se fixe comme objectif de « réaliser une croissance forte et durable comme levier principal pour vaincre la pauvreté et développer l'emploi », Diouf rappelle qu'il s'agira de ne ménager aucun effort pour que le pays se présente dans les conditions de réussir son entrée dans le 3ème millénaire.

Le discours reste donc résolu et ferme et le premier des sénégalais assume en avouant que

« malgré le poids des contraintes internes et externes, nous avons gardé le cap ! ».

Le nouveau pacte à sceller porte ainsi le sceau du changement en une année phare et très importante dans la mémoire collective sénégalaise. L'an 2000 avait été prédit comme an de prospérité et de développement par un discours imaginé du président Senghor. Même le répertoire culturel et musical sénégalais avait intégré cette vision de l'an 2000 `atum natange'. Pour le PS, l'ambition du changement s'impose à l'orée du 3ème millénaire « parce que le monde lui même s'est substantiellement renouvelé et le sera davantage encore au siècle prochain ».

On le voit néanmoins, la conception du changement diffère suivant le camp dans lequel on se trouve. La conception que l'on s'en fait du côté de l'opposition, s'envisage logiquement « sans Diouf » tandis que du côté du pouvoir socialiste, elle s'entend « dans la continuité ». Cette vision dans la continuité ne pouvait s'envisager que dans une défense, par Diouf, des acquis et

de son bilan ; il se dispose aussi au dialogue et invite le peuple à l'adhésion. Pour lui le changement sera partagé ou ne sera pas, se fera dans l'unité ou ne se fera point ; son ampleur

est telle qu'il faudra plus de solidarité que par le passé et c'est pourquoi, « c'est ensemble que

le changement se fera ». En lançant un appel pour le changement et une société nouvelle, société qui change de mentalité et bannisse les mauvaises habitudes et attitudes, le candidat socialiste reconnaît la hardiesse de cette tâche. Militer pour une société plus prospère, plus solidaire et plus humaine, répond à des priorités qui se justifient, puisqu'elles sont essentiellement politiques. Le 'pacte' juge nécessaire de sauver le projet politique qu'offre le régime socialiste ; au point que, pour le successeur de Senghor, la philosophie et la philosophie sociale que le PS incarne, l'obligent à se dresser contre tout risque de délitement du souffle politique.

En ce sens, la vision du président devait évoluer et épouser les contours de la conception que s'en faisait le peuple. Pour le peuple, le président de la République se doit d'incarner, toujours

et mieux, la conception du président citoyen, proche des préoccupations du peuple, arbitre

impartial du jeu politique.

Et lorsqu'il reconnaît que la « communication du Parlement auprès des populations doit être sensiblement améliorée », le président sortant avoue une faille dans son système ; celle de la crise de la représentation. Les citoyens électeurs ne se retrouvent ni ne se reconnaissent plus dans leurs élus. Pour rectifier le tir, une nouvelle politique de proximité de même qu'une proximité politique s'imposent et il serait bien condamnable de ne pas assez les valoriser dans

le but de faciliter les consensus sociaux dont la société a besoin et de renforcer l'efficacité instrumentale qui découle de la libération des énergies et des initiatives à la base et de leur libre administration.

L'appel est donc lancé à une participation politique et citoyenne et, par delà, une appropriation politique. L'ambition du candidat socialiste, à travers le document qu'il soumet à l'appréciation

de ses concitoyens, demeure la recréation d'une citoyenneté qui produise de la participation en

même temps qu'elle s'en abreuve. En effet, la contribution de la citoyenneté à l'édification

de la cité ne peut être qu'une entreprise permanente. Il y a là néanmoins, une discipline de soi à forger dans la conscience collective et qui doit se décliner sur deux modes : respecter la République en honorant ses symboles et s'imposer de soutenir la Nation de ses propres ressources. En ce sens, la réaffirmation du rôle de l'Etat accompagnera cet ajustement de culture républicaine.

Dans ce nouveau combat pour le renouveau au sein de la société sénégalaise du 21ème siècle,

les principes de bonne gestion et de bonne gouvernance ne seraient pas oubliés afin que, désormais, tous les actes publics portent « cette nouvelle éthique » et donnent « ...en exemples

à voir les bons comportements qui témoigneront de la `renaissance des valeurs' », que le

candidat socialiste dit appeler de tous ses voeux.

Dès lors, le pacte de 'la nouvelle alliance' se fixe trois objectifs principaux :

d'abord, « une société plus prospère » afin de raffermir la croissance économique, d'améliorer

la gestion des affaires publiques et de construire de nouvelles efficacités dans l'économie mondiale.

ensuite, « une société plus solidaire » dans le sens d'améliorer la qualité de la croissance

économique, de lutter contre la pauvreté mais aussi, de lutter contre le chômage, les exclusions

et les discriminations.

enfin, « une société plus humaine » qui puisse donner un nouveau souffle et un nouveau visage à la Justice, bref une justice plus humaine ; garantir la sécurité humaine et libérer l'imagination et la créativité.

En militant pour une « société plus prospère », le PS ne se prive pas de défendre son bilan. Diouf rappelle à cet effet que le but de croissance économique de son mandat précédent consistait à « relancer la production avec l'objectif d'assurer au moins le doublement, en moyenne annuelle, du taux de croissance de la production par rapport au taux de croissance démographique ».

En l'an 2000, pour le PS, cet objectif était atteint avec un taux de croissance de 5,5% et un taux

de croissance démographique de 2,7%. Néanmoins, il se fixe un objectif de croissance de l'économie d'au moins 8% l'an.

Malgré tout, le tribut fut lourd pour les populations par qui « cette croissance de la production

a été retrouvée grâce aux efforts (...) à des moments difficiles » et qui auraient compris en lui faisant confiance, « ...que la seule voie pour retrouver ce sentier de la création de richesses résidait dans l'adoption de politiques de rigueur ». Ce qui, aux yeux du leader socialiste

a « fait que le Sénégal est devenu un pays sécurisant, respecté et qui mérite la confiance de ses partenaires au développement ». C'était aussi pour dire que la voie à laquelle il avait mené ses concitoyens, plusieurs années durant, en sollicitant leur confiance, était pour lui « bel et bien la voie ».

Raffermir la croissance économique implique aussi améliorer la gestion des affaires publiques car « l'idée d'une plus grande transparence, d'une plus grande efficacité dans la gestion de plus en plus participative des affaires publiques sera une notion centrale de la société politique

du troisième millénaire ».

Un tel pari devra intégrer une association des populations et des administrés qui, par le contrôle direct, impulseront une transparence dans la gestion et une bonne gouvernance. Ce sera le nouveau souffle de la décentralisation qui a du mal à s'affirmer et à trouver ses marques dans

un Etat centraliste et où tout ce que l'Etat donne d'une main, le reprend de l'autre.

La corruption ne sera pas oubliée dans la nouvelle lutte et comme au début de ses premières années de Chef d'Etat, le candidat socialiste envisage la création d'un Office de Lutte Contre la Corruption. Regroupant hauts fonctionnaires et représentants de la société civile, cet organe bénéficierait de toutes les protections nécessaires, conduirait ses instructions sur la base d'informations publiques ou privées, et le cas échéant, saisirait la Justice.

Mais comme en 1981, le candidat socialiste a conscience que son pari est à haut risque et fera face à beaucoup de résistance dans un système corrompu et clientéliste, fortement ancré dans la société sénégalaise. Il s'affiche décidé et résolu et veut se donner tous les moyens et garanties

de succès.

Diouf les trouve dans les principes qui devront guider son action :

une volonté politique à faire partager avec toutes les forces de progrès du pays,

un renforcement du rôle et de l'autorité des instances de contrôle et d'inspection dont les capacités d'intervention seront notablement accrues,

des sanctions judiciaires sévères à appliquer chaque fois que des faits délictueux seront établis,

une vaste campagne de sensibilisation morale.

Lorsqu'il s'agit de construire de nouvelles efficacités dans l'économie mondiale, la compétitivité s'impose comme un impératif catégorique. Le candidat socialiste y voit la seule stratégie rationnelle pour non seulement survivre, mais encore tirer partie de la mondialisation.

En sollicitant un nouveau mandat du peuple sénégalais, Abdou DIOUF propose aussi d'oeuvrer à l'avènement d' « une société plus solidaire ». Car au delà de la croissance économique et de l'accumulation des richesses, s'impose une économie équilibrée et

distributive, une économie d'initiatives et des libertés, une économie qui s'appuie sur les compétences et les rétribue en conséquence. C'est donc un pari sur l'avenir et les nouvelles perspectives du nouveau siècle ; pari qui s'envisage en ayant en vue « la correction des éventuels déséquilibres (...) mais surtout la réduction de la pauvreté, la création d'emplois» afin de s'orienter vers une croissance favorable aux catégories sociales les plus démunies. Mais

les objectifs ambitieux de réduction de la pauvreté que se fixe le candidat socialiste, imposent

une stratégie fondée sur trois axes principaux :

imposer à la politique macroéconomique les contraintes du développement social, grâce à la promotion du secteur privé, à la mise en place d'infrastructures structurantes et à une allocation des ressources publiques vers les secteurs sociaux.

orienter les dépenses publiques vers les groupes plus vulnérables et renforcer les organisations

professionnelles.

améliorer le niveau de couverture des services sociaux sans oublier les volets pivots que constituent la santé et l'éducation.

Ainsi, pour l'éducation, « l'Etat s'est assigné l'obligation d'offrir à chaque sénégalaise et à chaque sénégalais la possibilité d'aller à l'école et d'y rester pendant au moins dix ans » dans une société où le taux d'analphabétisme est estimé en 1998 à 51,4%.

S'agissant du secteur de la santé, « l'objectif du programme est de rendre accessibles les services de santé primaire à toutes les sénégalaises et à tous les sénégalais ».

L'accès aux infrastructures de base concerne aussi l'électrification et le transport ruraux sans oublier la possibilité pour chaque citoyen sénégalais de disposer de l'eau potable.

Par ailleurs, un axe important de la politique de lutte contre la pauvreté consiste en

l'encouragement à l'auto prise en charge, notamment à travers la promotion du micro crédit, des mutuelles et caisses d'épargne populaires.

Abdou DIOUF s'engage personnellement et de manière audacieuse à insérer sa politique de lutte contre la pauvreté « (...) dans une problématique du développement humain durable » et

au delà des mesures économiques à prendre, il envisage de mener « une croisade contre les

systèmes de gouvernance désuets et les stratifications sociales rétrogrades qui confinent les pauvres dans des rôles politiques et sociaux inacceptables ».

Mais l'un des problèmes majeurs auquel doit faire face le candidat socialiste reste le chômage qui progresse sans cesse, surtout dans une société essentiellement jeune. Cette jeunesse avoisine 10 millions en l'an 2000 avec 58% de personnes de moins de 20 ans et presque 80% de moins de 30 ans. Il s'y ajoute que tous les ans, près d'une centaine des milliers de personnes, selon certaines statistiques, arrivent sur le marché de l'emploi. Le mal est profond vu que ce chômage des jeunes a la particularité de marginaliser et de fragiliser les forces vives de la nation, d'augmenter les risques de recrudescence de l'insécurité et de la délinquance. En effet, DIOUF reconnaît qu'en tant que « facteur d'exclusion déterminant dans nos sociétés contemporaines, le chômage trace la ligne de démarcation et la frontière de la `fracture sociale' ». Et si son septennat passé a vu ses promesses de 20.000 emplois dépassées par le nombre de créations annuelles effectives dans les secteurs formel et informel réunis, avec plus

de 47.000 emplois par an, il reconnaît toutefois que « cet objectif reste insuffisant par rapport à

une demande annuelle qui concerne près d'une centaine de milliers de demandeurs d'emplois » et que « dans la lutte contre le chômage, l'élargissement de la capacité d'accueil

du système productif constitue la réponse adéquate ».

Cette politique, tendant à améliorer les conditions de vie, concerne d'importantes couches sociales, mais elle sera en priorité orientée vers certaines populations en péril « que l'ordre fondé sur l'économie de marché rejette à la périphérie du système social ». Ce qui conduit au fait que le prochain septennat verra les instruments de lutte affinés, les politiques mieux articulées et mieux coordonnées, par un changement de méthodes et de pratiques d'approches aussi.

La pérennisation de l'emploi et son inscription dans la durabilité ne sont pas perdues de vue

pour autant. La création d'emplois devant relever aussi de l'entreprise individuelle, DIOUF se propose d'encourager « le développement de l'esprit d'entreprise dès l'école » et de veiller, dans ce cadre, « à ce que l'Etat recentre son intervention pour asseoir une politique de développement local qui libère les initiatives individuelles ». Une confiance réaffirmée aux femmes est affichée « compte tenu de leur crédibilité et de leur dynamisme prouvés » qui font

qu'elles « constituent aujourd'hui un levier incontournable et doivent être des partenaires privilégiés pour la promotion de l'emploi des jeunes ».

Mais bien plus que le chômage, ce sont les phénomènes d'exclusion qui exhibent les complexités les plus surprenantes et qui menacent la cohésion sociale. En somme, une nouvelle mentalité s'impose pour créer un nouvel homo senegalensis, agir sur les mentalités afin de changer les stéréotypes et les symboles, par une meilleure communication à support d'image et dans les langues nationales. Pour celui qui sollicite à nouveau le suffrage des sénégalais, l'entrée nécessaire de la société, du pays dans la modernité, est à ce prix.

« Une société plus prospère » et « plus solidaire » a aussi besoin de reposer sur « une société

plus humaine ».

Dans une telle société plus humaine, le premier souci consiste à « rendre la justice plus humaine » ; ce qui se résume à « rapprocher la justice du justiciable, rendre une justice rapide

et crédible » de sorte à faire advenir « l'impulsion d'une politique judiciaire novatrice, efficace

et humaine (...) plus respectueuse de la dignité et des droits de la personne humaine ».

La protection des libertés individuelles reste une préoccupation sans oublier celle de « veiller sur la nécessité d'une application intelligente de la loi ». Et pour lutter contre la délinquance juvénile, le PS se propose de miser sur « une action de prévention et de rééducation pour les jeunes de moins de 25 ans, la finalité étant la réinsertion des jeunes dans le tissu socio

économique ».

Le second volet se résume à « garantir la sécurité humaine ».

Pour DIOUF, il faut donc tirer profit du crédit dont semble jouir le Sénégal, « cité en exemple dans le domaine du pluralisme politique en Afrique, des droits de l'Homme et de l'indépendance de la Justice » mais « ces libertés ne peuvent (...) s'épanouir que dans une société sécurisée ». Et « c'est pourquoi la lutte contre la délinquance, la criminalité et les agressions constituera l'une des tâches les plus urgentes du prochain septennat (...) la sécurité des citoyens devant passer avant toute autre considération ».

Dans un climat apaisé et un cadre sécurisé, l'entreprise humaine ne peut que s'épanouir.

Le dernier volet que propose le PS se veut « libérer l'imagination et la créativité » afin d'émanciper les énergies et la libre entreprise. La volonté du candidat DIOUF est de ce fait, « de persévérer dans la promotion d'un cadre de plus en plus propice à l'éclosion du génie national ».

Cette lecture du discours politique du PS et de son candidat qui militent en l'an 2000 pour le maintien au pouvoir tout en s'engageant dans la signature d'un nouveau 'contrat social', nous fera voir que le régime socialiste, loin de douter, garde une relative sérénité et le cap qu'incarne Abdou DIOUF, pour un « changement dans la continuité ».

Face au régime se dresse un adversaire nouveau, que le monstre socialiste n'a jamais combattu

pour la seule raison qu'il sort de ses rangs. Et même si le PS, amputé de Moustapha NIASSE

ne sait pas trop comment apprécier cette nouvelle venue que constitue l'AFP, les progressistes

ne s'en trouvent pas moins confrontés à un dilemme : le prix du schisme.

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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera