B Par le Pacte de Solidarité et de Croissance.
Quoique investi avec faste et engagement par sa propre famille
politique, les Socialistes, Abdou Diouf à dire vrai, veut se
révéler tout simplement le candidat de la nation, parce
que se considérant celui des jeunes, des femmes et des personnes
du 3è âge, celui des pasteurs, paysans et pêcheurs,
celui des artisans et chefs d'entreprise, celui des cadres du
Privé ou du Public, celui des intellectuels et universitaires, celui
des artistes et des sportifs, celui des chefs religieux ou coutumiers. En
un mot, celui d'une nation reconnaissante à laquelle il
rappelle depuis Vélingara qu' « il ne faut pas
désespérer » 29 puisqu'il est parvenu
à créer 47.000 emplois par an. Pour reconquérir
l'électorat avec lequel le fil semble très fortement rompu, le
candidat socialiste ne manque pas de proposer un nouveau pacte, comme pour
repartir sur de nouvelles bases et laisser entendre que tout ne sera plus
comme avant. Et Diouf déroule ses projets afin
de faire advenir « un avenir en rose ». A
l'image du congrès d'investiture qui lui fait confiance
en tant que candidat du parti, le leitmotiv reste le
changement. Ainsi, le Pacte de Solidarité et de
Croissance qui peut apparaître comme une nouvelle charte
va permettre de renouer le dialogue.
Le Pacte se veut oeuvrer pour « une
société plus prospère », « plus solidaire
» mais qui soit « plus humaine ». Ce triptyque
devait déjà apparaître lors d'une des conférences de
presse que le président accorda aux journalistes, dans le cadre des
rencontres périodiques initiées par
le régime.
Dans ce faceàface avec les vecteurs de la
communication politique, le futur candidat socialiste se dira être
devant trois interrogations majeures :
29 Quotidien Le Matin du 8 février 2000
Comment consolider les bases du développement
économique et social dans un contexte de mondialisation dominé
par des règles et des normes de compétition de plus en plus dures
?
Quels moyens mettre en oeuvre pour satisfaire la demande
sociale, combattre avec efficacité et résolution la
pauvreté, le chômage, celui des jeunes notamment, le sousemploi et
toutes ces formes de précarité qui sont autant de défis
lancés à la dignité humaine ?
Comment conforter les fondements d'une démocratie
sénégalaise qui intègre harmonieusement la
tolérance, le consensus, le respect de l'adversaire et la
responsabilité dans
le cadre d'un Etat de droit, garant des institutions
républicaines, de l'unité nationale et des
libertés individuelles et collectives ?
Aussi considère til, qu'au regard de ces trois
impératifs majeurs auxquels il doit trouver réponses et
solutions, « il n'y a aucun sacrifice qui ne puisse
être consenti à cette fin ». Lorsqu'il se fixe comme
objectif de « réaliser une croissance forte et durable
comme levier principal pour vaincre la pauvreté et développer
l'emploi », Diouf rappelle qu'il s'agira de ne ménager aucun
effort pour que le pays se présente dans les conditions de
réussir son entrée dans le 3ème millénaire.
Le discours reste donc résolu et ferme et le
premier des sénégalais assume en avouant que
« malgré le poids des contraintes internes et
externes, nous avons gardé le cap ! ».
Le nouveau pacte à sceller porte ainsi le sceau
du changement en une année phare et très importante dans
la mémoire collective sénégalaise. L'an 2000 avait
été prédit comme an de prospérité et
de développement par un discours imaginé du
président Senghor. Même le répertoire culturel et
musical sénégalais avait intégré cette vision de
l'an 2000 `atum natange'. Pour le PS, l'ambition du changement
s'impose à l'orée du 3ème millénaire
« parce que le monde lui même s'est substantiellement
renouvelé et le sera davantage encore au siècle prochain
».
On le voit néanmoins, la conception du changement
diffère suivant le camp dans lequel on se trouve. La conception que l'on
s'en fait du côté de l'opposition, s'envisage logiquement
« sans Diouf » tandis que du côté du
pouvoir socialiste, elle s'entend « dans la continuité
». Cette vision dans la continuité ne pouvait s'envisager que
dans une défense, par Diouf, des acquis et
de son bilan ; il se dispose aussi au dialogue et
invite le peuple à l'adhésion. Pour lui le changement sera
partagé ou ne sera pas, se fera dans l'unité ou ne se fera point
; son ampleur
est telle qu'il faudra plus de solidarité que par le
passé et c'est pourquoi, « c'est ensemble que
le changement se fera ». En lançant
un appel pour le changement et une société nouvelle,
société qui change de mentalité et bannisse les
mauvaises habitudes et attitudes, le candidat socialiste reconnaît
la hardiesse de cette tâche. Militer pour une
société plus prospère, plus solidaire et plus
humaine, répond à des priorités qui se
justifient, puisqu'elles sont essentiellement politiques. Le 'pacte'
juge nécessaire de sauver le projet politique qu'offre le
régime socialiste ; au point que, pour le successeur de Senghor, la
philosophie et la philosophie sociale que le PS incarne, l'obligent à
se dresser contre tout risque de délitement du souffle
politique.
En ce sens, la vision du président devait évoluer
et épouser les contours de la conception que s'en faisait le peuple.
Pour le peuple, le président de la République se doit d'incarner,
toujours
et mieux, la conception du président citoyen,
proche des préoccupations du peuple, arbitre
impartial du jeu politique.
Et lorsqu'il reconnaît que la « communication
du Parlement auprès des populations doit être sensiblement
améliorée », le président sortant avoue une
faille dans son système ; celle de la crise de la représentation.
Les citoyens électeurs ne se retrouvent ni ne se reconnaissent plus
dans leurs élus. Pour rectifier le tir, une nouvelle politique
de proximité de même qu'une proximité politique
s'imposent et il serait bien condamnable de ne pas assez les valoriser dans
le but de faciliter les consensus sociaux dont la
société a besoin et de renforcer l'efficacité
instrumentale qui découle de la libération des énergies et
des initiatives à la base et de leur libre administration.
L'appel est donc lancé à une participation
politique et citoyenne et, par delà, une appropriation politique.
L'ambition du candidat socialiste, à travers le document qu'il soumet
à l'appréciation
de ses concitoyens, demeure la recréation d'une
citoyenneté qui produise de la participation en
même temps qu'elle s'en abreuve. En effet, la
contribution de la citoyenneté à l'édification
de la cité ne peut être qu'une entreprise
permanente. Il y a là néanmoins, une discipline de soi à
forger dans la conscience collective et qui doit se décliner
sur deux modes : respecter la République en honorant ses
symboles et s'imposer de soutenir la Nation de ses propres ressources.
En ce sens, la réaffirmation du rôle de l'Etat
accompagnera cet ajustement de culture républicaine.
Dans ce nouveau combat pour le renouveau au sein de la
société sénégalaise du 21ème
siècle,
les principes de bonne gestion et de bonne gouvernance
ne seraient pas oubliés afin que, désormais, tous les actes
publics portent « cette nouvelle éthique » et donnent
« ...en exemples
à voir les bons comportements qui
témoigneront de la `renaissance des valeurs' », que
le
candidat socialiste dit appeler de tous ses voeux.
Dès lors, le pacte de 'la nouvelle alliance' se
fixe trois objectifs principaux :
d'abord, « une société plus prospère
» afin de raffermir la croissance économique, d'améliorer
la gestion des affaires publiques et de construire de
nouvelles efficacités dans l'économie mondiale.
ensuite, « une société plus solidaire
» dans le sens d'améliorer la qualité de la
croissance
économique, de lutter contre la pauvreté mais
aussi, de lutter contre le chômage, les exclusions
et les discriminations.
enfin, « une société plus humaine »
qui puisse donner un nouveau souffle et un nouveau visage à la Justice,
bref une justice plus humaine ; garantir la sécurité humaine et
libérer l'imagination et la créativité.
En militant pour une « société plus
prospère », le PS ne se prive pas de défendre son
bilan. Diouf rappelle à cet effet que le but de croissance
économique de son mandat précédent consistait
à « relancer la production avec l'objectif d'assurer au
moins le doublement, en moyenne annuelle, du taux de croissance de la
production par rapport au taux de croissance démographique
».
En l'an 2000, pour le PS, cet objectif était atteint avec
un taux de croissance de 5,5% et un taux
de croissance démographique de 2,7%.
Néanmoins, il se fixe un objectif de croissance de
l'économie d'au moins 8% l'an.
Malgré tout, le tribut fut lourd pour les populations par
qui « cette croissance de la production
a été retrouvée grâce aux
efforts (...) à des moments difficiles » et qui auraient
compris en lui faisant confiance, « ...que la seule voie pour
retrouver ce sentier de la création de richesses résidait dans
l'adoption de politiques de rigueur ». Ce qui, aux yeux du
leader socialiste
a « fait que le Sénégal est devenu un
pays sécurisant, respecté et qui mérite la confiance de
ses partenaires au développement ». C'était aussi pour
dire que la voie à laquelle il avait mené ses concitoyens,
plusieurs années durant, en sollicitant leur confiance, était
pour lui « bel et bien la voie ».
Raffermir la croissance économique implique aussi
améliorer la gestion des affaires publiques car « l'idée
d'une plus grande transparence, d'une plus grande efficacité dans la
gestion de plus en plus participative des affaires publiques sera une notion
centrale de la société politique
du troisième millénaire ».
Un tel pari devra intégrer une association des
populations et des administrés qui, par le contrôle direct,
impulseront une transparence dans la gestion et une bonne gouvernance.
Ce sera le nouveau souffle de la décentralisation qui a du mal
à s'affirmer et à trouver ses marques dans
un Etat centraliste et où tout ce que l'Etat donne d'une
main, le reprend de l'autre.
La corruption ne sera pas oubliée dans la nouvelle
lutte et comme au début de ses premières années de Chef
d'Etat, le candidat socialiste envisage la création d'un Office de Lutte
Contre la Corruption. Regroupant hauts fonctionnaires et
représentants de la société civile, cet organe
bénéficierait de toutes les protections nécessaires,
conduirait ses instructions sur la base d'informations publiques ou
privées, et le cas échéant, saisirait la Justice.
Mais comme en 1981, le candidat socialiste a conscience que
son pari est à haut risque et fera face à beaucoup de
résistance dans un système corrompu et clientéliste,
fortement ancré dans la société sénégalaise.
Il s'affiche décidé et résolu et veut se donner tous les
moyens et garanties
de succès.
Diouf les trouve dans les principes qui devront guider son action
:
une volonté politique à faire partager avec toutes
les forces de progrès du pays,
un renforcement du rôle et de l'autorité des
instances de contrôle et d'inspection dont les capacités
d'intervention seront notablement accrues,
des sanctions judiciaires sévères à
appliquer chaque fois que des faits délictueux seront établis,
une vaste campagne de sensibilisation morale.
Lorsqu'il s'agit de construire de nouvelles
efficacités dans l'économie mondiale, la
compétitivité s'impose comme un impératif
catégorique. Le candidat socialiste y voit la seule stratégie
rationnelle pour non seulement survivre, mais encore tirer partie de la
mondialisation.
En sollicitant un nouveau mandat du peuple
sénégalais, Abdou DIOUF propose aussi d'oeuvrer à
l'avènement d' « une société plus solidaire
». Car au delà de la croissance économique et
de l'accumulation des richesses, s'impose une économie
équilibrée et
distributive, une économie d'initiatives et des
libertés, une économie qui s'appuie sur les
compétences et les rétribue en conséquence. C'est
donc un pari sur l'avenir et les nouvelles perspectives du nouveau
siècle ; pari qui s'envisage en ayant en vue « la
correction des éventuels déséquilibres (...) mais
surtout la réduction de la pauvreté, la création
d'emplois» afin de s'orienter vers une croissance favorable aux
catégories sociales les plus démunies. Mais
les objectifs ambitieux de réduction de la pauvreté
que se fixe le candidat socialiste, imposent
une stratégie fondée sur trois axes principaux :
imposer à la politique macroéconomique les
contraintes du développement social, grâce à la promotion
du secteur privé, à la mise en place d'infrastructures
structurantes et à une allocation des ressources publiques vers les
secteurs sociaux.
orienter les dépenses publiques vers les groupes plus
vulnérables et renforcer les organisations
professionnelles.
améliorer le niveau de couverture des services
sociaux sans oublier les volets pivots que constituent la santé et
l'éducation.
Ainsi, pour l'éducation, « l'Etat s'est
assigné l'obligation d'offrir à chaque
sénégalaise et à chaque sénégalais la
possibilité d'aller à l'école et d'y rester pendant au
moins dix ans » dans une société où le taux
d'analphabétisme est estimé en 1998 à 51,4%.
S'agissant du secteur de la santé, «
l'objectif du programme est de rendre accessibles les services de
santé primaire à toutes les sénégalaises et
à tous les sénégalais ».
L'accès aux infrastructures de base concerne aussi
l'électrification et le transport ruraux sans oublier la
possibilité pour chaque citoyen sénégalais de disposer de
l'eau potable.
Par ailleurs, un axe important de la politique de
lutte contre la pauvreté consiste en
l'encouragement à l'auto prise en charge, notamment
à travers la promotion du micro crédit, des mutuelles et caisses
d'épargne populaires.
Abdou DIOUF s'engage personnellement et de manière
audacieuse à insérer sa politique de lutte contre la
pauvreté « (...) dans une problématique du
développement humain durable » et
au delà des mesures économiques à
prendre, il envisage de mener « une croisade contre les
systèmes de gouvernance désuets et les
stratifications sociales rétrogrades qui confinent les pauvres dans
des rôles politiques et sociaux inacceptables ».
Mais l'un des problèmes majeurs auquel doit faire face
le candidat socialiste reste le chômage qui progresse sans cesse,
surtout dans une société essentiellement jeune. Cette
jeunesse avoisine 10 millions en l'an 2000 avec 58% de personnes de moins de 20
ans et presque 80% de moins de 30 ans. Il s'y ajoute que tous les ans,
près d'une centaine des milliers de personnes, selon certaines
statistiques, arrivent sur le marché de l'emploi. Le mal est profond vu
que ce chômage des jeunes a la particularité de
marginaliser et de fragiliser les forces vives de la nation,
d'augmenter les risques de recrudescence de l'insécurité et de la
délinquance. En effet, DIOUF reconnaît qu'en tant que
« facteur d'exclusion déterminant dans nos
sociétés contemporaines, le chômage trace la ligne de
démarcation et la frontière de la `fracture sociale'
». Et si son septennat passé a vu ses promesses de
20.000 emplois dépassées par le nombre de créations
annuelles effectives dans les secteurs formel et informel réunis, avec
plus
de 47.000 emplois par an, il reconnaît toutefois que
« cet objectif reste insuffisant par rapport à
une demande annuelle qui concerne près
d'une centaine de milliers de demandeurs d'emplois » et que
« dans la lutte contre le chômage, l'élargissement de la
capacité d'accueil
du système productif constitue la réponse
adéquate ».
Cette politique, tendant à améliorer les
conditions de vie, concerne d'importantes couches sociales, mais elle
sera en priorité orientée vers certaines populations en
péril « que l'ordre fondé sur l'économie de
marché rejette à la périphérie du système
social ». Ce qui conduit au fait que le prochain septennat verra
les instruments de lutte affinés, les politiques mieux
articulées et mieux coordonnées, par un changement de
méthodes et de pratiques d'approches aussi.
La pérennisation de l'emploi et son inscription dans la
durabilité ne sont pas perdues de vue
pour autant. La création d'emplois devant relever aussi
de l'entreprise individuelle, DIOUF se propose d'encourager « le
développement de l'esprit d'entreprise dès l'école
» et de veiller, dans ce cadre, « à ce que
l'Etat recentre son intervention pour asseoir une politique de
développement local qui libère les initiatives
individuelles ». Une confiance réaffirmée aux
femmes est affichée « compte tenu de leur
crédibilité et de leur dynamisme prouvés » qui
font
qu'elles « constituent aujourd'hui un levier
incontournable et doivent être des partenaires
privilégiés pour la promotion de l'emploi des jeunes
».
Mais bien plus que le chômage, ce sont les
phénomènes d'exclusion qui exhibent les complexités
les plus surprenantes et qui menacent la cohésion sociale. En somme, une
nouvelle mentalité s'impose pour créer un nouvel homo
senegalensis, agir sur les mentalités afin de changer les
stéréotypes et les symboles, par une meilleure communication
à support d'image et dans les langues nationales. Pour celui qui
sollicite à nouveau le suffrage des sénégalais,
l'entrée nécessaire de la société, du pays dans la
modernité, est à ce prix.
« Une société plus prospère » et
« plus solidaire » a aussi besoin de reposer sur « une
société
plus humaine ».
Dans une telle société plus humaine, le
premier souci consiste à « rendre la justice plus humaine
» ; ce qui se résume à « rapprocher la justice du
justiciable, rendre une justice rapide
et crédible » de sorte à faire
advenir « l'impulsion d'une politique judiciaire novatrice,
efficace
et humaine (...) plus respectueuse de la dignité et
des droits de la personne humaine ».
La protection des libertés individuelles reste une
préoccupation sans oublier celle de « veiller sur la
nécessité d'une application intelligente de la loi ».
Et pour lutter contre la délinquance juvénile, le PS se propose
de miser sur « une action de prévention et de
rééducation pour les jeunes de moins de 25 ans, la
finalité étant la réinsertion des jeunes dans le
tissu socio
économique ».
Le second volet se résume à « garantir la
sécurité humaine ».
Pour DIOUF, il faut donc tirer profit du crédit dont
semble jouir le Sénégal, « cité en exemple dans
le domaine du pluralisme politique en Afrique, des droits de
l'Homme et de l'indépendance de la Justice » mais
« ces libertés ne peuvent (...) s'épanouir que
dans une société sécurisée ». Et
« c'est pourquoi la lutte contre la délinquance, la
criminalité et les agressions constituera l'une des tâches les
plus urgentes du prochain septennat (...) la sécurité des
citoyens devant passer avant toute autre considération ».
Dans un climat apaisé et un cadre sécurisé,
l'entreprise humaine ne peut que s'épanouir.
Le dernier volet que propose le PS se veut «
libérer l'imagination et la créativité »
afin d'émanciper les énergies et la libre entreprise.
La volonté du candidat DIOUF est de ce fait, « de
persévérer dans la promotion d'un cadre de plus en plus
propice à l'éclosion du génie national ».
Cette lecture du discours politique du PS et de son candidat
qui militent en l'an 2000 pour le maintien au pouvoir tout en s'engageant dans
la signature d'un nouveau 'contrat social', nous fera voir que le
régime socialiste, loin de douter, garde une relative
sérénité et le cap qu'incarne Abdou DIOUF, pour un «
changement dans la continuité ».
Face au régime se dresse un adversaire nouveau, que le
monstre socialiste n'a jamais combattu
pour la seule raison qu'il sort de ses rangs. Et même si le
PS, amputé de Moustapha NIASSE
ne sait pas trop comment apprécier cette nouvelle venue
que constitue l'AFP, les progressistes
ne s'en trouvent pas moins confrontés à un dilemme
: le prix du schisme.
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