Méthodologie de travail
Pour conduire ce travail, nous avons privilégié
quatre principales pistes.
1-Les enquêtes indirectes : Un questionnaire a
été adressé aux professionnels des médias -radio et
télévision) du Bénin sur la question. Ceux-ci devaient
répondre à des questions sur les stratégies de sauvegarde,
de conservation et de protection des archives dans leurs différents
organes de presse.
2-Des entretiens directs : Nous nous sommes enquis du niveau
d'appréhension et d'application de la question de la valorisation
culturelle au niveau des Archives Nationales du Bénin et des
médias aussi bien publics que privés, puis nous avons
cherché à savoir la politique mise en oeuvre par les
musées et autres endroits du patrimoine pour intégrer les
archives dans leur vision culturelle.
3-L'expérience personnelle et les observations directes
: En tant que professionnel de média et au fait de la question, nous
nous sommes appuyé sur notre propre connaissance du sujet. Notre
perception des choses nous a permis de faire des recoupements avec les
résultats de l'enquête indirecte dans bien des cas.
4-La recherche documentaire : Elle s'est effectuée dans
les centres de documentation généraux ou
spécialisés. Elle a porté sur la consultation des
documents en version papier (revues, livres, essais, mémoires, articles)
et version électronique (Internet). Elle a offert l'occasion d'une
recension de données déterminantes pour la construction de
plusieurs analyses contenues dans ce travail.
Difficultés rencontrées et
opportunités
La première difficulté a trait à la
documentation spécialisée. Dans les bibliothèques et
centres de documentations qui nous ont été accessibles,
très peu d'ouvrages spécifiques ont abordé la question
avec précision, à savoir l'archivistique audiovisuelle. La
documentation que nous avons pu rencontrer et qui portait sur les archives
était plus en rapport avec les archives écrites. Ce qui nous a
contraint à beaucoup plus aller vers les revues, les publications
afférentes à l'objet de notre étude.
Au Bénin, en dehors de quelques travaux de fin
d'études universitaires qui se penchent sur la question, il n'en est pas
resté d'autres. Le manque de documentation est criant et explique le
fait que nous ayons privilégié les contacts directs sur le
terrain, les enquêtes indirectes. Et à ce niveau, les
embûches n'ont pas manqué : Rendez-vous manqués, promesses
non tenues. Les informateurs n'ont toujours pas été à la
hauteur de l'exercice. Une dizaine se sont soumis à l'exercice en nous
aménageant un espace d'échanges et de discussions utile. Sur
vingt formulaires de questionnaires envoyés dans le cadre de
l'enquête indirecte, seuls quatre (4) nous ont été
répondus. Cependant cela n'a pas empêché qu'on ait
disposé d'éléments forts et déterminants pour
illustrer l'analyse.
Notre stage à l'INA s'est passé dans de
très bonnes conditions. Bénéfique et instructif, il nous a
permis de saisir les enjeux multiples liés au patrimoine audiovisuel,
notamment sous l'angle du culturel. Des contacts ont été pris
avec diverses compétences techniques en rapport avec le secteur des
archives audiovisuelles. Les aspects capitalisés ont permis d'enrichir
notre réflexion dans le cadre de ce mémoire.
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