I.2.9 Durée-maladie
Dans la série de BAKALA B et coll. le délai
d'admission (intervalle entre le début des signes et l'admission
à l'hôpital) a été de moins de 24H dans 78 cas
(20,15%). [19]
Dans la série de YOUSSOUF C, 38% étaient
déjà comateux avant l'admission et 11,85% étaient de moins
de 24H. [26]
Pour NYEMBO M, 57,3% avaient l'intervalle entre le
début des signes et l'admission pendant moins de 72H. [23]
Pour SABITI S, 66% des cas reçus avaient comme
intervalle de délai de plus de 5 jours. [27]
I.2.10 Episodes convulsifs
antérieurs
BAKALA B et coll. Ont, dans leur étude,
remarqué que 24,4% avaient des antécédents
d'hospitalisation et 16,7% avaient des antécédents des comas.
[19]
Dans l'étude d'ADAMA B, les malades présentant
des antécédents des convulsions ont représenté
10,7%. [1]
Dans la série de M BOUYAHYAOU, les malades
présentant des antécédents de convulsions
représentaient 16% dont 10,6% de cas sont connus épileptiques
sous traitement anticonvulsifs et 5,4% des cas présentaient un retard.
[24]
NYEMBO M avait trouvé que 66,7% n'avaient pas
d'antécédents antérieurs de convulsions contre 33,3% qui
l'avaient. [23]
I.2.11 Réanimation
à la naissance
ADAMA B, dans son étude avait trouvé que 4,76%
de cas de comas avaient un antécédent de réanimation
à la naissance. [1]
NYEMBO M, par contre a trouvé que 47,2% des comas
fébriles ont bénéficié une réanimation
à la naissance contre 52% qui n'avaient pas été
relevée. [23]
I.2.12 Stades du coma
L'étude de BAKALA B et coll. avaient remarqué
que les comas de stade II à IV ont été fréquents
chez l'enfant de 1 à 30 mois (48 : 41%) et de 31 à 60 mois
(48,9%). [19]
Dans l'étude de YOUSSOUF C, plus de la moitié
des malades (83,3%) avaient un coma léger (stade III).
[26]
L'étude réalisée par ADAMA B a
montré que 57,1% des malades avaient développé un coma
stade II et 14,3% des cas un coma stade IV. [25]
Pour l'étude de NYEMBO M, 47,2% des malades ont
présenté un coma fébrile stade II suivis de ceux du stade
III avec (28,5%). [23]
Pour SABITI S, la majorité des enfants avaient
présenté un coma stade I avec 38,94% ; suivi du stade IV
avec 35,78%. [27]
Dans la série de M BOUYAHYAOU, plus de la
moitié des malades avaient un coma léger avec 61,3%, coma stade
I ; suivi de coma stade IV avec 23,2%. [24]
I.2.4 Etiologie
Au BENIN, DAN V et coll. sur la prise en charge des urgences
du nourrisson et de l'enfant : aspects actuels et perspectifs d'avenir au
centre national hospitalier de COTONOU sur 839 cas, rapporte que le paludisme
grave constitue aussi la première cause des urgences avec
56%.[34]
Dans l'étude de BAKALA B et coll. l'infection (72,35%)
a été la principale cause de comas, représentée
principalement par le paludisme cérébral (31,8%), la
méningite bactérienne (25,6%) et la septicémie (7,23%).
[19]
ADAMA B, dans sa série, trouvant que le paludisme
grave forme neurologique représentait la cause la plus fréquente
des comas fébriles avec 78,6%. [1]
Dans l'étude de YOUSSOUF C, le neuro-paludisme
représentait la cause la plus fréquente des comas fébriles
avec 38,1%. [26]
Par contre M BOUYAHYAOU, dans son étude avait
remarqué que les infections neuro-méningées
constituées l'étiologie infectieuse la plus fréquente avec
42,7% de cas. [24]
Pour NYEMBO M, 52% des enfants avec comas fébriles
avaient présenté le paludisme grave et la
méningo-encéphalite contre 25,2% des autres cas.
[23]
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