I.2.3 Age
Pour NGOY M, dans son étude sur la prise en charge des
urgences pédiatriques dans l'unité de soins intensifs du centre
universitaire de KINSHASA en RDC portant sur 458 cas, la tranche d'âge de
0-5ans étaitla plus touchée avec 318cas soit
69,4%.[31]
EKOUYA BOWASA G et coll. en 2006, dans leur étude ont
trouvé que l'âge des enfants de moins de 5ans
représentaient la tranche d'âge la plus concernée avec
85,1%.[30]
Pour M BOUYAHYAOU a constaté dans son étude
que l'âge prépondérant était de 5ans à 14ans,
soit 44,2% avec comme moyenne de 5,78%. [24]
Par contre BALAKA B et coll. ont trouvé que les
enfants de moins de 5ans prédominaient avec 70% de cas contre 30% des
enfants de plus de 5ans.[19]
NYEMBO M, dans son étude avait trouvé que 53,7%
des comas aigus fébriles étaient observés chez les enfants
dont la tranche d'âge variait entre 13-24 mois avec 28,5% suivie de la
tranche d'âge entre 37-48mois avec 26,06%. [23]
Pour SABITI SAKINA, avait conclu que la tranche d'âge
variant entre 12 à 23 mois est plus concernée avec 35,7%.
[27]
YOUSSSOUF C, il avait trouvé dans son étude que
l'âge moyen était 5ans (extrêmes 5 et 10ans).
[26]
I.2.4 Prévalence
mensuelle
Les études réalisées
séparément par YOUSSOUF C et ADAMA BAH ont trouvé que la
majorité des comas fébriles survenaient entre juillet et novembre
avec respectivement 57,1% et 67,8%. [26]
M BOUYAHYAOU avait observé dans son étude que
la fréquence des hospitalisés étaient augmentés au
cours de mois de janvier, février et octobre. Par ailleurs, il avait
noté une diminution des hospitalisés pendant les mois d'avril,
septembre et décembre. [24]
Pour NYEMBO M, 55% de comas fébriles ont
été observés pendant la saison pluvieuse.
[23]
Pour SABITI S, 58% de comas fébriles ont
été observés pendant la saison de pluies soit de septembre
jusqu'au mois de mars. [27]
BALAKA B et coll. ont observé 63% des comateux
venaient consulter au mois de janvier, février, mars et avril.
[19]
SY O, 46,7% de patients venaient consulter pendant la saison
de pluies. [25]
I.2.5 Provenance
Dans la série de M BOUYAHYAOU, les malades d'origine
urbaine ont représenté les 2/3 des cas touchés par les
troubles de conscience (66,7%). [24]
NYEMBO M, avait conclu que les enfants présentant les
comas fébriles sont majoritairement venus de la commune de KASUKU avec
66,9%. [23]
SABITI S, a observé plus de la moitié des
enfants avec coma provenaient de la commune KASUKU. 51,55%. [27]
Dans l'étude de YOUSSOUF C, plus de la moitié
des comateux provenaient d'une autre structure sanitaire avec 57,1%.
[26]
Pour BALAKA B et coll. dans leur étude avaient
trouvé aussi que plus de la moitié était
référée d'une autre structure sanitaire avec 62,3%.
[19]
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