I.2 TRAVAUX ANTERIEURS
A. DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES
I.2.1 Fréquence
LISAMBOLA M, en 2010 dans son étude menée
à l'hôpitalCELPA/MAKISO à Kisangani sur les aspects
épidémiologiques et thérapeutiquesdes enfants comateux en
neurochirurgie âgés de 1 à 15ans a eu un taux de 5,9% de
cas de comas fébriles.[21]
ASSE K.V et coll. dans leur étude, menée en
2012 sur les comas non traumatiques de l'enfant à ABIDJAN ont
démontré que sur 2471 enfants hospitaliser à
l'hôpital général d'ABODO nord du 1er janvier au
31 décembre 2010, les comas non traumatiques représentaient 16,3%
soit 404 cas.[22]
Dans l'étude de BALAKA B et coll. sur 7149 enfants
admis dans le service de pédiatrie du CHU de LOME durant la
période d'étude, 387 l'ont été pour coma, soit une
fréquence annuelle de 5,41%. [19]
TSHINTENGE A, a enquêté sur 458 cas
d'hospitalisation au centre universitaire de KINSHASA, dans le cadre d'une
étude prospective à l'unité de soins intensifs du
département de pédiatrie 12,4% de cas admis en urgence
était en coma fébrile. [20]
NYEMBO M, dans son étude sur la prise en charge de
comas aigus fébriles chez les enfants de moins de 5 ans admis à
l'HGR/INDU, avait observé une fréquence de 10,2% de cas pendant
la période de son étude. [23]
Dans la série de M BOUYAHYAOU, sur 1987
hospitalisés dans le service de pédiatrie au CHU HASSAN II, 75
cas de troubles de consciences sous un état fébrile ont
été enregistrés, soit une fréquence de 3,79%.
[24]
ADAMA BAH, dans son étude, avait colligé 84 cas
de coma fébrile sur 3321 hospitalisés dans l'unité de
réanimation pédiatrique du CHU Gabriel TOUREE, soit une
fréquence de 2,53% de cas. [1]
YOUSSOUF C, dans son étude sur les étiologies
du coma fébrile au MALI, au cours de son étude, 150 patients ont
été admis au service de réanimation pédiatrique
dont 42 cas de coma fébrile, soit 28% des hospitalisations en
réanimation du CHU de KATI. [26]
SABITI SAKINA, dans son étude clinique du coma chez
les enfants âgés de 1 à 5 ans admis et soignés aux
soins intensifs pédiatrique de l'HGR/KINDU avait trouvé une
fréquence assez élevé de 20% de coma dans nos milieux.
[27]
I.1.2 Sexe
ASSE K.V et coll. à ABIDJAN en 2012, ont trouvé
dans 1er étude que les patients de sexe masculin avaient une
prédominance par rapport au sexe féminin avec un sex-ratio de
1,27.[22]
EKOUYA BOZASA G et coll. à BRAZZAVILLE en 2006 ont
trouvé dans leur étude que le sexe masculin avait une
prédominance par rapport au sexe féminin avec un sex-ratio de
1,35.[28]
LISAMBOLA M ; en 2010 a trouvé que le sexe
masculin avait une prédominance par rapport au sexe féminin avec
un sex-ratio de 1,27.[21]
Selon l'étude de YOUSSOUF C, le sexe masculin
était plus représenté avec une fréquence de 59,9%
avec un sex-ratio de 1,47. [26]
Pour SABITI SAKINA, dans sa série les deux sexes sont
concernés avec une légère prédominance de sexe
masculin avec 51,7% par rapport au sexe féminin. [27]
NYEMBO M, dans son étude avait trouvé que 53,7%
de coma fébrile étaient observés chez le sexe
féminin et 46,3% chez les masculins avec un sex-ratio de 1,5.
[23]
Dans l'étude de BALAKA B et coll. 51% étaient
constitués des garçons et 49% des filles.[19]
Pour ADAMA BAH, les garçons étaient plus
susceptibles aux comas fébriles soit 57,14% que les filles avec un
sex-ratio de 1,33. [1]
SABA et coll. dans leur série, le sexe masculin
était prédominant avec 59% contre 41% de sexe féminin.
[29]
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