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La prise en charge des comas fébriles chez les enfants de moins de 5 ans admis au service de pédiatrie de l'hôpital général de référence de Kindu pendant la période du 1 janvier 2020 au 31 décembre 2020


par Joel OSEYATOKO
Université de Kindu - Docteur en médecine 2019
  

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CONCLUSION ET RECOMMANDATION

CONCLUSION

Notre étude observationnelle transversale, descriptive à récolte rétrospective portant sur le coma fébrile chez l'enfant admis à l'HGR/KINDU pour une période d'un an allant du 1erjanvier au 31 décembre 2020.

- Notre échantillon était constitué de 95 patients âgés de 0 à 5ans.

- Nous avons trouvé une fréquence générale de 10,3 %de coma fébrile.

- 67,4% des patients sont admis pendant la saison humide.

- 28,4% de cas de comas fébriles dans la population des enfants âgés de moins de 5ans étaient observés chezles enfants âgés de moins de 12 mois.

- La prédominance est masculine par rapport au sexe féminin avec 57,9% et un ratio de 1,38.

- 35,8% de cas de comas fébriles avaient un poids entre 5 à 10Kg.

- 57,9%les cas de comas fébriles provenaient de la commune de KASUKU.

- 65,3% de nos patients ont été référés à partir des différentes structures de la pyramide sanitaire.

- 73,7% des cas ont présenté la fièvre à leur admission.

- La convulsion et l'inconscience ont été les motifs de consultation ressentis les plus avec respectivement 43,2 et 38,9% de cas.

- 36,8% avaient comme signes associés la pâleur.

- 61,1% des patients avaient un mode de début brutal.

- 44,2% de cas nous a renseigné que la durée-maladie était respectueusement entre 1 à 5 jours et supérieurs à 5.

- 68,4% ont complètement suivi leur couverture vaccinale.

- 80% des patients avaient des antécédents des convulsions.

- 50,5% de cas avaient 2 à 4 nombres de convulsions.

- 74,7% des patients étaient réanimés à la naissance.

- Le coma stade 1 et stade 2 ont été les plus fréquents avec respectivement 37,9 et 33,7% de cas.

- 91,6%d'enfants n'avaient pas d'existence de déficit moteur.

- 93,7% leurs types d'haleine n'étaient pas déterminés.

- 49,5% de casleurs diagnostics retenus étaient le paludisme grave et la méningo-encéphalite.

- 48,4%de cas leurs GE étaient négatives.

- 48,4% de patients avaient un TDR/PALU négatif

- 37,9% de cas, le résultat de LRC était positif.

- 80% de cas, l'hémoculture n'était pas réalisée.

- 71,6% des patients n'ont pas reçu l'oxygénothérapie.

- 82,1% de nos patients ont reçu dans leur traitement le dextrose.

- 93,7% de nos patients n'ont pas reçu le bicarbonate dans leurs traitements.

- 52,6% de nos patients ont reçu une réhydratation.

- 60% de nos patients ont bénéficié d'une corticothérapie.

- 69,5%des patients ont reçu un traitement étiologique fait des antipaludéens, des antibiotiques, des anticonvulsifs.

- 43,2% de nos patients avaient un délai de réveil inférieur à un jour.

- 35,8% de cas avaient une durée-maladie de 3 et 7 jours.

- 88,4% de patients n'ont pas présenté de séquelles.

- 65,3% de patients étaient guéris.

1. RECOMMANDATION

Les résultats de cette étude nous amènent à formuler les recommandations suivantes :

· Au ministère de la santé :

o L'amélioration des premiers niveaux de soins en les équipant en matériels et en ressources humaines appropriées pour la prise en charge correcte des patients à l'hôpital général de référence de Kindu.

o Doter l'hôpital de moyens de diagnostics rapides

o Doter le service de matériels et d'équipements adaptés aux soins d'urgence de l'enfant

o Disponibiliser des médicaments d'urgence dans la trousse de service des urgences pédiatrique.

· Au personnel sanitaire :

o Education des parents pour l'utilisation des moustiquaires et rideaux imprégnés d'insecticides pour lutter contre le paludisme qui reste la première cause des comas fébriles.

o Référer rapidement toute affection pouvant entraîner rapidement une détresse vitale.

o Assurer une prise en charge correcte et spécialisée devant tous cas de comas fébriles.

o Interpeller la conscience professionnelle.

· A la population :

o Adoption des règles d'hygiènes collectives et individuelles.

o Eviter l'automédication et les traitements traditionnels souvent inefficaces.

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