E. LE SURPOIDS et L'OBÉSITÉ :
Sont les conséquences directes d'une alimentation
déséquilibrée, riche en sucre et en graisses et d'un
manque d'activité physique régulière. L'excès de
graisses au niveau de la taille et du ventre mesuré par le tour de
taille, est un bon indicateur de l'importance de l'insulinorésistance et
augmente significativement le risque cardiovasculaire (Binaut R, 2021).
F.LA DYSLIPIDÉMIE :
Une anomalie des lipides dans le sang existe chez la plupart des
patients diabétiques de type 2 dès le moment du diagnostic.
L'augmentation du LDL cholestérol est particulièrement
néfaste. Il s'agit du « mauvais cholestérol » qui
s'oppose au HDL cholestérol dénommé le « bon
cholestérol ». Une élévation des triglycérides
est fréquemment associée (Sandrine, 2018).
G. LE MICROBIOTE INTESTINAL :
Qui dépend de prédispositions
génétiques et qui est très sensible au mode de vie de son
hôte pourrait constituer à lui seul un facteur de risque, on parle
de signature de micro biote de patient diabétique. Tout comme la
nourriture, le stress et les médicaments déséquilibre
également votre micro biote intestinal (Binaut R, 2021).
3. PHYSIOPATHOLOGIE
Le développement du diabète de type 2 se fait
très progressivement et insidieusement sur de nombreuses années
en 3 étapes :
Ø Tout d'abord, les cellules de l'organisme deviennent
résistantes à l'insuline. Cette résistance est normale
avec l'âge mais elle est aggravée par l'excès de tissus
gras en cas de surpoids et d'obésité. À ce stade, on parle
d'insulino-résistance ;
Ø L'organisme tente alors de s'adapter et, dans un premier
temps, il augmente la production d'insuline par le pancréas. On parle
alors d'hyperinsulinisme ;
Ø Après plusieurs années (10 à 20
ans), le pancréas s'épuise et ne peut plus sécréter
suffisamment d'insuline pour réguler le taux de sucre dans le sang ;
c'est le stade d'insulino-déficience (Institut national de la
santé et de la recherche médicale, 2014).
Ces deux grands mécanismes en cause,
insulino-résistance et insulino-déficience, vont continuer
à évoluer tout au long de la vie du patient, de sorte que
celui-ci voit sa pathologie en constante dégradation.
4. SYMPTÔMES
Le diabète de type 2 évolue souvent en silence
(sans aucun symptôme) pendant plusieurs années, car la
glycémie augmente très progressivement. Le plus souvent, le
diagnostic est fait par hasard, à l'occasion d'une analyse de sang ou
lors d'un dépistage du diabète. Des symptômes existent
parfois et sont susceptibles de vous alerter. Ils peuvent apparaître
progressivement, après plusieurs années d'évolution.
(Fédération internationale des Diabétiques, 2014) :
· Polyurie
La polyurie correspond à une augmentation du volume des
urines. Le diabète se traduisant par une quantité de glucose trop
importante dans le sang, celui-ci est filtré par les reins et le glucose
est éliminé dans les urines. Pour accompagner ce passage de
glucose, de l'eau est également éliminée.
· Polydipsie
La polydipsie est une augmentation de la soif. Elle est la
conséquence directe de la polyurie. Le corps cherche à compenser
les sorties d'eau dans les urines.
· Polyphagie
La polyphagie se traduit par une forte augmentation de la faim.
En cas de diabète, l'insuline est insuffisante ou ne remplit plus sa
fonction : le glucose n'alimente plus les cellules. Ces dernières
envoient donc un signal au cerveau leur indiquant qu'elles sont en état
de jeûne et qu'elles ont besoin d'une recharge en glucose.
· Une grande fatigue (asthénie) ;
· La vision trouble,
· Des douleurs abdominales,
· Des crampes nocturnes,
· Des infections, notamment des muqueuses (gencives, vessie,
vagin, vulve, pénis) ;
· La peau est sèche et gratte ;
· Douleurs thoraciques ;
· Troubles urinaires (infection urinaire) et
· Des démangeaisons au niveau des organes
génitaux.
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