CONCLUSION
Le diabète est donc dû à une insuffisance
d'insuline ou au mauvais fonctionnement de cette hormone, Malgré
l'évolution de la recherche médicale qui avance tous les jours,
le diabète reste une maladie qui se soigne très bien mais qui ne
se guérit pas. Il faut donc, toute sa vie, se surveiller, garder de
bonnes habitudes alimentaires, pratiquer une activité physique et
prendre régulièrement son traitement. Un diabétique peut
donc être un malade en bonne santé. Cela à motiver notre
attention de mener une étude
intitulée : « étude des
caractéristiques socio-sanitaires associées au diabète de
type 2 dans la ville de Lubumbashi »
Cette étude a pour objectif de déterminer les
caractéristiques socio-sanitaires associées au diabète de
type II envie de contribuer à l'amélioration de la
prévention de ce fléau dans notre communauté.
Pour atteindre le but poursuivi de cette étude, nous nous
sommes fixés les objectifs suivants :
· Identifier leurs caractéristiques
sociodémographiques ;
· Connaitre leur poids moyen ;
· Déterminer les types de traitements ;
· Vérifier le respect de traitement nutritionnel chez
les diabétiques ;
Nous avons fait recours à la méthode d'analyse
documentaire (fiches et registres des Diabétiques) et la Grille de
Recherche, la technique utilisée était interview. Ainsi notre
échantillon était de 80 sujets.
Apres analyse et interprétation des données nous
avons abouti aux résultats suivants :
§ 50,73 #177; 10,95 ans était âge moyen, avec
un âge minimal de 30 ans et un âge maximal de 75 ans ;
§ 76,39 #177; 9,30 kg étaient le poids moyen des
diabétiques avec un poids minimal de 62 kg et un poids maximal de 109
kg ;
§ 157,21 #177; 10,94 cm était la taille moyenne des
diabétiques, avec une taille minimale de 134 cm et une taille maximale
de 191 cm ;
§ 52,5% des diabétiques étaient
administrés au traitement médicalcontre 47,5% de traitement
nutritionnel ;
§ 78,75% soit 63/80 des diabétiques respectaient le
traitement nutritionnel contre 21,25% des diabétiques qui ne
respectaient pas.
Par ailleurs, les patients n'ont pas toujours pleinement
conscience de leur rôle capital et de l'importance de leur implication
« active » dans la prise en charge de leur maladie, qui est une
condition indispensable pour une prévention efficace, car si le
rôle du médecin est de conseiller, de guider, de motiver, le
rôle du patient est d'agir. Or, aucune action n'est efficace que si elle
est consciemment décidée. En définitive, le médecin
ne peut pas agir seul ; il doit impérativement faire équipe avec
son patient pour maîtriser et influencer favorablement l'évolution
de cette affection chronique.
RECOMMANDATIONS
1.AUX AUTORITES PROVINCIALES :
· Etablir des directives pour l'application correct des
mesures hygiéno-diététiques ;
· Multiplier la formation des personnels soignants aux
dépistages et la prise en charge du diabète ;
· Assurer la disponibilité des
Diététiciens-Nutritionnistes dans les unitésde la prise en
charge du diabète.
2.AUXMEDECINS TRAITANTS :
· Aborder les mesures
hygiéno-diététiques comme une amélioration du mode
de vie en vue d'éviter des complications en précisant que
celles-ci s'appliquent à tous et pas seulement aux patients atteints de
diabète ;
· Ecrire l'activité physique et la planification
alimentaire en premier sur l'ordonnance à chaque fois ;
· Faire en sorte que les patients diabétiques
assistent à plusieurs consultations annuelles consacrées à
l'éducation thérapeutique.
3.AUX PATIENTS DIABETIQUES :
· De prendre conscience de leur maladie et s'impliquer dans
la bonne observance des mesures
hygiéno-diététiques ;
· De ne pas abandonner le programme d'exercice par lassitude
ou manque de stimulation ;
· D'Augmenterla consommation des fruits et
légumes ;
· Comprendre qu'un diabétique peut vivre aussi
longtemps qu'un non diabétique ;
· De préparer et surveiller son repas.
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