WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude de caractéristiques socio-sanitaires associées au diabète de type 2 dans la ville de Lubumbashi. cas du centre diabétologie Mellitus/CEDIA


par Ibrahim Mulolo Makenga
Institut supérieur des techniques médicales de Lubumbashi  - Licence 2022
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2. PROBLEMATIQUE

Malgré ces progrès de la médecine et l'amélioration des conditions de vie, on assiste aujourd'hui à la propagation des maladies non transmissibles (MNT), tels que les maladies cardiovasculaires, les cancers, le diabète..., qui deviennent de plus en plus problématiques dans de nombreux pays. Une de ces pathologies non transmissibles est le diabète sucré, qui, selon l'OMS, est une épidémie silencieuse à cause de son augmentation sensible en termes de prévalence et d'incidence. Le diabète constitue un problème de santé public majeur. On assiste au cours des dernières décennies à une augmentation constante du nombre de cas de diabète et de la prévalence de la maladie. Le diabète pourrait devenir la 7 ème cause de décès dans le monde d'ici 2030.

Le diabète sucré est une maladie chronique, invalidante et coûteuse qui s'accompagne de graves complications. L'une des quatre maladies non transmissibles (MNT) prioritaires identifiées par l'OMS, reconnue comme épidémie mondiale, le diabète inflige aujourd'hui un lourd fardeau aux systèmes de santé, déjà fort dépourvus, de pays à bas et moyens revenus.

A' L'échelle mondiale, on estime que 425 millions d'adultes vivaient avec le diabète en 2018 (dont en moyenne, 10% vivent avec un diabète de type1et 90% avec le diabète de type 2) comparé à 108 millions en 1980(4.7 %). Ce premier rapport mondiale de L'OMS sur le diabète souligne l'énorme ampleur du problème de diabète ainsi que la possibilité d'inverser les tendances actuelles (OMS 2014).

La France fait partir des pays où le taux de diabète est assez bas. Mais en seulement 10 ans, le nombre des personnes diabétiques est passé de 1,6 à 2,9 millions, dont 600.000 diabétiques qui s'ignorent. La prévalence actuelle de diabète gestationnel y est estimée entre 2 et 6%. Elle est en augmentation constante. (Passeport santé.net, Out brain 2016). Selon le bulletin épidémiologique hebdomadaire 2009, environ 34000 décès y était liés au diabète ou à ses complications (INVS, 2016). Actuellement, on y compte environ 3,5 millions de diabétiques soit près de 5,3% de la population (Santé-médecine. Journal des femmes.fr, 2018).

Au Canada on estime que près de 7% de la population est atteinte d'une forme ou l'autre de diabète dont 10% des diabétiques de type 1 et 90% des diabétiques de type 2. Le diabète gestationnel touche de 6 à 8% des femmes enceintes. Dans 90% des cas, il disparait peu de temps après l'accouchement mais, dans plus de 50% des cas, la femme ayant connu un épisode de diabète gestationnel développera le diabète de type 2 quelques années plus tard (Fédération canadienne chargée de diabète 2020).

En Chine, une augmentation de 104% est prévue, le Canada devrait connaitre la deuxième augmentation la plus importante des pays analysés, avec 77%, même s'il ne comptait que deux millions de diabétiques en 2000 (OMS, 2015).

En Afrique, la prévalence du diabète semble varier entre 1% à l'Ouest et 3% au Maghreb. Ces chiffres restent inférieurs à ceux de l'Europe et de l'Amérique du Nord qui se situent entre 2-3%, mais des chiffres fiables manquent pour l'Afrique noire, mais dans les villes, la prévalence est certainement supérieure à 2% (SAUVENET, 2019).

Le continent Africain « doit faire de la prise en charge du diabète, une priorité de santé publique au même titre que le SIDA, la tuberculose et le paludisme » comme dans les pays riches, le nombre des personnes avec surpoids ou obèses explose de sept millions en 2003 à 15 millions en 2005 (OMS, 2016). Le diabète sucré (insuline dépendant et non insuline dépendant ou type 1 et type 2) constitue une source d'inquiétude grandissante pour les pays en développement. Il faut l'évaluation de la qualité de soins en vue d'améliorer de façon continue les soins de santé dispensés aux diabétiques (SAUVENET, 2016).

La R.D.C compte environ 800000 diabétiques, soit 7 à 8% de sa population, selon les statistiques du programme national de lutte contre le diabète. Le responsable de cette structure Dr MPOYI Muteba parle de deux sortes de diabètes : celui du type1, qui essentiellement héréditaire dû, précise le médecin, à la destruction pancréas ; et celui du type2, qu'on peut éviter dans 80% des cas, et qui est causé par une mauvaise alimentation. C'est ce type qui est prédominant en République démocratique du Congo 85% contre 15% pour le type 1.

En R.D.C, la prévalence du diabète sucré est de 35.5% et le taux de mortalité en milieu hospitalier rural est de 12%. En effet, la R.D.C est un pays post-conflit où la dégradation du tissu socio-économique ne permet pas une prise en charge correcte de cette maladie très couteuse en termes de soins. D'autre part, selon la Banquier Africaine de Développement la R.D.C, malgré ses immenses potentialités reste un des pays les plus pauvres du monde. En province Orientale, la ville de Kinshasa ne font pas exception, la grande partie de la population n'a pas accès aux soins dans les hôpitaux. Les données disponibles en rapport avec la morbi-mortalité soient peu connues.

Dans la province du Haut-Katanga, plus précisément dans la ville de Lubumbashi, on estime la prévenance hospitalière est de 5% et un taux de mortalité de 27,5%. Dans la ville de Lubumbashi, le niveau de dépistage du diabète sucré s'est avéré plutôt faible. Quant à la prise en charge des malades, le problème se pose pour les facteurs de risque comme l'obésité, hypertension, les antécédents familiaux et le vieillissement. Tous ces facteurs sont associés au diabète de type 2 (Marcellin bugeme, 2014).

3. QUESTION DE RECHERCHE

Partant de ces constants, la présente étude se propose de répondre à la question suivante :

ü Quelles seraient les caractéristiques socio-sanitaires associées au diabète de type II au Centre de Diabétologie Mellitus/CEDIA de Lubumbashi ?

précédent sommaire suivant






La Quadrature du Net

Ligue des droits de l'homme