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Les facteurs d'échec des filles au BEPC: cas du CEG5 de Zinder


par Ari Maman Bedeimi
Universite André Salifou de Zinder - Master en sciences de l'éducation option statistique et planification en education 2019
  

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Conclusion générale

Au terme de ce travail, notre objectif global poursuivi visait à identifier les facteurs d'échecs des filles aux BEPC. Il s'agit en effet les filles du CEG5 de Zinder car étant la population cible.

Pour y arriver, notre démarche a consisté à administrer des questionnaires aux filles candidates malheureuses d'une part et d'autre part nous avons administré un guide d'entretien aux professeurs du français et de maths du 3ème.

S'agissant des candidates malheureuses nous avons préconisé le principe de l'exhaustivité comme notre étude se limite au seul collège. Ainsi après l'analyse et l'interprétation des résultats des questionnaires nous sommes parvenus aux conclusions suivantes.

Pour ce qui est de la première hypothèse, elle est en partie vérifiée car la majorité des filles ont des performances faibles en mathématiques. En effet même si les filles ont refusé de confirmer clairement dans les questionnaires leurs notes des livrets et les réponses des enseignants ont été formels. Mieux elle est aussi a aussi été confirmé par les filles dans l'explication de leurs échecs.

S'agissant du second point il a aussi confirmé notre hypothèse car beaucoup des points ont démontré que l'échec des filles a des origines familiales. Le point le plus illustratif est l'absence des répétiteurs chez plus de la moitié des filles enquêtées. En effet il n'est un secret pour personne que les cours de renforcements sont nécessaires même pour les surdoués à plus forte raison pour des élèves passables ou faibles. En outre ce point est confirmé aussi bien par les enseignants que les explications fournis par les filles justifiant leurs échecs

. Enfin la dernière hypothèse a été plus que confirmé surtout par la peur des examens. En effet il n'est un secret pour personne que la peur est d'une manière générale un obstacle majeur pour l'atteinte de tout objectif.

Mais en réalité notre fierté fut très grande quand nous avons compilé la dernière question de notre question à savoir selon vous qu'est ce qui explique votre échec ? En effet les réponses dépassent nos attentes. Les filles ont donné des réponses aussi pertinentes les unes que les autres et vraiment c'est ça l'intérêt d'un travail scientifique. De façon sincère étant dans le domaine plus d'une dizaine d'années nous remarquons que ces explications sont très proches de nos constats.

Ces remarques sont les suivantes : en premier lieu le manque d'engagement des élèves en général et des filles en particulier dans les études. Quand on parle d'engagement dans les études cela veut dire que les élèves ne vont pas au-delà de ce qu'on les donne en classe car un bon élève doit effectuer des recherches pour compléter ces leçons.

Ensuite nous avons le soutien dans les études. Ici les enfants font allusion à tous les dispositifs matériels, financiers, didactiques etc nécessaires pour leurs réussites. Puis les perturbations tant des élèves que des enseignants. En effet Zinder détient le triste record des grèves des élèves. L'effet pernicieux des grèves est à terme la démotivation totale de l'élève. Pire à Zinder ces perturbations affectent même les privées qui pourtant n'ont aucun raison objective de grever.

Ensuite on peut ajouter la qualité des enseignements et des enseignants. En tant qu'enseignant nous reconnaissons que d'une manière générale nous avons des lacunes même si cela à des degrés différents. On peut aussi ajouter le mécanisme de correction des épreuves et les délais de réclamation. Certes le système a fait ses preuves mais il n'est plus d'actualité car il fait trop des dégâts.

Bref la liste est très longue mais nous pensons que l'essentiel est là c'est à dire nous avons pu démontrer que l'échec des filles au BEPC a un visage. Néanmoins nous allons souligner quelques limites.

En effet l'étude que nous avons menée à une limite en ce sens que nous nous sommeslimités uniquement à l'échec des filles au BEPC. Aussi le concept même de l'échec scolaire est très difficile à cerner d'autant qu'il n'a pas une cause limitée. Comme le soutien Gérad de Vecchi je cite : « ce n'est pas en recherchant la culpabilité de chacun que nous réglerons le problème de l'échec ! ... » Les limites sont que les réponses données par les enquêtés n'ont pas répondu à nos attentes.

Aussi nous n'avons pu évoquer des questions très sensibles comme la puberté, les amours des collèges etc. pourtant ces questions si elles étaient bien perçues pourrait nous éclairer sur beaucoup des choses.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery