CHAPITRE DEUXIEME : CADRE THEORIQUE DE LA RECHERCHE
Dans ce chapitre, il est question d'émettre toutes les
théories de manière globale sur la variation du prix des
carburants et sur les recettes des revendeurs et de décrire la
méthode employée pour le traitement des informations, les
procédures à suivre ou les instruments utilisés pour nous
amener au résultat.
II.1 COURANT DE PENSEES SUR LA VARIATION DU PRIX ET SUR
LES RECETTES
1. COURANT CLASSIQUE
Le prix « naturel » (par opposition au prix de
marché) d'un bien est le prix de production : il reflète la
valeur d'échange, le travail nécessaire pour produire le bien.
Mais le prix naturel ne coïncide pas forcément avec le prix de
marché auquel il est échangé. Sur le marché, le
prix est fixé en fonction de l'offre et la demande. Smith explique que
cette discordance entre prix naturel et prix de marché n'est pas
durable. La concurrence a pour effet d'ajuster le prix du marché au prix
naturel. Si le prix de marché d'un bien est trop élevé par
rapport à son prix naturel, il va automatiquement redescendre et
inversement. Ainsi, le prix de marché va « graviter » autour
du prix naturel. La concurrence permet une autorégulation du
marché (smith, 1776).
Dans l'approche classique, l'étude de la
répartition et de son influence sur les prix relatifs a
été abordée dans le cadre des économies par
hypothèse en équilibre. Ainsi, le système des prix
comporte un degré de liberté et une variable de
répartition doit se fixer de manière exogène. La
définition classique de l'équilibre étant associée
à l'uniformité du taux de profit, il s'ensuit que dans les
modèles qui ne font aucune hypothèse sur l'état
d'équilibre ou de déséquilibre de l'économie, comme
ceux qui constituent la base de notre étude, le salaire est donc la
variable indépendante appropriée.
Jusqu'aux années 1930, la théorie
économique était dominée par l'idée selon laquelle
les comportements individuels de maximisation de chaque agent peuvent conduire
à l'optimum collectif. Ainsi, l'économie politique fut favorable
à la doctrine du laisser-faire et la conception classique de la
macroéconomie pouvait être résumée par la loi de Say
: les produits s'échangent contre les produits, l'offre crée sa
propre demande. Cette approche, fondée sur l'hypothèse de la
parfaite flexibilité des prix, nie toute possibilité de
surproduction,
--' 26 --'
les prix assurent l'équilibre des marchés. La
confiance dans les vertus autorégulatrices du marché est le point
commun qui rassemble les économistes « classiques » (Says,
1803).
Pour les classiques, l'équilibre économique
global résulte des équilibres qui s'établissent
simultanément sur les différents marchés, et il est
assuré par la parfaite flexibilité des prix. Cet équilibre
rend inutile, voire néfaste, l'intervention de l'Etat dans la conduite
de la politique économique. Dans ce contexte, la demande globale ne joue
pas un rôle déterminant dans l'économie nationale, c'est
plutôt l'offre. Les producteurs doivent alors se préoccuper de
produire efficacement, puisque les lois du marché assureront des
débouchés à cette production...
2. LE COURANT KEYNÉSIEN
Durant la Grande Dépression des années 30,
L'économiste britannique John Maynard Keynes a
révolutionné la pensée économique en
réduisant à néant l'idée alors dominante que
l'économie de marché assurait automatiquement le plein-emploi ;
en d'autres termes, quiconque souhaitait travailler trouvait un emploi si ses
exigences salariales étaient souples. Le fil conducteur de cette
théorie, à laquelle il a donné son nom, est que la demande
globale la somme des dépenses des ménages, des entreprises et de
l'État est le premier moteur de l'économie. Keynes a en outre
soutenu que l'économie de marché ne comportait pas de
mécanismes d'équilibrage automatique pour assurer le plein
emploi. Pour les keynésiens, l'intervention de l'État par des
politiques qui visent à atteindre le plein emploi et la stabilité
des prix est justifiée (Keynes, 1930).
Selon Keynes, trois grands principes expliquent le fonctionnement
de l'économie :
· La demande globale est influencée par de
nombreuses décisions économiques, publiques ou privées.
Les décisions du secteur privé peuvent avoir des résultats
macroéconomiques néfastes. Ces défaillances de
l'économie de marché amènent parfois les autorités
à adopter des politiques énergiques, comme un programme de
relance budgétaire. C'est pourquoi les keynésiens sont en faveur
d'une économie mixte guidée essentiellement par le secteur
privé, mais gérée en partie par l'État.
· Les prix, et plus particulièrement les
salaires, réagissent lentement aux variations de l'offre et de la
demande, ce qui crée des pénuries ou des excédents
périodiques, surtout dans le domaine de la main-d'oeuvre.
· Les effets à court terme les plus importants
des variations, anticipées ou non, de la demande globale se font sentir
sur la production réelle et l'emploi, et non sur les prix.
--' 27 --'
Les keynésiens estiment que, les prix étant
quelque peu rigides, les fluctuations de n'importe quelle composante de la
dépense (consommation, investissement ou dépense publique)
modifient la production. Les modèles keynésiens de
l'activité comportent également un effet multiplicateur : la
variation de la production est égale à un multiple de la hausse
ou de la baisse de la dépense qui en est à l'origine.
Aucune solution ne résulte de ces seuls principes.
À la différence des autres économistes, les
keynésiens estiment possible de réduire par des politiques
vigoureuses l'ampleur du cycle économique (le plus grave des
problèmes économiques à leurs yeux). Plutôt que de
juger néfastes les déséquilibres budgétaires,
Keynes préconise d'adopter ce que l'on appelle une politique
anticyclique. Lorsque la demande progresse rapidement, ils augmentent les
impôts pour refroidir l'économie et prévenir
l'inflation.
3. COURANT NÉOCLASSIQUE
Leur vision de la concurrence et leur modèle du
consommateur et du producteur conduisent les néoclassiques à une
description du marché selon laquelle, quand le prix augmente, la
quantité offerte augmente et la quantité demandée diminue.
Offre et demande évoluant en sens inverse par rapport au prix, le
mécanisme de marché conduit à un équilibre,
c'est-à-dire à la détermination d'un système de
prix qui égalise durablement l'offre et la demande. Autrement dit, le
marché conduit à une situation stable et non conflictuelle.
Cependant, si l'idée que le marché permet d'obtenir un
équilibre fédère la théorie néoclassique,
l'interprétation de cet équilibre varie d'un auteur à
l'autre, tant le raisonnement néoclassique a produit de
théoriciens.
Parmi les fondateurs, Walras est celui qui développe le
plus son modèle. Il considère que l'équilibre global entre
l'offre et la demande se fait au niveau national, donnant une
présentation de l'aboutissement du processus économique que la
tradition a retenue sous l'appellation « d'équilibre
général walrassien » (Walras, 1896). Carl Menger attache
plus d'importance à la décroissance des utilités
marginales et à l'augmentation des coûts marginaux, et reste
attaché à une présentation de l'économie où
la concurrence est particulièrement contraignante pour l'offreur
(Menger, 1871).
Pour achever de légitimer le marché, les
néoclassiques démontrent que l'équilibre, une fois atteint
sur l'ensemble des marchés, est juste. C'est-à-dire qu'on peut le
changer mais qu'on ne peut pas l'améliorer : tout changement
d'équilibre de marché se traduit par une amélioration de
la condition de certains au détriment de celle d'autres.
-' 28 -'
Faisant du marché le centre de leur approche, les
néoclassiques insistent davantage sur le rôle du prix comme mode
d'allocation des ressources que sur sa formation au travers de la concurrence.
C'est ce qui peut conduire Edgeworth à lever le tabou du
protectionnisme. Dans certaines circonstances, le protectionnisme permet, en
effet, à l'État en modifiant le système de prix d'orienter
la production et la consommation.
Dans la théorie néoclassique, les prix orientent
les choix des producteurs (vendeurs). Le marché fournit les indications
nécessaires : qualité et la quantité pour ajuster l'offre
et la demande. C'est ainsi que dans une économie de marché, le
marché et les prix qui s'y forment guident les décisions des
offreurs en fonction de la demande. Quand diverses conditions se trouvent
réalisées, la concurrence des vendeurs et celle des acheteurs
aboutissent à un équilibre qui s'établit à tous,
à un instant donné, par légalité de l'offre et de
la demande au niveau d'un prix qui est le même pour tous les points du
marché.
L'offre des vendeurs à chaque instant, ne serait
excédée par un produit donné, le stock existant et la
demande des acheteurs est elle-même limitée par le pouvoir d'achat
disponible. Le prix du marché est donc un prix d'équilibre. Si le
prix était élevé, l'excès de l'offre par rapport
à la demande le ramènerait au niveau d'équilibre ; si le
prix était inférieur, l'excès de la demande le
relèverait jusqu'au niveau d'équilibre.
Cependant, certains économistes ont donné le
rôle prédominant dans la fixation du prix tantôt à
l'offre, tantôt à la demande. Aujourd'hui, cette querelle qui a
opposé les partisans de l'offre et les partisans de la demande est
apaisée.
II.2. MODELE D'APPRECIATION DE LA
VARIATION
Nous précisons tout de même d'une manière
générale, le prix des carburants augmente suite au coût de
transport et aux effets de l'inflation dans la ville de Kamina. En effet, le
secteur de carburant couvre un champ relativement large dans l'économie
de la ville de Kamina, c'est-à-dire ce produit affecte d'autres secteurs
d'activités économiques telles que le transport des produits
manufacturés, le transport des personnes, ....
Les produits pétroliers occupent une place importante
dans les économies nationales. Ils constituent une consommation
intermédiaire essentielle dans la production et la distribution des
biens et services par les entreprises et une consommation finale pour les
--' 29 --'
ménages, notamment en matière de transport des
marchandises et des personnes (roberts & lescaroux, 2005)
Les produits pétroliers font partie des quatre produits
stratégiques dont les prix sont fixés par le Gouvernement
à travers le ministère de l'économie nationale. La
règlementation en vigueur prévoit que la structure des prix des
carburants devrait faire l'objet d'une actualisation lorsque l'un des trois
paramètres principaux qui la constituent connait une variation de plus
de 5%, à la hausse ou la baisse, Il s'agit de :
Ø Le prix moyen frontière
(PMF)
Représente le coût d'acquisition des produits
pétroliers. Il comprend notamment le prix (cours) d'achat sur le
marché international, le fret, les assurances, etc. Selon le FMI (2022),
le PMF représente 55% du prix final du carburant en RDC. Le prix de
carburant est une fonction directe de PMFC. Toutes choses égales par
ailleurs, l'augmentation du PMFC d'au moins 5% par rapport au niveau
fixé dans la structure des prix en vigueur, conduit le Comité de
suivi des prix des produits pétroliers à proposer au Ministre
ayant l'économie dans ses attributions, la révision à la
hausse des prix à la pompe, et inversement.
Ø Du taux de change
Sur le marché international, les prix des produits
pétroliers sont fixés en dollar américain tandis que ces
produits sont vendus localement en monnaie nationale, le Franc congolais.
Toutes choses égales par ailleurs, une dépréciation de la
monnaie nationale d'au moins 5% par rapport au niveau retenu dans la structure
des prix en vigueur, va conduire les autorités nationales à
procéder à la révision à la hausse du prix de
carburant à la pompe, et inversement. D'une manière
générale, la devise congolaise se déprécie souvent
par rapport à la monnaie américaine. Cela se répercute sur
le taux de change de référence repris dans la structure des
prix.
Ø Du volume mis en consommation
Le volume des produits pétroliers mis en consommation a
un effet inverse sur le prix du carburant à la pompe dans la zone
haut-Katanga. Une augmentation du volume d'au moins 5% par rapport au niveau
fixé dans la structure des prix, devrait conduire à la
révision à la baisse du prix à la pompe, toutes choses
égales par ailleurs. En revanche, une baisse du volume devrait conduire
à la révision à la hausse du prix à la pompe.
-' 30 -'
Cependant, en raison de son caractère éminemment
stratégique, la mise à jour des paramètres de la structure
de prix reste sujette à une analyse minutieuse. Cette analyse tient
compte de l'impact potentiel d'une forte volatilité des prix à la
pompe sur le bien-être de la population, considérant qu'une hausse
non maitrisée des prix des carburants peut entrainer une contagion aux
prix des autres biens et services essentiels comme le transport et les produits
alimentaires (FMI, 2022).
Dans ce contexte et pour préserver le pouvoir d'achat
des ménages, le Gouvernement a souvent recouru au gel des prix. Il en
découle par conséquent que les prix fixés à la
pompe soient inférieurs à leur niveau réel,
c'est-à-dire à celui qui assure aux opérateurs leurs
marges bénéficiaires légales après avoir amorti les
coûts d'acquisition du produit. En guise de compensation, l'État
s'engage à rembourser à la profession pétrolière
les pertes et manques à gagner découlant du gel des prix à
la pompe et dont les montants constituent, en fin de compte, une subvention
accordée aux consommateurs (Muheta, Sambu, & Kavunzu, 2023).
II.2.1. LE MECANISME DE FIXATION DES PRIX DES
CARBURANTS
Le Décret-Loi du 20 mars 1961 relatif aux prix,
tel que modifié par l'Ordonnance Loi n° 83-026 du 12 septembre
1983, stipule qu'en République Démocratique du Congo, la fixation
des prix des biens et services relève du domaine des
propriétaires de ces dits biens et services.
Toutefois, exception est faite pour certains produits parmi
lesquels nous citons les carburants terrestres. Par le fait de leur
caractère stratégique dans l'économie nationale, leurs
prix sont régentés par l'Etat qui s'en réserve un droit de
regard et le monopole de publication car en fait les prix des carburants
terrestres sont publiés par Arrêté Ministériel.
Le regard de l'Etat sur les prix des carburants terrestres se
réalise non seulement par le Ministère du Pétrole
ministère tutélaire du secteur, mais également par le
Ministère de l'Economie à travers le Comité de Suivi de la
Structure de prix.
Les prix de carburants sont déterminés et
présentés dans un tableau appelé Structure de prix des
carburants qui comprend plusieurs rubriques. Il existe, en République
Démocratique du Congo, deux types de structures de prix des carburants ;
l'un pour les carburants terrestres notamment l'essence, le pétrole, le
Gasoil, le Fomi et le Gaz ; et l'autres pour les carburants aériens : le
jet A1 et l'Avgas.
--' 31 --'
La structure de prix des carburants terrestres qui fait
l'objet de notre étude donne les prix des différents types de
carburants terrestres utilisés dans le pays selon que ces types de
carburants seront vendus dans l'une des trois zones territoriales retenues dans
les calculs des prix.
Les ministères de l'économie et des
hydrocarbures de chaque province sont tenues de contrôle et le suivit de
prix, afin d'éviter toute variation du prix au-delà du seuil
fixé par le pouvoir central. Chose qui n'est pas faite, car chaque
vendeur de carburant se permet de fixer le prix pour entrer en concurrence avec
les autres, or la variation du prix de ce dernier doit être un atout pour
le ministère de l'économie.
II.2.2 L'APPROVISIONNEMENT DES CARBURANTS
La structure de prix des carburants terrestres, telle
qu'élaborée en République Démocratique du Congo,
peut être définie comme :
· les prix de l'essence, du pétrole, du gasoil, du
Fomi et du Gaz, pour les trois différentes zones géographiques
retenues qui sont l'Ouest, l'Est et le Sud ;
· les quotités prévisionnelles par
m3 ou par Kg (pour le gaz) perçues par les différents
intervenants dans la structure.
Par ses différentes rubriques, la structure de prix des
carburants terrestres rémunère les différents intervenants
dans les prix de ces carburants. Elle permet aussi à l'Etat la
constitution de certaines réserves sous des rubriques telles que Stock
stratégique, Effort de reconstruction, ... Lorsque la structure est
élaborée, la structure de prix est élaborée, on
utilise alors le volume prévisionnel pour déterminer les
quotités que les différents intervenants
prélèveraient par m3 sur les produits vendus.
Les distributeurs de la ville de Kamina devraient
s'approvisionner à la zone du grand Katanga, compte tenu de la distance
et les coûts, les distributeurs des carburants s'approvisionnent à
Dilolo. Chaque revendeur s'approvisionne auprès du distributeur de son
choix, les quantités achetées par ce dernier dépendent de
l'évolution de son marché. Dans la pratique de leurs
activités de la revente, certains revendeurs qui se permettent d'acheter
à la source pour réduire les couts.
~ 32 ~
II.3. METHODE D'ESTIMATION ET ANALYSE
Sur base des analyses faite ci-haut, nous allons utiliser la
méthode économétrique accompagnée d'une approche
statistique, nous aidera à introduire la variable endogène et les
variables exogènes de cette réflexion. Elle nous aidera aussi
à observer un phénomène, à émettre une
théorie, à sélectionner les variables et faire de
l'induction statistique en vue de tester les hypothèses et elle nous
aidera à comparer les résultats à la théorie.
Si la théorie n'est pas contraire aux observations, il
n'y aura pas de raison de la reflétée mais si elle est contraire
à la théorie, on essaie de modifier les hypothèses
testables (Ngasha M. , 2004).
Dans le terme « économétrie » figure
la racine du mot « économie » car son utilisation est surtout
destinée à des fins de traitement de données
économiques ; cependant, d'autres domaines tels que la finance, la
recherche agronomique, la médecine, etc., font maintenant le plus
souvent appel à ces techniques (Bourbonnais, Econométrie,
2015).
Ainsi, la méthode économétrique nous
permettra de faire le traitement suivant les étapes ci-après :
Ø Présentation du modèle
Ø Estimation des paramètres
Ø Les tests statistiques
Ø Intervalle de confiance de la variance de l'erreur
Ø Prévision à l'aide du modèle
général
II.3.1. PRESENTATION DU MODELE
Cependant, il est extrêmement rare qu'un
phénomène économique ou social
puisse être appréhendé par une seule
variable. Le modèle linéaire général est une
généralisation du modèle de
régression simple dans lequel figurent plusieurs variables
explicatives, notre modèle sera présenté
comme :
Yt = ap + a1X1t + a2X2t
+ Et
Avec :
Yt= variable à expliquer
à la date t recettes réalisées ;
X 1t= variable explicative 1 à
la date t prix de vente ;
- 33 -
X 2t = variable explicative 2 à la date t
quantité vendue ; ao, a1 et a2 =
paramètres du modèle ; et= erreur de
spécification ; n = nombre d'observations.
II.3.2. ESTIMATION DES PARAMETRES
A. Estimation des coefficients de
régression
Afin d'estimer le vecteur a composé des
coefficients a0, a1 . . . ak, nous appliquons la
méthode des Moindres Carrés Ordinaires (MCO) qui consiste
à minimiser la somme des carrés des erreurs.
Le modèle estimé s'écrit :
Yt=âo +â1X1t
+â2XZt+et
B. Equation d'analyse de la variance et qualité
d'ajustement Nous en déduisons l'équation fondamentale
d'analyse de la variance :
1(Yt- ·)2 =
t
|
1(yt -
t
|
·)2 + 1et2
t
|
SCT = SCE + SCR
La variabilité totale (SCT) est égale
à la variabilité expliquée (SCE) + la variabilité
des résidus (SCR).
Cette équation va nous permettre de juger la
qualité de l'ajustement d'un modèle ; en effet, plus la variance
expliquée est « proche » de la variance totale, meilleur est
l'ajustement global du modèle. C'est pourquoi nous calculons le rapport
SCE sur SCT :
R2 - Eat-·)2=1- Et el
- Et(Yt-·)2 E (????-·)2
??
R2 est appelé le coefficient de
détermination, et R le coefficient de corrélation
multiple. R2 Mesure la proportion de la variance de Y expliquée
par la régression de Y sur X.
En effet, lorsque le degré de liberté est
faible, il convient de corriger le R2 afin de tenir compte du
relativement faible nombre d'observations comparé au nombre de facteurs
explicatifs par le calcul d'un R2 « corrigé
» noté R2 :
R2 = 1 - n-1 (1 - R2)
n-k-1
On a R2 < R2 et si n
est grand R2 ?ÞR2.
--' 34 --'
II.3.3. LES TESTS STATISTIQUES
1. LA LOI DE STUDENT
Le test d'hypothèses est le suivant :
H0 : ai =â H1 : ai ? â
Nous savons que :
â??-????
^
??â??
Suit une loi de Student à n - k - 1
degré de liberté. Sous l'hypothèse H0, cette relation
|â??-â??|
devient : = ??â??
* ? loi de student ?? - ?? - 1 degré de liberté
??^â??
Si ??â?* ? > ????-??-1
?/2 alors nous rejetons l'hypothèse H0, ai est
significativement différent de a (au
seuil de a).
Si ??â?* ? = ????-??-1
?/2 alors nous acceptons l'hypothèse H0, ai n'est
pas significativement différent
de a (au seuil de a).
Si nous désirons savoir si une variable explicative
figurant dans un modèle est réellement -
significativement - contributive pour expliquer la variable
endogène, il convient de tester si
son coefficient de régression est significativement
différent de 0 pour un seuil choisi, en
général a = 5 %.
La relation, sous H0 (ai = 0), devient :
=??â??
* ? loi de student à ?? - ?? - 1 degré de
liberté
|??^??| |??^â??|
??â??
* Est appelé le ratio de Student, les
règles de décision citées plus haut s'appliquent alors. Ce
test est très important ; en effet, si dans un modèle
estimé, un des coefficients (hormis le terme constant) n'est pas
significativement différent de 0, il convient d'éliminer cette
variable et de ré-estimer les coefficients du modèle. La cause de
cette non-significativité, est due : - soit à une absence de
corrélation avec la variable à expliquer,
- soit à une colinéarité trop
élevée avec une des variables explicatives.
2. LA LOI DE FISHER
L'hypothèse de normalité des erreurs implique
que sous l'hypothèse H0, F* suit une loi de Fisher. Nous
comparons donc ce F* calculé au F théorique
à k et (n - k - 1) degrés de
liberté : si F* > F nous rejetons
l'hypothèse H0, le modèle est globalement explicatif.
~ 35 ~
Dans la pratique, ce test est effectué
immédiatement grâce à la connaissance du coefficient de
détermination R2 (seulement si le modèle
comporte un terme constant) qui permet de calculer le Fisher empirique
(calculé).
??2/??
(1 - ??2)/(?? - ?? - 1)
???(??^?? - ?)2/??
? ?? ??12 /(?? - ?? - 1)
F* =
3. TEST DE DURBIN-WATSON
Ce test permet de vérifier la présence d'une
autocorrélation dans le modèle de régression. Une
autocorrélation signifie que les erreurs d'observation adjacentes sont
corrélées. La régression par les moindres carrés
peut sous-estimer l'erreur type des coefficients. Si les erreurs types sont
sous-estimées, vos prédicateurs peuvent paraitre significatifs
alors qu'ils ne le sont peut-être pas.
Cette statistique, notée d ou DW, a une valeur comprise
entre 0 et 4.
Ø Si DWth > DWcal, il y'a pas
d'autocorrélation
Ø Si DWth< ??????????, il y'a une corrélation
positive
Ø Si DW est comprise entre deux bornes, le test n'est pas
concluant.
??
???? = ???=2(???? - ????-1)
? ????
?? 2
??=1
II.3.4. INTERVALLE DE CONFIANCE DE LA VARIANCE DE
L'ERREUR
L'intervalle de confiance de la variance de l'erreur permet de
déterminer une fourchette de variation de l'amplitude de l'erreur. Pour
un intervalle à (1 - á) %, il est donné
par :
???? = ??^?? #177; ????-??-1
? .??^????
Avec ????-??-1
?/2 à n - k - 1 degrés de
liberté et á/2 de probabilité d'être
dépassée.
II.3.5. PREVISION A L'AIDE DU MODELE GENERAL
Le problème consiste à déterminer quelle
valeur doit être attribuée à la variable
endogène lorsque nous connaissons les valeurs des
variables exogènes.
-' 36 -'
Le modèle général estimé est le
suivant :
yt=â0 +â1x1t +â2x2t +et
La prévision pour la donnée t + h
(respectivement i + h pour les modèles en
coupe
instantanée) est la suivante :
??^??=â0 +â1x1t +â2x2t +et
L'erreur de prévision est donnée par :
????+h = ????+h - ??^??+h
Considérant que les hypothèses du modèle
linéaire général sont vérifiées, la
Prévision yt+h est sans biais.
Nous avons postulé que nous connaissons sans erreur
les valeurs en t + h des variables explicatives. Si pour
un modèle en coupe instantanée cette hypothèse est
réaliste, il n'en est pas de même dans les modèles en
séries temporelles pour lesquelles les valeurs futures des variables
explicatives sont estimées avec imprécision et donc introduisent
un élément supplémentaire d'incertitude dans le calcul de
la prévision (Bourbonnais, Econométrie, 2015).
NB : Nous traiterons nos données à
l'aide du logiciel Microsoft-Excel 2016
--' 37 --'
TROISIEME CHAPITRE : TRAITEMENT DES DONNEES
ET
INTERPRETATIONS DES RESULTATS
III.1. DEFINITION DE PROBLEME D'ETUDE
Il est question de noter dans cette section que le
problème de recherche fait partie de l'ensemble plus complexe, celui de
la problématique, en plus tous les autres aspects portant sur le cadre
conceptuel. Les prix des carburants ne sont pas identiques dans l'ensemble du
pays. Ils différent essentiellement en fonction des structures
économiques, de la concurrence entre différent points des ventes
et également des techniques de vente.
Toutes activités économiques qu'une personne
peut exercer, le but principal est la réalisation du profit, or pour
mieux réaliser le profit les vendeurs doivent mettre en place des
stratégies pour lui permettre d'accroitre les recettes. Cependant, comme
nous avons tous constaté depuis un certains nombres d'années, on
ne cesse de voir la variation du prix des carburants. Cette pratique
répandue dans notre pays depuis plusieurs années,
particulièrement dans notre ville de Kamina éprouve des
difficultés dans son fonctionnement, où l'on trouve une absence
presque totale de la stabilité du prix dans ce domaine
Ce constat est fait dans le cadre de notre travail
après avoir assisté à plusieurs faits que le monde
traverse notamment : les faits de la covid-19 et la guerre Russo-ukrainien,
auxquels notre pays n'est pas épargné. Eu égard de ces
faits, notre pays se trouve dans une situation compliquée dans
l'ajustement de prix des carburants, face à cette situation nous avons
fait une étude dans notre province particulièrement dans la ville
de Kamina, et nous avons constaté une variation de prix des carburants
sur le marché, or le but principal de toute activité
économique est la réalisation du profit. Voilà pourquoi
nous avons mené les recherches sur le sujet intitulé : « la
variation du prix des carburants sur les recettes des revendeurs dans la ville
de Kamina ».
III.2. PRESENTATION DES DONNEES
La présente section est la plus expérimentale de
notre recherche en générale du fait qu'elle va au-delà de
toutes les conditions théoriques en vue de présenter les
données chiffrées qui nous permettent de connaitre les
aspirations de la population par rapport à notre recherche, les outils
de collecte des données, contenu du questionnaire, le
dépouillement et les interpréter. Nous avons pris un
échantillon de n=30 revendeurs exerçant leur activité
d'une
-' 38 -'
manière permanente et habituelle, ceux-ci nous ont
permis de trouvé leurs quantités totales et moyennes.
Tableau N°1 : Evolution mensuelle des
quantités chez les revendeurs en 2020 (Cfr annexe 2)
MOIS
|
Qté. TOTALES
|
Qté. MOYENNES
|
JANVIER
|
52720
|
1757,333
|
FEVRIER
|
53720
|
1790,667
|
MARS
|
48740
|
1624,667
|
AVRIL
|
59420
|
1980,667
|
MAI
|
65360
|
2178,667
|
JUIN
|
59720
|
1990,667
|
JUILLET
|
65800
|
2193,333
|
AOUT
|
68660
|
2288,667
|
SEPTEMBRE
|
86640
|
2888
|
OCTOBRE
|
73180
|
2439,333
|
NOVEMBRE
|
62500
|
2083,333
|
DECEMBRE
|
61480
|
2049,333
|
TOTAL
|
757940
|
25264,67
|
Source : élaboré par
nous-même sur base des données fournies par les revendeurs
Le tableau illustré ci-dessus, nous donne le
renseignement de l'évolution mensuelle en quantité totale et
moyenne chez les revendeurs de carburant. Nous avons constaté que, les
quantités chez les revendeurs varient d'un mois à l'autre, elles
passent de 86.640 litres au mois de septembre 2020, à 73.180 litres ;
68.660 litres ; 65.800 litres ; 65.360 litres ; respectivement pour leurs mois
d'octobre ; août, juillet ; mai. Cette variation en quantité est
due à cause des facteurs que nous avons énuméraient dans
notre problématique.
Et nous avons aussi constaté que, les quantités
moyennes varient. Pour déterminer la quantité moyenne nous avons
utilisé la formule de: QM = ??? ??? ; ainsi nous avons
trouvé une quantité moyenne élevée
au mois de septembre de 2888 litres. Cette variation en quantité est due
à des facteurs que nous avons énuméraient dans notre
problématique.
-' 39 -'
Tableau N°2 : Evolution mensuelle des
quantités chez les revendeurs en 2021 (Cfr annexe 3)
MOIS
|
Qté. TOTALES
|
Qté. MOYENNES
|
JANVIER
|
65940
|
2198
|
FEVRIER
|
53120
|
1770,667
|
MARS
|
58180
|
1939,333
|
AVRIL
|
56040
|
1868
|
MAI
|
63300
|
2110
|
JUIN
|
67620
|
2254
|
JUILLET
|
64360
|
2145,333
|
AOUT
|
78840
|
2628
|
SEPTEMBRE
|
84840
|
2828
|
OCTOBRE
|
74640
|
2488
|
NOVEMBRE
|
60240
|
2008
|
DECEMBRE
|
66440
|
2214,667
|
TOTAL
|
793560
|
26452
|
Source : élaboré par
nous-même sur base des données fournies par les revendeurs
Le tableau illustré ci-dessus, nous donne le
renseignement de l'évolution mensuelle en quantité totale et
moyenne chez les revendeurs de carburant. Nous avons constaté que, les
quantités chez les revendeurs varient d'un mois à l'autre, elles
passent de 84.840 litres au mois de septembre 2021, à 78.840 litres ;
74.640 litres ; 67.620 litres ; 66.440 litres ; respectivement pour leurs mois
d'août ; d'octobre, juin ; décembre.
Et nous avons aussi constaté que, les quantités
moyennes varient. Pour déterminer la quantité moyenne nous avons
utilisé la formule de: QM = ??? ??? ; ainsi nous avons
trouvé une quantité moyenne élevée
au mois de septembre de 2828 litres. Cette variation en quantité est due
à des facteurs que nous avons énuméraient dans notre
problématique.
~ 40 ~
Tableau N°3 : Evolution mensuelle des
quantités chez les revendeurs en 2022 (Cfr annexe 4)
MOIS
|
Qté. TOTALES
|
Qté. MOYENNES
|
JANVIER
|
59360
|
1978,667
|
FEVRIER
|
72100
|
2403,333
|
MARS
|
63420
|
2114
|
AVRIL
|
59040
|
1968
|
MAI
|
61940
|
2064,667
|
JUIN
|
77960
|
2598,667
|
JUILLET
|
76480
|
2549,333
|
AOUT
|
75600
|
2520
|
SEPTEMBRE
|
92460
|
3082
|
OCTOBRE
|
87040
|
2901,333
|
NOVEMBRE
|
81380
|
2712,667
|
DECEMBRE
|
64990
|
2166,333
|
TOTAL
|
871770
|
29059
|
Source : élaboré par
nous-même sur base des données fournies par les revendeurs
Le tableau illustré ci-dessus, nous donne le
renseignement de l'évolution mensuelle en quantité totale et
moyenne chez les revendeurs de carburant. Nous avons constaté que, les
quantités chez les revendeurs varient d'un mois à l'autre, elles
passent de 92.460 litres au mois de septembre 2022, à 87.040 litres ;
81.380 litres ; 77.960 litres ; 76.480 litres ; respectivement pour leurs mois
d'octobre ; novembre, juin ; juillet.
Et nous avons aussi constaté que, les quantités
moyennes varient. Pour déterminer la quantité moyenne nous avons
utilisé la formule de: QM = ??? ??? ; ainsi nous avons
trouvé une quantité moyenne élevée
au mois de septembre de 3082 litres. Cette variation en quantité est due
à des facteurs que nous avons énuméraient dans notre
problématique.
Après avoir présenté les données
de différentes quantités fournies par les revendeurs, nous
cherchons à connaitre l'évolution du prix de carburant dans la
ville de Kamina au cours de 3 dernières années. Le tableau
ci-dessous nous présente l'évolution de prix de carburant dans la
ville de Kamina. Pour déterminer le prix moyen, nous avons
sommés
????
les deux produits commercialisés dans la ville de Kamina
et divisé par 2. ??M =
2
--' 41 --'
Tableau N°4 : Evolution du prix de carburant dans
la ville de Kamina en 2020
MOIS
|
PRIX DE CARBURANT
|
ESSENCE
|
GASOIL
|
PRIX TOTAL
|
PRIX MOYEN
|
JANVIER
|
3700
|
4200
|
7900
|
3950
|
FEVRIER
|
3700
|
4500
|
8200
|
4100
|
MARS
|
3500
|
4200
|
7700
|
3850
|
AVRIL
|
3700
|
4500
|
8200
|
4100
|
MAI
|
2950
|
4500
|
7450
|
3725
|
JUIN
|
2900
|
4700
|
7600
|
3800
|
JUILLET
|
3000
|
2800
|
5800
|
2900
|
AOUT
|
3500
|
2800
|
6300
|
3150
|
SEPTEMBRE
|
3500
|
2700
|
6200
|
3100
|
OCTOBRE
|
3400
|
3500
|
6900
|
3450
|
NOVEMBRE
|
3900
|
4400
|
8300
|
4150
|
DECEMBRE
|
4100
|
4300
|
8400
|
4200
|
TOTAL
|
41850
|
47100
|
88950
|
44475
|
Source : Elaboré par nous-même sur
base de données fournies par le ministère de l'économie
Le tableau ci-dessus nous présente l'évolution
du prix de carburant en 2020, nous avons constaté que les prix ne sont
pas le même et varient d'un mois à l'autre. Nous avons aussi
constaté que, les mois de février et avril nous donne le
même prix moyen de 4100 Fc/L, il passe de 4200Fc/L au mois de
décembre 2020, à 4150Fc/L ; 3950Fc/L ; 3850Fc/L ; 3800Fc/L
respectivement au mois novembre, janvier, mars et juin. Cette variation de prix
constatée est due aux effets du taux de change, de l'état de la
route, de la concurrence, etc.
-' 42 -'
Tableau N°5 : Evolution du prix de carburant dans
la ville de Kamina en 2021
MOIS
|
PRIX DE CARBURANT
|
ESSENCE
|
GASOIL
|
PRIX TOTAL
|
PRIX MOYEN
|
JANVIER
|
2500
|
3700
|
6200
|
3100
|
FEVRIER
|
3000
|
4500
|
7500
|
3750
|
MARS
|
2500
|
4800
|
7300
|
3650
|
AVRIL
|
2500
|
4400
|
6900
|
3450
|
MAI
|
2500
|
4400
|
6900
|
3450
|
JUIN
|
2500
|
4400
|
6900
|
3450
|
JUILLET
|
2600
|
3000
|
5600
|
2800
|
AOUT
|
2800
|
3000
|
5800
|
2900
|
SEPTEMBRE
|
2800
|
3200
|
6000
|
3000
|
OCTOBRE
|
2800
|
3500
|
6300
|
3150
|
NOVEMBRE
|
4000
|
3500
|
7500
|
3750
|
DECEMBRE
|
3000
|
3500
|
6500
|
3250
|
TOTAL
|
33500
|
45900
|
79400
|
39700
|
Source : Elaboré par nous-même sur
base de données fournies par le ministère de l'économie
Le tableau ci-dessus nous présente l'évolution
du prix de carburant en 2021, nous avons constaté que les prix ne sont
pas le même et varient d'un mois à l'autre. Nous avons aussi
constaté que, les mois d'avril, mai et juin nous donne le même
prix moyen de 3450 Fc/L, il passe de 3750Fc/L aux mois de février et
novembre 2021, à 3650Fc/L ; 3250Fc/L ; 3150Fc/L ; 3100Fc/L
respectivement au mois de mars, décembre, d'octobre et janvier. Cette
variation de prix constatée est due aux effets du taux de change, de
l'état de la route, de la concurrence, etc.
-' 43 -'
Tableau N°6 : Evolution du prix de carburant dans la
ville de Kamina en 2022
MOIS
|
PRIX DE CARBURANT
|
ESSENCE
|
GASOIL
|
PRIX TOTAL
|
PRIX MOYEN
|
JANVIER
|
3200
|
4000
|
7200
|
3600
|
FEVRIER
|
3300
|
4000
|
7300
|
3650
|
MARS
|
3800
|
4300
|
8100
|
4050
|
AVRIL
|
3800
|
4300
|
8100
|
4050
|
MAI
|
3500
|
4300
|
7800
|
3900
|
JUIN
|
3700
|
4500
|
8200
|
4100
|
JUILLET
|
4000
|
4500
|
8500
|
4250
|
AOUT
|
5000
|
4500
|
9500
|
4750
|
SEPTEMBRE
|
3300
|
4000
|
7300
|
3650
|
OCTOBRE
|
3500
|
4000
|
7500
|
3750
|
NOVEMBRE
|
3300
|
4000
|
7300
|
3650
|
DECEMBRE
|
3500
|
3400
|
6900
|
3450
|
TOTAL
|
43900
|
49800
|
93700
|
46850
|
Source : Elaboré par nous-même sur
base de données fournies par le ministère de l'économie
Le tableau ci-dessus nous présente l'évolution
du prix de carburant en 2022, nous avons constaté que les prix ne sont
pas le même et varient d'un mois à l'autre. Nous avons aussi
constaté que, les mois d'avril, et mars nous donne le même prix
moyen de 4050 Fc/L, il passe de 4750Fc/L au mois d'août 2022, à
4250Fc/L ; 4100Fc/L ; 3900Fc/L ; 3750Fc/L respectivement au mois de juillet,
juin, mai et octobre. Cette variation de prix constatée est due aux
effets du taux de change, de l'état de la route, de la concurrence,
etc.
Après avoir présenté les données
relatives au prix et à la quantité fournies par les revendeurs et
le ministère de l'économie, nous cherchons à connaitre
l'évolution des recettes de carburant dans la ville de Kamina au cours
de 3 dernières années, en fonction du prix et la quantité.
Le tableau ci-dessous nous présente l'évolution des recettes
moyennes de n=30 revendeurs de carburant dans la ville de Kamina. Pour
déterminer les recettes, nous avons utilité la formule suivante :
RT = PxQ, sachant les recettes totales sont fonction du prix et la
quantité vendue.
--' 44 --'
Tableau N°7 : Evolution en moyenne des recettes de
carburant de la ville de Kamina en 2020 (Cfr annexe 5)
Graphique N°1: Evolution du prix et la
quantité
4500
PRIX MOYEN (X1) QUANTITE VENDUE (X2)
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
en 2020
Source : Elaboré par nous-même sur
base du tableau 7
Le tableau et le graphique ci-dessus, nous montre
l'évolution en moyenne les recettes des revendeurs en rapport avec le
prix et la quantité. Dans l'évolution des recettes, nous avons
constaté que, qu'elles varient en fonction de deux variables
explicatives (le prix et à la quantité). Ce qui donne une forme
de graphique en fluctuation compte tenu de la variabilité de ces
derniers. La fluctuation constatée dans le graphique, présente
les effets de deux variables sous examen qui sont due à certains faits
économiques (taux de change, l'état de la route,...).
--' 45 --'
Tableau N°8: Evolution en moyenne des recettes de
carburant de la ville de Kamina en 2021 (Cfr annexe 6)
Graphique N°2: Evolution du prix et la
quantité
en 2021
4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500
0
|
|
PRIX MOYEN (X1) QUANTITE VENDUE (X2)
|
|
|
|
Source : Elaboré par nous-même sur
base du tableau 8
Le tableau et le graphique ci-dessus, nous montre
l'évolution en moyenne les recettes des revendeurs en rapport avec le
prix et la quantité. Dans l'évolution des recettes, nous avons
constaté que, qu'elles varient en fonction de deux variables
explicatives (le prix et à la quantité). Ce qui donne une forme
de graphique en fluctuation compte tenu de la variabilité de ces
derniers. La fluctuation constatée dans le graphique, présente
les effets de deux variables sous examen qui sont due à certains faits
économiques (taux de change, l'état de la route,...).
~ 46 ~
Tableau N°9: Evolution en moyenne des recettes de
carburant de la ville de Kamina en 2022 (Cfr annexe 7)
Graphique N°3: Evolution du prix et la
quantité
en 2022
5000 4500 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000
500
0
|
|
|
|
|
PRIX MOYEN (X1) QUANTITE VENDUE (X2)
|
|
|
|
Source : Elaboré par nous-même sur
base du tableau 9
Le tableau et le graphique ci-dessus, nous montre
l'évolution en moyenne les recettes des revendeurs en rapport avec le
prix et la quantité. Dans l'évolution des recettes, nous avons
constaté que, qu'elles varient en fonction de deux variables
explicatives (le prix et à la quantité). Ce qui donne une forme
de graphique en fluctuation compte tenu de la variabilité de ces
derniers. La fluctuation constatée dans le graphique, présente
les effets de deux variables sous examen qui sont due à certains faits
économiques (taux de change, l'état de la route,...).
|