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La variation du prix des carburants sur les recettes des revendeurs dans la ville de Kamina


par Banza Mbayo Bienvenu
Université de Kamina - Licence en Économie, Gestion Financière 2022
  

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CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS GENERALES

Tout au long de cette section, il sera question de faire un rappel sur les théories scientifiques qui font les soubassements de la présente étude à savoir sur : la variation du prix des carburants et sur les recettes des revendeurs.

Dans cette section, nous allons mettre au claire les concepts clés de cette thématique. C'est sur base de cette idée qu'il sera question de définir ces concepts qui font l'objet de notre étude.

I.1. THEORIES EXPLICATIVES SUR LA VARIATION DU PRIX

En économie et en finance, le concept de prix diffère de celui du coût en ceci que le coût à voir avec les dépenses liées aux intrants alors que le prix à voir avec la vente ou la valeur psychologique qu'est prêt à payer le consommateur ou le client. L'analyse de la valeur d'un bien se réduit à celle de sa forme phénoménale, c'est-à-dire de son prix effectif observable dans l'échange. L'économiste cherche alors plus particulièrement à établir les lois de variations des prix, prix censés résulter de la confrontation des offres et des demandes globales. Le prix désigne la valeur d'un bien ou d'un service. Le prix est exprimé généralement en unité monétaire, comme le franc congolais ou le dollar. Autrement dit, le prix est la valeur qu'un individu est disposé à débourser en contrepartie de la cession d'un bien ou d'un service, dit Kotler et Dubois (1997).

Depuis l'époque d'Adam Smith au moins, une des questions qui soulève les passions les plus intenses parmi les économistes est celle du contrôle des prix. Rappelons, avant de poursuivre, que les économistes classiques (d'Adam Smith à Pigou) n'adhéraient pas à un laissez-faire doctrinaire sur la question du contrôle des prix. Smith, par exemple, ne croyait pas que le libre mouvement des prix soit toujours la meilleure politique. Il pensait que l'Etat devait veiller à ce que l'école élémentaire soit accessible à tous à un prix modique :

« L'Etat peut faciliter l'acquisition de ces connaissance en établissant dans chaque paroisse ou district une petite école où les enfants seront instruits pour un prix si modique, que même un simple ouvrier peut le payer ».

Quant à Pigou, après une discussion détaillée de l'expérience britannique de contrôle des prix en temps de guerre, il conclut que : « L'établissement de plafonds pour certains prix spécifiques ... aide l'Etat à contenir cette menace suprême que constitue l'inflation galopante ... Le contrôle de certains prix, n'est donc ni condamnée d'avance à l'échec ni nécessairement futile » (Pigou, 1946).

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I.1.1 DETERMINATION DES PRIX EN FONCTION DE L'OFFRE ET DE LA DEMANDE

Le mécanisme des prix joue un rôle fondamental dans l'ajustement de l'offre et de la demande, dans la mesure où il existe, dans les économies de marché, un niveau de prix qui permet d'établir, pour tout produit, un équilibre entre la production et la consommation. Ce prix d'équilibre constitue un compromis entre ce que les producteurs peuvent se permettre de facturer et ce que les consommateurs sont disposés à payer. Les prix vont donc permettre de déterminer ce qui sera produit, pour qui, dans quelle quantité et de quelle manière. Les questions relatives au prix sont, par conséquent, cruciales en science économique, notamment en microéconomie, et font l'objet d'études approfondies (Kotler & Dubois, 1997, p. 174).

Ce sont les facteurs constitutifs de l'offre et de la demande qui déterminent le prix des produits (fixation des prix). Ainsi, lorsque la demande est trop importante, les prix diminuent jusqu'à ce qu'un équilibre soit atteint.

En matière d'offre, les prix sont définis sur la base des coûts de production et de distribution, qui sont fonction de la rareté des matériaux et de la technologie employée, ainsi que des limites imposées par l'organisation même de l'entreprise, telles que la loi des rendements décroissants, le coût du travail, etc. Le producteur recourt généralement à une politique de prix à même de porter les bénéfices obtenus à leur niveau le plus élevé (Hiam & Schewe, 1998).

Mais Kotler et Dubois (1998) disent que, D'autres objectifs du même type, repris dans la théorie de la firme, peuvent également entrer en ligne de compte. La nature du marché a également son importance dans la mesure où, dans une situation de monopole ou d'oligopole, les prix peuvent grimper de manière considérable, car la concurrence est limitée. Les membres d'un cartel peuvent s'accorder sur les prix ; la stratégie à long terme d'une entreprise peut nécessiter que l'on pratique des prix inférieurs à la valeur marchande, voire aux coûts de revient d'un produit (stratégie dite de dumping).

La prise en compte des stratégies des autres entreprises peut avoir une influence sur les décisions de l'entreprise (problèmes étudiés par la théorie des jeux). Dans la pratique, les situations de concurrence parfaite sont rares sur les marchés et avantagent généralement les fournisseurs. La demande correspond à la somme des décisions individuelles d'achat prises par les acquéreurs sur un marché déterminé alors qu'ils s'efforcent de maximiser l'utilité disponible.

~ 17 ~

Jean-claude Youmker cité par Dusengumuremyi (2005), cela suppose, bien entendu, que les acheteurs effectuent des choix rationnels, choix que la publicité et le marketing modifient. Les efforts déployés par l'entreprise pour influencer la demande peuvent, en grevant le coût du budget publicitaire, se répercuter sur les prix. Chacun décide ou non d'acheter un bien en fonction du prix de celui-ci.

Dans la réalité, toutefois, la demande ne détermine pas tant le prix que le nombre d'unités vendues pour un même produit, car la plupart des entreprises préfèrent fabriquer un nouveau produit plutôt que de laisser le prix de celui, déjà en place, dériver pour atteindre un niveau d'équilibre. Pratiquer des prix bas ne constitue pas toujours la solution idéale dans la mesure où si l'on commercialise des produits de qualité à des prix défiant toute concurrence, les acheteurs potentiels risquent d'imaginer que ces biens ont des défauts, ou qu'ils ne sont pas vraiment novateurs (Youmker, 2005, p. 26).

Youmker conclus en disant que, La formation des prix, modélisée en économie, ne peut que rarement avoir lieu dans les économies modernes intégrées. Par conséquent, le rapport entre les prix et la demande est souvent beaucoup plus indirect que ne le laissent supposer les théories économiques.

I.1.2. LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES DE VARIATION DES PRIX

Sophie Remond (2019), économiste à l'institut national à la consommation, Les techniques pour faire varier les prix sont aujourd'hui grandement facilités grâce aux nouvelles technologies, qui permettent de modifier le prix d'un produit ou d'une prestation quasiment instantanément et sans coût.

L'Institut national de la consommation (INC), vous propose une liste non exhaustive des différentes techniques de variation des prix appliquées aujourd'hui. Avec un focus sur les objectifs et les raisons des entreprises à pratiquer ces variations, l'impact sur le comportement des consommateurs, ainsi qu'un point sur l'encadrement juridique de la variation des prix.

1. Les prix barrés/soldés

2. Les discriminations tarifaires selon les catégories d'acheteurs

3. Le versionning

4. La tarification dynamique

5. La déstructuration du prix

-' 18 -'

6. La tarification selon la logique "prime"

7. La raison et les objectifs des commerçants à pratiquer des techniques de variation des prix

8. Incidences sur le comportement des consommateurs

a. Les pxri barrés/soldés

Sophie Remond indique que, Ce principe permet au commerçant de proposer un prix réduit pour des produits qui n'ont pas été vendus mais qui ont été proposés à la vente et payés depuis au moins un mois.

b. Les discriminations tarifaires selon les catégories d'acheteurs

Cette technique de variation des prix consiste à proposer un prix différent pour un même bien ou service selon les caractéristiques d'une partie de la clientèle.

c. Le versionning

Sophie Remond précise que, Cette technique de variation des prix consiste à changer la version ou la qualité d'un bien ou d'un service afin de pouvoir proposer un prix différent, tout en gardant la même utilité liée à la consommation de ce bien ou service.

d. La tarification dynamique

Sophie Remond explique que, La tarification dynamique ou le "yield management" ou encore la "gestion fine des prix" est une technique qui permet de faire varier les prix selon les conditions de marché : quand la demande augmente, les prix augmentent, et inversement.

e. La déstructuration du prix

Sophie Remond (2019) montre que, Cette technique de variation du prix permet au consommateur de « construire » lui-même le prix final qu'il va payer avec le système d'option. On parle de déstructuration du prix car il est décomposé selon ses différentes composantes. Cette technique permet aux commerçants de proposer un prix d'appel attractif afin d'avoir un bon positionnement en ligne dans les comparateurs de prix, les moteurs de recherche, etc. Cela permet aux commerçants d'être visibles en ligne.

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Pour le consommateur, cette technique présente l'avantage de pouvoir construire soi-même le prix avec les options nécessaires ou non. Cependant, cette technique montre que dans la plupart des cas, le prix affiché n'est quasiment jamais le prix effectivement payé à la fin de la transaction. Or, quand un consommateur s'est lancé dans la démarche d'achat il est très difficile psychologiquement de revenir en arrière et d'arrêter la transaction (le consommateur engagé n'a pas envie d'avoir perdu son temps, il va donc jusqu'au bout), même si le prix est beaucoup plus élevé qu'au départ.

f. La tarification selon la logique "prime"

Sophie Remond voudrait expliquer que, Cette technique de variation des prix repose sur la logique d'abonnement des clients. Les clients qui payent un abonnement mensuel ou annuel ont accès à des prix avantageux, des réductions, promotions, ventes privées, des services gratuits (comme la livraison par exemple), etc.

Ainsi, pour les commerçants, les recettes viennent davantage de l'abonnement que de la vente de produits et services. Pour les consommateurs, il peut être intéressant de payer l'abonnement si les achats chez le même commerçant sont récurrents.

g. La raison et les objectifs des commerçants à pratiquer des techniques de variation des prix

Sophie Remond dans son article explique que, La principale raison pour les entreprises à pratiquer des techniques de variation des prix est de pouvoir « exister en ligne » (comparateurs de prix, moteurs de recherche, etc.). Remond explique que Le prix ici n'est donc plus le reflet de la valeur du bien ou du service acheté, le prix est devenu un élément stratégique pour amener les consommateurs dans sa boutique.

Les entreprises recourent à différentes techniques de variation des prix pour remplir plusieurs objectifs, notamment :

· Stimuler la demande en stimulant l'appétit pour la bonne affaire, se créer un avantage concurrentiel temporaire,

· Capter le surplus du consommateur (différence entre ce que le consommateur est prêt à payer et ce qu'il paye effectivement) : l'objectif étant de faire payer à chaque client le prix maximum qu'il est prêt à payer,

-' 20 -'

· Altérer la perception du prix, biaiser le processus de décision du consommateur en faveur de l'entreprise, jouer sur les biais cognitifs.

h. Incidences sur le comportement des consommateurs

Remond explique cette incidence que, Les acteurs qui utilisent ces techniques de variation des prix canalisent des biais psychologiques connus chez les consommateurs afin de les inciter à acheter, notamment deux biais :

· Le biais d'ancrage : le premier prix affiché reste en tête, même si ce n'est pas le prix payé à la fin de la transaction.

· Le biais d'engagement : une fois que le consommateur est engagé dans le processus d'achat (commande sur internet en plusieurs étapes par exemple), il est difficile de revenir en arrière.

En ce qui concerne la variabilité des prix, les consommateurs comprennent qu'il y ait quelques variations dues au contexte de marché, mais pour eux, il ne peut pas y avoir d'énorme réduction, sinon le prix ne reflète plus la valeur du produit acheté. Ainsi pour les consommateurs, la variabilité est admise lorsqu'elle reste modeste.

Dans le cas contraire, les consommateurs sont déstabilisés, ils perdent leurs repères (coûts indirects principalement psychologiques : perte de temps à la recherche de la bonne information, doute perpétuel sur la réalisation de l'achat, sentiment de s'être fait avoir), et grandit un sentiment d'injustice (Remond, 2019).

1. VARIATION : Le Dictionnaire Larousse (2010), définit la variation comme le Changement de ce qui varie au cours du temps. Chose un peu différente des autres du même type (robert, 2010).

Odile Brandire, dans le cours de mathématique distingue deux types des variations, la variation absolue et la variation relative.

· On appelle variation absolue de la grandeur, la différence entre la valeur finale et valeur initiale de cette grandeur. On note souvent cette variation absolue ?Q, alors : ?Q=Q2-Q1

· On appelle variation relative (ou parfois taux de croissance ou taux de variation relative) d'une grandeur, le quotient de la variation absolue par la valeur initiale (on

Les fonctions de recette d'une entreprise se déclinent en fonctions de recette totale, moyenne et marginale.

--' 21 --'

dit aussi, la variation absolue « rapportée » à la valeur initiale) (Brandire, 1998). On

note souvent cette variation relative ?Q

??

alors : ?QQ1-Q2

=

?? Q1

2. REVENDEUR : selon Julien Dupé (2021), Un revendeur est un professionnel qui commercialise les produits d'une autre marque. Il achète généralement les produits à bas prix de manière à réaliser une légère marge commerciale. Il peut aussi majorer le prix de vente afin de tirer profit de cette vente. Le revendeur est un professionnel qui exerce une activité commerciale. Il s'agit d'un intermédiaire qui se fournit auprès d'un distributeur qui lui-même s'approvisionne chez un fournisseur. Il propose ensuite les produits ou services à la vente. Il fait donc le relais entre une marque représentée par un distributeur et un client (Dupé, 2021).

3. CARBURANTS : D'après Jean-claude Guibet et Xiavier Montagne (2011), les carburants sont des produits dont la combustion en présence d'air permet le fonctionnement des moteurs thermique à pistons (de type essence ou diesel) ou à combustion continue (réacteurs d'avion, turbines à gaz).

La principale caractéristique des carburants est d'avoir une grande densité énergétique, c'est-à-dire qu'ils contiennent beaucoup d'énergie pour une masse ou un volume réduits, ce qui accorde au système motorisé une grande autonomie. Plusieurs produits pétroliers sont utilisés comme carburant dans de nombreux moteurs (Guibet & Montagne, 2011).

I.2 THEORIES EXPLICATIVES SUR LES RECETTES

Frederic Batiat (1864), définit Les recettes comme étant le Montant total des sommes gagnées entrées en caisse à un moment donné. Une recette est une somme d'argent. Elle peut être fiscale ou non fiscale. Les recettes fiscales désignent toutes les sommes d'argent versées à l'Etat pour le paiement de l'impôt (Batiat, 1864).

Selon François et Gaschet (2019), ils ont distingué les recettes de la manière

suivante :

1. Les fonctions de recette

--' 22 --'

1.1. La recette totale

Recette totale ou chiffre d'affaires

La recette totale de l'entreprise s'identifie avec le chiffre d'affaires de celle-ci. Elle désigne la rentrée d'argent attendue de la vente du produit considéré. Si p est le prix de vente du produit et Q la quantité vendue de celui-ci, alors la recette totale (ou le chiffre d'affaire) s'écrit : RT = p Q

Nous nous situons ici dans un cadre où l'entreprise ne vend qu'un seul type de produit et à un seul prix, mais la notion de recette totale pourrait être étendue sans peine à des cas où l'entreprise vendrait n types de produit ayant chacun un prix différent. On aurait alors : RT = p1Q1 + p2Q2 + ... + pnQn. Nous exclurons toute fois ce cas complexe de notre analyse et resterons donc avec RT = p Q.

La recette totale, fonction des quantités vendues

Nous soulignerons ceci en écrivant RT = RT (Q). Le fait que la recette totale dépende de Q est évident puisque RT (Q) = p Q mais on voit bien qu'elle dépend aussi du prix de vente. Pourquoi alors ne pas écrire RT (p,Q) = p Q ? Tout simplement parce que l'on doit considérer que le prix de vente est lui-même lié aux quantités par l'intermédiaire de la fonction de demande à l'entreprise. Les quantités vendues par l'entreprise se situent obligatoirement à l'intersection de cette courbe de demande avec la courbe d'offre de l'entreprise. L'entreprise est toujours contrainte par cette fonction de demande, même si elle est en monopole et quelle que soit la situation de marché ! On doit donc considérer que p = p (Q) et donc RT (Q) = p (Q) Q.

Compte tenu de la fonction de demande à l'entreprise, la recette totale peut s'exprimer comme une simple fonction des quantités vendues. On peut donc représenter la courbe de recette totale ainsi :

--' 23 --'

Graphique : N°1

Ils expliquent ce graphique, qu'il est tout à fait intuitif de penser que la recette totale d'une entreprise est nulle si les quantités vendues le sont également et que cette recette totale augmente lorsque les quantités vendues s'accroissent, ce qui explique la forme croissante et monotone de la fonction de recette totale. Néanmoins, on constate sur cette courbe que l'augmentation de la recette totale liée à l'accroissement des quantités vendues est d'autant plus faible que les quantités vendues augmentent. Ceci est une conséquence directe de la loi de la demande qui fait que pour vendre de plus en plus il faut vendre à un prix de plus en plus faible... Ainsi, chaque unité supplémentaire vendue l'est à un prix inférieur à la précédente, ce qui explique la forme logarithmique de la fonction de recette totale.

1.2. La recette moyenne et la recette marginale de l'entreprise

François et Gaschet continue à expliquer que, La recette moyenne (notée RM(Q)) mesure, pour une quantité donnée, la recette par unité vendue. Il s'agit donc tout simplement du prix de vente du produit ! En effet :

????(Q)

RM(Q)=

Q

??(Q).Q

==p(Q)

Q

De fait, la fonction de recette moyenne n'est autre que la demande à l'entreprise, puisqu'elle relie directement la quantité vendue (donc demandée) au prix de vente du produit.

--' 24 --'

Quant à elle, la recette marginale (notée Rm(Q)) mesure, à partir d'une quantité donnée, la variation de recette totale liée à la vente d'une unité supplémentaire du produit.

Rm(Q)=

LRT(Q)

LQ

Pour une quantité donnée, la recette marginale est donc la dérivée première par rapport à Q de la fonction de recette totale. Cette recette marginale est donc nulle lorsque la recette totale atteint son maximum (François & Gaschet, 2019).

--' 25 --'

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