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Diversification des exportations et croissance economique: cas du Senegal


par Mamadou Lamine BOUSSO
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Master 2 en politique commerciale 2022
  

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Chapitre 5 CHAPITRE 3 : ANALYSE DE L'EFFET DE LA DIVERSIFICATION DES EXPORTATIONS SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE

Dans cette partie,il s'agit principalement de mesurer l'effet de la diversification des exportations sur la croissance économique. La méthodologie que nous adoptons joue un rôle fondamental dans l'attente de notre objectif de recherche, car elle détermine la manière dont nous collectons, analysons et interprétons les données nécessaires pour répondre à notre question de recherche. En d'autres termes, c'est à travers la méthodologie que nous nous efforçons d'atteindre une compréhension approfondie et rigoureuse du sujet étudié. Le modèle de croissance linéaire développé par Mankiw et al (1992) sera adopté.Nous utiliserons comme modèle d'estimation, la méthode des moindres carrés ordinaires (MCO).

SECTION 1 :METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

Cette section met en évidence successivement la présentation du modèle théorique, la source des données, la liste des variables retenues, leurs descriptions et signes attendus et la spécification du modèle empirique.

1.1 Présentation du modèle théorique

Nous nous basons dans notre étude, sur le modèle de croissance de Mankiw et al. (1992), Knight et al. (1993), Ghra et Hadjmichael (1996) et Demetriades et Law (2006).

Notre point de départ est la fonction de production de type CobbDouglass suivante :

(1)

Avec :

- Y, le Produit Intérieur Brut réel par tête ;

- K, le stock de capital physique ;

- H, le stock de capital humain ;

- L, le travail brut ;

- A, facteur reflétant le niveau de technologie et d'efficacité dans une économie donnée ;

- t, la période.

On suppose que , c'est-à-dire que la recette est supposée décroissante pour tout le capital (capital physique et capital humain). Le travail brut (L) et le niveau de technologie (A) sont donnés par les fonctions suivantes :

(2)

(3)

Avec :

- n, le taux de croissance exogène du travail ;

- g, le taux de croissance exogène du progrès technologique ;

- I, un vecteur des variables institutionnelles qui peuvent affecter le niveau de technologie et d'efficience dans une économie donnée ;

- , un vecteur des coefficients reliant ces variables institutionnelles.

Dans ce modèle, la variable A dépend des améliorations technologiques exogènes, du degré d'ouverture commerciale et du niveau des autres variables. Il est évident que la variable A, dans notre étude, diffère de celle employée par Mankiw et al (1992). A l'état d'équilibre, le rendement par ouvrier augmente à un taux constant g (la composante exogène du taux de croissance de la variable reflétant le niveau de technologie et d'efficience d'une économie). Ces résultats peuvent être obtenus directement à partir de la définition du rendement par ouvrier efficace (productivité moyenne du travail) :

À partir des équations précédentes, on obtient en log linéarisant l'équation (4) suivante :

(4)

Avec :

- Y, le Produit Intérieur Brut par ouvrier (PIB/tête) ;

- I, un vecteur regroupant les variables institutionnelles ;

- K, le stock du capital en investissement ou accumulation du capital physique ;

- n, taux de croissance du travail (force de travail) ;

- g, taux de croissance de la technologie ou du progrès technologique ;

- ä, taux de dépréciation du capital.

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